Le président du Forum algérien de la jeunesse et l'entrepreneuriat (FADJE), Mohamed Abdesslam suggère une série de solutions pour une relance effective et qualitative de l'économie nationale, assurant que l'organisme qu'il préside est un médiateur entre les opérateurs économiques et les différentes institutions étatiques.
Lors d'une rencontre amicale avec la presse, tenue au siège du FADJE à Alger, Mohamed Abdesslam a révélé " un plan d'action global initié par des experts et professeurs universitaires, et qui a été présenté au gouvernement ". L'objectif principal de ce plan est de trouver des solutions adaptées aux nombreux problèmes qui entravent l'économie algérienne depuis quelques années. Et ce, dans le but de faire émerger de nouveaux modèles économiques, à travers l'implication de start-up ainsi que tous les jeunes porteurs des projets et des idées innovantes pour la diversification et le développement économique du pays. Dans ce registre, le chef du FADJE a indiqué qu' " une feuille de route a été élaborée pour engager des solutions efficaces, susceptibles de faire sortir le pays de cette conjoncture exceptionnelle qu'il traverse ". Et de poursuivre " cette feuille de route renferme des réponses aux différentes questions posées par les opérateurs économiques, et instaure des mécanismes adéquats, afin d'essayer d'assurer la pérennité et la longévité des entreprises ", a-t-il indiqué. Il a d'autre part, indiqué que " l'économie nationale a besoin aujourd'hui d'une révolution multidimensionnelle pour qu'elle puisse atteindre son rythme de croisière. Nous sommes déterminés à atteindre les objectifs escomptés, mais cela ne se réalisera pas si on ne concrétise réellement cette volonté sur le terrain. C'est ainsi que nous pouvons aller vers la consécration des conditions à l'investissement productif, au transfert technologique et à la capacité de nos entreprises à être compétitives. " En outre, le FADJE cherche à conclure des accords avec des institutions publiques et privées qui permettent à ses membres de bénéficier des avantages que ces institutions allouent, similaires à la convention paraphée avec la compagnie algérienne des assurances. Par ailleurs, Mohamed Abdesslam a réitéré que le forum n'a rien à voir avec la politique, mais il cherche seulement à servir l'économie du pays, et surtout pour accompagner les jeunes porteurs des projets innovants à créer leurs start-up, tout en révélant la contribution de son organisme qui a soutenu les idées des jeunes qui vont investir dans les marchés marocains et sénégalais, respectivement.
Dix axes suggérés au gouvernement de Djerad Dans le même sillage, le Forum algérien de la jeunesse et l'entrepreneuriat a présenté au gouvernement d'Abdelaziz Djerad, février dernier, un document contenant dix solutions structurelles de nature pour réaliser un saut économique qualitatif en un temps record, tandis que le paysage économique en Algérie nécessite des réformes radicales et dans tous les domaines, qui favorisent un décollage économique exemplaire. Dans ce document le FADJE insiste sur la numérisation du processus de déclaration et de paiement des impôts et la simplification des procédures fiscales, et ce, pour éviter l'évasion fiscale. Ainsi, la mise en place d'un régime fiscal et semi-fiscal pour les petites entreprises et les start-up. En cas de retard de paiement, le forum suggère la révision de l'amende de retard de 25%. Parmi les solutions que le FADJE considère comme une priorité pour la libéralisation et le développement du secteur industriel, l'importance de revoir les pourcentages douaniers liés aux matières premières.