Le coronavirus, nommé " Covid-19 " par l'OMS (organisation mondiale de la santé), parti de la ville chinoise de Wuhan, continue de se répandre inégalement d'un continent à l'autre. Il touche désormais près de 180 pays et territoires. On dénombre désormais en Algérie 12 morts. Le bilan s'alourdit quotidiennement et le scénario tant redouté devient réalité. L'impératif est de se confiner. Les citoyens doivent arrêter de se comporter en " enfant gâté " et accepter et se conformer strictement aux mesures d'urgence décidées par le président de la République, monsieur Abdelmadjid Tebboune lors de la réunion complémentaire à la séance de travail du 17 mars, en présence du Premier ministre, de nombre de ministres et de chefs d'organes sécuritaires, consacrée à la propagation du coronavirus en Algérie, indique un communiqué de la présidence de la République.
La teneur des mesures prises par le chef de l'état, les instructions strictes adressées aux responsables à tous les niveaux, tous les échelons, notamment par l'application urgente des décisions prises visant à endiguer la propagation de la pandémie et à appliquer les mesures d'isolement aux cas confirmés ou suspects. Il appartient donc aux Algériens de suivre consignes et orientations pour éviter la contagion de la pandémie et de ne pas faire comme les Italiens. En effet, quant le virus a atteint l'Italie, ils se moquaient jusqu'à ce que le pire se produise. Les Algériens ne doivent pas se tromper comme les Italiens. La prévention est la responsabilité de tous. Dans ce cadre, le chef de l'état à l'entame de cette réunion complémentaire a exprimé " sa satisfaction de la prise de conscience croissante des citoyens quant à la gravité de la situation, en faisant preuve de vigilance et de prudence, réitérant son appel à davantage de discipline et de respect des mesures de prévention, unique antidote jusque-là à travers le monde ". Le président de la République a appelé à " ne pas s'adonner à la panique et à la peur, car la situation est sous contrôle sur les plans financiers et humain, grâce à la mobilisation de tous les secteurs de l'Etat, mais aussi à l'état d'alerte décrété au niveau des établissements hospitaliers et des frontières aériennes, terrestres et maritimes ". Le président Tebboune a fustigé " les voix défaitistes qui s'élèvent ça et là pour propager, avec une insistance étrange, des fake news tendancieuses et de fausses informations dont les auteurs sont à la solde de clans haineux ", mettant en garde contre " tout dépassement sous le couvert de la liberté d'expression ". Il a instruit dans ce sens, les départements ministériels concernés à l'effet de " lutter quotidiennement contre les campagnes de désinformation, par la diffusion de données scientifique de manière intégrale sur l'évolution de la propagation de la pandémie, en y associant des spécialistes et des experts dans l'opération de sensibilisation, afin de rassurer les citoyens et de les inciter à respecter les mesures de prévention ". Ait Hamouda Rabah, professeur en infectiologie Batna souligne qu'il faut reconnaitre qu'un effort juste et appréciable en communication a été fait par les autorités. " Contrairement à ce que nous avons l'habitude de vivre lors des épidémies précédentes ; nous avons chaque jour un état de la situation, des messages de prévention en boucle, des débats sur plateaux, une ouverture de portails -web des organismes concernés (IPA-MSPRH-INSP). C'est la première fois que nous disposons d'un numéro-vert pour répondre aux soucis des patients. Il restera à exploiter d'autres espaces de communication comme le web car tout le monde surfe sur Google, Facebook ou d'informations ou YouTube ou autres et peu suivant les écrans télé. De jeunes blouses blanches, des étudiants ont crée des pages d'informations scientifiques comme le " Collège des Infectiologues d'Algérie -Le " Réseau des Epidémiologistes Algériens "- " Formation médicale continue "- " Avis-donc "- " je suis médecin " pour ne citer que ceux-là. Ils constituent u réseau d'information de sensibilisation et d'alerte qi méritent d'être accompagnés ". Le professeur Ait Hamouda affirme " Le fait est là, le virus est chez nous comme il est chez tous les autres, alors que faire ? Continuer à faire la source oreille en restant dans la suspicion et la désobéissance ? Nous risquons de le faire payer très cher car les virus n'ont pas de sentiments et ne reconnaissent aucune frontière et chaque fois qu'une occasion leur est donnée ils en profitent et se répandent. Survivre, muter et se répandre est une des lois de la conservation des espèces ". Il ajoute " loin de jouer au plus nationaliste que les autres, au plus patriote que les autres, ou être compris comme un '' actionné'' ; je voudrais simplement exprimer mon avis de citoyen interpellé par cette menace sanitaire et qui est du domaine de ma qualification d'infectiologue. Je suis issu de l'école algérienne, de l'université algérienne, je suis au crépuscule de ma vie professionnelle et il me fait mal de voir mon pays prendre un risque inutile ". Il y a des peuples qui subissent l'histoire et d'autres qui écrivent leur nom dans le livre de l'Histoire ". " L'Algérie a écrit son nom dans le livre de l'Histoire. Depuis des millénaires elle a fait face et survécu aux différentes invasions, aux différentes crises internationales, à la famine, aux pestilences, aux épidémies. Elle a de tout temps payé le prix de sa survie dans le sang, dans la douleur et les larmes. Peu de pays seraient restés debout ". Evoquant le temps présent, M. Ait Hamouda Rabah rappelle que " depuis une année, le mouvement citoyen " Hirak ", porté par des jeunes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, des étudiants, ouvriers chômeurs clame dans la rue un changement. Ce mouvement a stupéfiait le monde entier par son originalité de non-violence, sa " Silmya ", témoin d'une conscience sans égal. Il a survécu sans fléchir ni se disloquer. Il est libre à chacun de participer à un rassemblement de rue pour exprimer ses idées, il doit assumer le risque de s'exposer à une contagion, il en payera le prix ou il fera payer le prix à ses enfants, sa mère ou ses grands-parents. L'OMS insiste sur les risques de propagation du virus corona lors des rassemblements de personnes ". " Ce mouvement avec cette conscience extraordinaire. Qui lui a permis de tenir une année dans la ''Silmya'' peut trouver une alternative d'expression sans faire prendre de risques aux personnes, sans aboutir à la promulgation de l'état d'urgence sanitaire et sans provoquer une catastrophe sanitaire. Il n'en sera que grandi car c'est dans ces moments que se mesure la grandeur des peuple. L'histoire a une grande mémoire ". A presque quatre mois de l'investiture du Président Abdelmadjid Tebboune, le pays est confronté à deux grands imprévus : la crise drastique et continue de la chute du baril de pétrole sur le marché mondial et l'irruption du coronavirus comme risque anthropique majeur pour le pays et le reste du monde. Deux préoccupations majeurs qui ont dans le quotidien de l'agenda du chef de l'Etat qui est entrain de faire valoir ses capacités a y répondre et à sa façonner l'image d'un Président résolutif, engagé envers tout le monde et se soumettant à un critère, un principe de justice supérieur, qui lui viennent des aspirations populaires à un lendemain meilleur structuré autour de l'unité nationale et des fondations pour la construction de la nouvelle Algérie. Cette mise en équivalence de son programme politique avec les exigences du peuple et de la jeunesse en particulier pour un changement profond et radical du système est désormais dictée par le lien de confiance qui reprend ses sillons entre l'Etat et les citoyens pour amplifier la stabilité et le développement durable et harmonieux du pays. Une confiance de plus en plus partagée. Elle vient de se dériver par l'ensemble des mesures prises par le chef de l'Etat pour endiguer la propagation du virus corona. Le parcours du chef de l'Etat pour la maitrise de la situation économique du pays résultant de la baisse des revenus pétroliers et de la crise du Coronavirus se veut une volonté d'un homme d'Etat sur de lui donnant le top à une nouvelle feuille de route dans la sérénité, la prudence et le précis des décisions à mettre en application. A ces moments graves que traverse le pays, M. Tebboune dans sa grande détermination tend à généraliser les valeurs d'un renouveau au peuple tout entier, à montrer comme il porte les revendications citoyennes du moment, à répondre aux interrogations de la société. Une société de plus en plus massive qui se mobilise autour de son Président et de son programme. Il s'agit d'une communion mise en scène par l'unité du peuple, plus précisément de la fusion et de la solidarité organique que le chef de l'Etat a réussi à incruster entre lui et le peuple dans laquelle il n'y a pas de place que pour l'intérêt supérieur de l'Algérie et ses réalités politiques, économiques et sociales. Le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune en s'appuyant sur les imaginaires sociaux des ciotyens est en train de réussir à capter la puissance mobilisatrice autour de son action, d'un idéal démocratique et de la stimuler dans un objectif de réduire la distance entre l'Etat et le peuple, donner un sens et une valeur politique primordiale à l'ensemble des composantes de la société. M. Tebboune est en train de gagner en grandeur. Son action fait déjà preuve d'adhésion de tous et fait de lui un leadership national d'autant plus que son programme politique, ses promptes décisions pertinentes pour la maîtrise de la situation actuelle découlant de la crise du baril de pétrole et du coronavirus font de lui l'homme d'Etat de la situation qui a opté pour un style politique assorti de réflexions pour un réel renouveau qui incarnerait la réanimation de la confiance du peuple en ses dirigeants en tournant radicalement le dos aux pratiques antérieures, à tous les modèles que les charlatans politiques de même acabit qui ont régné sur le pays 20 ans durant. A présent, le Président Abdelmadjid Tebboune et le peule sont du même avis : il ne saurait y avoir de salut pour la Nation en dehors de ce refus-là. Pas de développement, de stabilité et de sécurité en dehors de cette rupture-là. Il faut réanimer le nationalisme et le patriotisme car le peuple algérien a été grand hier et donc aujourd'hui et demain. Fonder l'espoir.
