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Des malaises à ne pas négliger
Syncopes
Publié dans Le Midi Libre le 05 - 01 - 2010

S'évanouir, tourner de l'œil… ces pertes de conscience suivies d'un retour rapide et spontané à la normale sont le plus souvent bénignes. Néanmoins, l'origine cardiaque de certaines nécessite une attention particulière. D'où l'intérêt d'un bon diagnostic rendu aujourd'hui possible par de nouveaux dispositifs.
S'évanouir, tourner de l'œil… ces pertes de conscience suivies d'un retour rapide et spontané à la normale sont le plus souvent bénignes. Néanmoins, l'origine cardiaque de certaines nécessite une attention particulière. D'où l'intérêt d'un bon diagnostic rendu aujourd'hui possible par de nouveaux dispositifs.
Bien qu'impressionnantes, les syncopes ne sont pas exceptionnelles. "Cette maladie concerne toutes les tranches d'âge de l'enfant à la personne âgée. Mais on constate toutefois un risque plus important avec l'âge", précise le Dr Claude Kouakam, cardiologue rythmologue au CHRU de Lille. Son risque de survenue passe ainsi de 0,7 % chez l'homme de 35 à 44 ans à 5,6 % après 75 ans. Le point sur ces troubles et leur diagnostic.
La syncope est un malaise qu'il ne faut pas négliger
La cause des syncopes est la privation d'oxygène dans le cerveau résultant d'une brutale réduction du débit sanguin dans les artères cérébrales. Elle est associée à une chute de la tension artérielle et à un affaiblissement voire une disparition du pouls.
Le plus souvent, le retour à un état de conscience normal est spontané, rapide et complet. Mais les conséquences physiques et psychologiques ,de ces troubles sont loin d'être anodines. Dans 30 à 40 % des cas, des traumatismes résultent de ces pertes de connaissance : fractures, plaies, contusions, accidents de la voie publique... Au niveau de la qualité de vie, 73% des personnes concernées montrent des signes d'anxiété ou de dépression, alors que 71% notent une altération des activités quotidiennes (réduction de la conduite automobile pour 60%, modification de l'activité professionnelle pour 37%).
En fonction de son origine et du risque de récidive, la gravité de la syncope peut être associée à un risque de mort subite. Il est donc capital de ne pas négliger ces malaises, de bien en identifier la cause afin d'éviter toute conséquence fatale.
Les syncopes cardiaques restent inquiétantes
Les origines sous-jacentes de la syncope sont diverses : causes cardiaques, causes vasculaires, causes réflexes. De plus, certaines pertes de connaissance transitoires peuvent être confondues avec une syncope, elles ont alors des causes neurologiques, ou d'autres pathologies (psychiatrique, métabolique)... Enfin, certaines syncopes restent sans explication. Schématiquement, on distingue trois grands types de syncopes :
- La syncope réflexe désigne une réponse réflexe qui, lorsqu'elle est déclenchée, produit une vasodilatation (élargissement des vaisseaux qui conduit à une réduction du débit sanguin) et/ou une bradycardie (abaissement de la fréquence cardiaque). Les événements déclencheurs diffèrent énormément selon les patients. On distingue ainsi la syncope vasovagale (causée par un stress, la station debout prolongée…), la syncope par hypersensibilité du sinus carotidien (provoquée par certains mouvements de la tête) ou la syncope situationnelle (associée à des scénarios spécifiques comme la miction, la toux…).
- L'hypotension orthostatique rassemble les syncopes dans laquelle la position verticale (ou plus généralement le passage de la position assise ou allongée à la position debout) provoque une hypotension artérielle.
- Les syncopes d'origine cardiaque sont plus préoccupantes, car elle double le risque de décès prématuré. Elles peuvent être dues à des arythmies cardiaques (troubles du rythme cardiaque qui peut diminuer le débit sanguin) ou une cardiopathie (maladie du cœur).
"Un patient qui souffre de syncope doit consulter immédiatement son médecin, qui lui fera subir un interrogatoire et des examens cliniques. En effet, la syncope est un problème extrêmement fréquent et de nombreuses personnes ne le savent pas et ne consultent pas. Heureusement, elles sont souvent dues à des causes bénignes. Mais s'il s'agit d'une syncope récidivante, il est indispensable de consulter un médecin généraliste, puis un cardiologue, car presque 3/4 des syncopes récidivantes sont d'origine cardiaque", précise le Dr Kouakam.
Identifier la cause des syncopes
Mais dans 30 à 40 % des cas, les syncopes restent inexpliquées. La priorité du médecin est de faire la différence entre syncope d'origine cardiaque et non cardiaque, pour en évaluer le risque. Les premières étant nettement plus inquiétantes. Pour cela, au-delà de l'examen clinique, de l'interrogatoire par le médecin et d'un électrocardiogramme (ECG qui enregistre l'activité électrique du cœur), le médecin peut, si le diagnostic reste incertain et en fonction des facteurs de risque, demander d'autres examens plus approfondis.
S. H.
Bien qu'impressionnantes, les syncopes ne sont pas exceptionnelles. "Cette maladie concerne toutes les tranches d'âge de l'enfant à la personne âgée. Mais on constate toutefois un risque plus important avec l'âge", précise le Dr Claude Kouakam, cardiologue rythmologue au CHRU de Lille. Son risque de survenue passe ainsi de 0,7 % chez l'homme de 35 à 44 ans à 5,6 % après 75 ans. Le point sur ces troubles et leur diagnostic.
La syncope est un malaise qu'il ne faut pas négliger
La cause des syncopes est la privation d'oxygène dans le cerveau résultant d'une brutale réduction du débit sanguin dans les artères cérébrales. Elle est associée à une chute de la tension artérielle et à un affaiblissement voire une disparition du pouls.
Le plus souvent, le retour à un état de conscience normal est spontané, rapide et complet. Mais les conséquences physiques et psychologiques ,de ces troubles sont loin d'être anodines. Dans 30 à 40 % des cas, des traumatismes résultent de ces pertes de connaissance : fractures, plaies, contusions, accidents de la voie publique... Au niveau de la qualité de vie, 73% des personnes concernées montrent des signes d'anxiété ou de dépression, alors que 71% notent une altération des activités quotidiennes (réduction de la conduite automobile pour 60%, modification de l'activité professionnelle pour 37%).
En fonction de son origine et du risque de récidive, la gravité de la syncope peut être associée à un risque de mort subite. Il est donc capital de ne pas négliger ces malaises, de bien en identifier la cause afin d'éviter toute conséquence fatale.
Les syncopes cardiaques restent inquiétantes
Les origines sous-jacentes de la syncope sont diverses : causes cardiaques, causes vasculaires, causes réflexes. De plus, certaines pertes de connaissance transitoires peuvent être confondues avec une syncope, elles ont alors des causes neurologiques, ou d'autres pathologies (psychiatrique, métabolique)... Enfin, certaines syncopes restent sans explication. Schématiquement, on distingue trois grands types de syncopes :
- La syncope réflexe désigne une réponse réflexe qui, lorsqu'elle est déclenchée, produit une vasodilatation (élargissement des vaisseaux qui conduit à une réduction du débit sanguin) et/ou une bradycardie (abaissement de la fréquence cardiaque). Les événements déclencheurs diffèrent énormément selon les patients. On distingue ainsi la syncope vasovagale (causée par un stress, la station debout prolongée…), la syncope par hypersensibilité du sinus carotidien (provoquée par certains mouvements de la tête) ou la syncope situationnelle (associée à des scénarios spécifiques comme la miction, la toux…).
- L'hypotension orthostatique rassemble les syncopes dans laquelle la position verticale (ou plus généralement le passage de la position assise ou allongée à la position debout) provoque une hypotension artérielle.
- Les syncopes d'origine cardiaque sont plus préoccupantes, car elle double le risque de décès prématuré. Elles peuvent être dues à des arythmies cardiaques (troubles du rythme cardiaque qui peut diminuer le débit sanguin) ou une cardiopathie (maladie du cœur).
"Un patient qui souffre de syncope doit consulter immédiatement son médecin, qui lui fera subir un interrogatoire et des examens cliniques. En effet, la syncope est un problème extrêmement fréquent et de nombreuses personnes ne le savent pas et ne consultent pas. Heureusement, elles sont souvent dues à des causes bénignes. Mais s'il s'agit d'une syncope récidivante, il est indispensable de consulter un médecin généraliste, puis un cardiologue, car presque 3/4 des syncopes récidivantes sont d'origine cardiaque", précise le Dr Kouakam.
Identifier la cause des syncopes
Mais dans 30 à 40 % des cas, les syncopes restent inexpliquées. La priorité du médecin est de faire la différence entre syncope d'origine cardiaque et non cardiaque, pour en évaluer le risque. Les premières étant nettement plus inquiétantes. Pour cela, au-delà de l'examen clinique, de l'interrogatoire par le médecin et d'un électrocardiogramme (ECG qui enregistre l'activité électrique du cœur), le médecin peut, si le diagnostic reste incertain et en fonction des facteurs de risque, demander d'autres examens plus approfondis.
S. H.


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