L'ambassadeur d'Espagne à Alger a été l'invité du forum d'El Moudjahid à Alger où il s'est exprimé sur plusieurs aspects de la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines. Gabriel Busquets, dont le pays assurera la présidence tournante de l'Union européenne pour le premier semestre 2010, a affirmé que l'Espagne souhaite approfondir davantage sa coopération multidimensionnelle avec l'Algérie. La sécurité dans le Sahara Occidental et le Sahel, la lutte antiterroriste, l'émigration et le gaz sont entre autres, les principaux axes de coopération entre les deux pays, appelés à se développer dans l'avenir à la faveur des engagements pris par les gouvernements respectifs. « Certes, l'énergie est le principal vecteur de nos relations économiques, mais l'Espagne reste le premier investisseur en Algérie tous secteurs confondus et le second hors hydrocarbures », a attesté le diplomate espagnol, expliquant que le commerce entre les deux pays croît de plus en plus. Tout en insistant sur l'encouragement du partenariat énergétique et la relance de la feuille de route économique, l'ambassadeur espagnol a appelé à «renforcer le dialogue politique et sécuritaire de manière approfondie». Il en est de même pour la question de l'émigration qui constitue l'un des aspects les plus importants entre les deux pays. A ce titre, Gabriel Busquets a évalué les Algériens vivant et travaillant de manière légale en Espagne à 55.000, soit un peu plus de 1% des ressortissants étrangers, loin derrière les Marocains et les Roumains pour ne citer que ceux-là. Un accord bilatéral a été signé entre les deux pays toutefois pour combattre le phénomène de l'émigration clandestine. « L'accord prévoit les voies et moyens de combattre ce phénomène », a indiqué l'invité d'El Moudjahid, tout en affirmant que des efforts sont en cours pour faciliter les procédures d'octroi des visas pour les Algériens désireux de se déplacer en Espagne, dans le cadre de l'espace européen « Schengen ». Au chapitre du Sahara Occidental, l'ambassadeur espagnol a réitéré la position de son pays « claire et nette » vis-à-vis du conflit entre le Maroc et le Front Polisario, c'est-à-dire « une solution mutuellement acceptable pour l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des Nations unies ». Concernant la région du Sahel, Gabriel Busquets a précisé que des consultations permanentes s'effectuent entre les pays de l'UE et les pays de cette région sensible de l'Afrique, en dehors d'une approche militaire de la question, a-t-il tenu à expliquer. Par ailleurs, le diplomate espagnol s'est dit prêt à œuvrer à renforcer le dialogue euroméditerranéen et les différents mécanismes de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, entre autres dans le cadre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE signé en 2005. M. C. L'ambassadeur d'Espagne à Alger a été l'invité du forum d'El Moudjahid à Alger où il s'est exprimé sur plusieurs aspects de la coopération bilatérale entre les deux pays dans divers domaines. Gabriel Busquets, dont le pays assurera la présidence tournante de l'Union européenne pour le premier semestre 2010, a affirmé que l'Espagne souhaite approfondir davantage sa coopération multidimensionnelle avec l'Algérie. La sécurité dans le Sahara Occidental et le Sahel, la lutte antiterroriste, l'émigration et le gaz sont entre autres, les principaux axes de coopération entre les deux pays, appelés à se développer dans l'avenir à la faveur des engagements pris par les gouvernements respectifs. « Certes, l'énergie est le principal vecteur de nos relations économiques, mais l'Espagne reste le premier investisseur en Algérie tous secteurs confondus et le second hors hydrocarbures », a attesté le diplomate espagnol, expliquant que le commerce entre les deux pays croît de plus en plus. Tout en insistant sur l'encouragement du partenariat énergétique et la relance de la feuille de route économique, l'ambassadeur espagnol a appelé à «renforcer le dialogue politique et sécuritaire de manière approfondie». Il en est de même pour la question de l'émigration qui constitue l'un des aspects les plus importants entre les deux pays. A ce titre, Gabriel Busquets a évalué les Algériens vivant et travaillant de manière légale en Espagne à 55.000, soit un peu plus de 1% des ressortissants étrangers, loin derrière les Marocains et les Roumains pour ne citer que ceux-là. Un accord bilatéral a été signé entre les deux pays toutefois pour combattre le phénomène de l'émigration clandestine. « L'accord prévoit les voies et moyens de combattre ce phénomène », a indiqué l'invité d'El Moudjahid, tout en affirmant que des efforts sont en cours pour faciliter les procédures d'octroi des visas pour les Algériens désireux de se déplacer en Espagne, dans le cadre de l'espace européen « Schengen ». Au chapitre du Sahara Occidental, l'ambassadeur espagnol a réitéré la position de son pays « claire et nette » vis-à-vis du conflit entre le Maroc et le Front Polisario, c'est-à-dire « une solution mutuellement acceptable pour l'autodétermination du peuple sahraoui dans le cadre des Nations unies ». Concernant la région du Sahel, Gabriel Busquets a précisé que des consultations permanentes s'effectuent entre les pays de l'UE et les pays de cette région sensible de l'Afrique, en dehors d'une approche militaire de la question, a-t-il tenu à expliquer. Par ailleurs, le diplomate espagnol s'est dit prêt à œuvrer à renforcer le dialogue euroméditerranéen et les différents mécanismes de coopération entre les deux rives de la Méditerranée, entre autres dans le cadre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE signé en 2005. M. C.
