Les étudiants de la faculté des sciences de l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès ont bloqué, hier matin, l'accès à l'intérieur de la fac pour réclamer le prolongement de la date des examens du 1er semestre, prévus aujourd'hui. Dès la première heure de la matinée d'hier, les étudiants, toutes spécialités confondues, ont fermé le portail principal de la fac et interdit l'accès à toute personne à l'exception du personnel. «Nous avons sollicité l'administration pour l'arrêt de cours afin que nous puissions réviser nos cours mais en vain», nous dira Ahmed, étudiant en deuxième année ST. Et d'enchaîner : «A chaque fois, l'administration s'entête et refuse de répondre favorablement à nos doléances». C'est dire que même la conjoncture actuelle n'est pas favorable aux étudiants pour aller passer leurs examens, c'est ce que nous a déclaré un autre étudiant. «La triste défaite des Verts face à l'égypte nous a touchés et nous ne nous pouvons pas réviser dans ces conditions, en plus le match de la finale est prévu pour demain» (aujourd'hui NDLR). Pour que les étudiants puissent avoir gain de cause, ils ont lancé une pétition demandant le report des examens pour la semaine prochaine. A cet effet, un étudiant nous dira : «Une pétition de 2.500 étudiants a été lancée et sera utilisée pour appuyer notre revendication». «L'administration a accepté de prolonger de deux jours les examens, mais cela reste insuffisant pour mener à bien les révisions», nous dira un autre étudiant. La semaine dernière, l'administration de la faculté a affiché une note à l'endroit des étudiants dans laquelle elle avertit sur toute perturbation des cours et du calendrier des examens. Cette dernière n'a pas été sans conséquences sur le moral des étudiants qui refusent cette intimidation. «Cette note est une menace, car cela laisse entendre que tout étudiant qui réclamerait un quelconque désarroi sera traduit devant le conseil de discipline», nous dira un autre étudiant. A l'heure où nous mettons sous presse, les étudiants maintiennent toujours leur action et menacent d'inscrire leur mouvement dans la durée si l'administration s'entête à refuser le report des examens. T. O. Les étudiants de la faculté des sciences de l'université M'hamed-Bouguerra de Boumerdès ont bloqué, hier matin, l'accès à l'intérieur de la fac pour réclamer le prolongement de la date des examens du 1er semestre, prévus aujourd'hui. Dès la première heure de la matinée d'hier, les étudiants, toutes spécialités confondues, ont fermé le portail principal de la fac et interdit l'accès à toute personne à l'exception du personnel. «Nous avons sollicité l'administration pour l'arrêt de cours afin que nous puissions réviser nos cours mais en vain», nous dira Ahmed, étudiant en deuxième année ST. Et d'enchaîner : «A chaque fois, l'administration s'entête et refuse de répondre favorablement à nos doléances». C'est dire que même la conjoncture actuelle n'est pas favorable aux étudiants pour aller passer leurs examens, c'est ce que nous a déclaré un autre étudiant. «La triste défaite des Verts face à l'égypte nous a touchés et nous ne nous pouvons pas réviser dans ces conditions, en plus le match de la finale est prévu pour demain» (aujourd'hui NDLR). Pour que les étudiants puissent avoir gain de cause, ils ont lancé une pétition demandant le report des examens pour la semaine prochaine. A cet effet, un étudiant nous dira : «Une pétition de 2.500 étudiants a été lancée et sera utilisée pour appuyer notre revendication». «L'administration a accepté de prolonger de deux jours les examens, mais cela reste insuffisant pour mener à bien les révisions», nous dira un autre étudiant. La semaine dernière, l'administration de la faculté a affiché une note à l'endroit des étudiants dans laquelle elle avertit sur toute perturbation des cours et du calendrier des examens. Cette dernière n'a pas été sans conséquences sur le moral des étudiants qui refusent cette intimidation. «Cette note est une menace, car cela laisse entendre que tout étudiant qui réclamerait un quelconque désarroi sera traduit devant le conseil de discipline», nous dira un autre étudiant. A l'heure où nous mettons sous presse, les étudiants maintiennent toujours leur action et menacent d'inscrire leur mouvement dans la durée si l'administration s'entête à refuser le report des examens. T. O.
