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Insalubrité et absence de commodités
Cadre de vie à Douera
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 02 - 2010

Douéra, commune semi-rurale, située à l'extrême sud de la capitale, souffre cruellement de l'absence de toute commodité essentielle. Ses résidants sont confrontés à un quotidien fait de frustrations et d'insalubrité. Cette situation malheureusement dure depuis des dizaines d'années.
Douéra, commune semi-rurale, située à l'extrême sud de la capitale, souffre cruellement de l'absence de toute commodité essentielle. Ses résidants sont confrontés à un quotidien fait de frustrations et d'insalubrité. Cette situation malheureusement dure depuis des dizaines d'années.
La localité de Douéra demeure à ce jour l'une des communes les plus oubliées de l'Algérois. Aucune infrastructure culturelle ou sportive, les commodités essentielles, faisant partie du quotidien de toute localité, n'ont jamais existé à Douéra. Mis à part le centre hospitalo-universitaire Djilali-Bounaâma que tout le monde connait plus ou moins, aucune infrastructure urbaine ne vient la distinguer de n'importe quelle localité rurale.
A Douéra le commerce informel, unique activité des jeunes, a atteint des proportions alarmantes et a pratiquement envahi le moindre espace, les quelques échoppes installées sur les deux côtés de la rue menant vers le centre-ville ne peuvent aucunement rivaliser avec ce phénomène.
Baraquements et étals de fortune squattent absolument tous les espaces de la localité. C'est d'ailleurs la seule et unique occupation. Le commerce informel est ce qui marche le mieux à Douéra, une commune où pourtant existent plusieurs marchés couverts. Même à proximité des écoles, on retrouve ces vendeurs à la criée qui font fi des perturbation causées aux écoliers. Ces foires bruyantes, à proximité des collèges, sont entrées dans les moeurs et ne semblent nullement gêner les habitants ou les autorités locales. L'école Ahmed- Hannachi située dans la rue Douadi-Hana ou encore le CEM Frères-Mahdi, pour ne citer que ces deux établissements, sont confrontés à ces nuisances à longueur d'année.
Malaise et insalubrité pour quotidien
L'autre image renvoyée par la localité de Douéra reste incontestablement l'insalubrité qui n'épargne absolument aucun endroit ou quartier. Les décharges sauvages fleurissent partout. Même le CHU n'y échappe pas, les commerçants informels, installés aux abords de cet hôpital, en fin de journée ne s'embarrassent pas de scupules et laissent ainsi leurs détritus sur place. Les jeunes, à Douéra, sont loin d'être gâtés, mis à part le commerce informel qui occupe leurs journées, rien n'est prévu pour eux : ni espaces culturels ni aires de jeu. La jeunesse vit dans un total désarroi, où l'oisiveté fait partie de son quotidien. Hormis quelques aires de jeu sauvages, bien sûr, non équipées, sur lesquelles les jeunes se regroupent pour taper dans un ballon, Douéra ne dispose, pratiquement, d'aucun espace de jeu aménagé pour les sports de proximité. Il semblerait d'ailleurs que les activités destinées à la jeunesse de cette localité sont loin de faire partie des soucis premiers de l'assemblée populaire communale. "Nous sommes abandonnés à notre triste sort, les élus ne se soucient nullement de notre devenir. Je ne me souviens point qu'une activité ou une réalisation, dédiées à la jeunesse, soit le fait de l'assemblée populaire communale", nous dira avec amertume un jeune de la localité. Ce dernier ne manquera pas, toutefois, de saluer les efforts menées par certaines associations lesquelles se battent de toutes leurs forces et moyens pour tenter de pallier les nombreuses insuffisances déplorées et tenter d'instaurer un semblant de vie normale dans cette commune oubliée.
Y. B.
La localité de Douéra demeure à ce jour l'une des communes les plus oubliées de l'Algérois. Aucune infrastructure culturelle ou sportive, les commodités essentielles, faisant partie du quotidien de toute localité, n'ont jamais existé à Douéra. Mis à part le centre hospitalo-universitaire Djilali-Bounaâma que tout le monde connait plus ou moins, aucune infrastructure urbaine ne vient la distinguer de n'importe quelle localité rurale.
A Douéra le commerce informel, unique activité des jeunes, a atteint des proportions alarmantes et a pratiquement envahi le moindre espace, les quelques échoppes installées sur les deux côtés de la rue menant vers le centre-ville ne peuvent aucunement rivaliser avec ce phénomène.
Baraquements et étals de fortune squattent absolument tous les espaces de la localité. C'est d'ailleurs la seule et unique occupation. Le commerce informel est ce qui marche le mieux à Douéra, une commune où pourtant existent plusieurs marchés couverts. Même à proximité des écoles, on retrouve ces vendeurs à la criée qui font fi des perturbation causées aux écoliers. Ces foires bruyantes, à proximité des collèges, sont entrées dans les moeurs et ne semblent nullement gêner les habitants ou les autorités locales. L'école Ahmed- Hannachi située dans la rue Douadi-Hana ou encore le CEM Frères-Mahdi, pour ne citer que ces deux établissements, sont confrontés à ces nuisances à longueur d'année.
Malaise et insalubrité pour quotidien
L'autre image renvoyée par la localité de Douéra reste incontestablement l'insalubrité qui n'épargne absolument aucun endroit ou quartier. Les décharges sauvages fleurissent partout. Même le CHU n'y échappe pas, les commerçants informels, installés aux abords de cet hôpital, en fin de journée ne s'embarrassent pas de scupules et laissent ainsi leurs détritus sur place. Les jeunes, à Douéra, sont loin d'être gâtés, mis à part le commerce informel qui occupe leurs journées, rien n'est prévu pour eux : ni espaces culturels ni aires de jeu. La jeunesse vit dans un total désarroi, où l'oisiveté fait partie de son quotidien. Hormis quelques aires de jeu sauvages, bien sûr, non équipées, sur lesquelles les jeunes se regroupent pour taper dans un ballon, Douéra ne dispose, pratiquement, d'aucun espace de jeu aménagé pour les sports de proximité. Il semblerait d'ailleurs que les activités destinées à la jeunesse de cette localité sont loin de faire partie des soucis premiers de l'assemblée populaire communale. "Nous sommes abandonnés à notre triste sort, les élus ne se soucient nullement de notre devenir. Je ne me souviens point qu'une activité ou une réalisation, dédiées à la jeunesse, soit le fait de l'assemblée populaire communale", nous dira avec amertume un jeune de la localité. Ce dernier ne manquera pas, toutefois, de saluer les efforts menées par certaines associations lesquelles se battent de toutes leurs forces et moyens pour tenter de pallier les nombreuses insuffisances déplorées et tenter d'instaurer un semblant de vie normale dans cette commune oubliée.
Y. B.


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