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Une commune en marge du développement
Chaâbet El-Ameur ( Boumerdès), cadre de vie
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 03 - 2010

La commune de Chaâbet El Ameur souffre d'un déficit chronique en matière de développement. Aucun secteur n'est épargné. Hormis une usine de fabrication de chaussettes appartenant à un privé, aucune activité économique n'est enregistrée. L'absence d'emploi et de perspectives conduit les jeunes à sombrer dans la délinquance.
La commune de Chaâbet El Ameur souffre d'un déficit chronique en matière de développement. Aucun secteur n'est épargné. Hormis une usine de fabrication de chaussettes appartenant à un privé, aucune activité économique n'est enregistrée. L'absence d'emploi et de perspectives conduit les jeunes à sombrer dans la délinquance.
Fondée en 1958 et située au sud-est de la wilaya de Boumerdès, la commune de Chaâbet El-Ameur semble loin de rattraper le retard qui frappe de plein fouet plusieurs domaines. Ce retard s'est répercuté négativement sur le cadre de vie des 35 mille habitants qui y vivent. En effet, ladite commune souffre d'un déficit criant en matière d'infrastructures publiques. Au chapitre éducatif, l'on déplore l'insuffisance d'établissements scolaires, notamment secondaires, puisqu'elle est dotée d'un seul lycée qui comprend en tout 20 groupes pour 29 classes, dont huit classes roulantes. L'administration a enregistré quelque 900 élèves pour l'année en cours, un nombre qui ne fait que croître à chaque rentrée scolaire. Un simple calcul arithmétique fait ressortir qu'une classe contienne plus de 36 élèves, donc une surcharge ahurissante, notamment pour les classes d'examens. Au début de cette année, cet établissement a connu un débrayage de plus de 20 jours, déclenché par les lycéens en guise de protestation contre la surcharge des classes ainsi que contre le transfert de quatre classes vers le CEM Si Rachid.  L'on a appris, par ailleurs, que la commune aurait inscrit un nouveau lycée, mais pour le moment, aucune information n'a filtré sur la véracité de cette information. Une nouvelle que la population attend avec impatience sa réalisation sur le terrain. Ce manque frappe encore de plein fouet les 14 villages composant la localité. Hormis le village Ouled Saïd, qui se dote d'un CEM grâce à la transformation d'une ex-caserne militaire coloniale en CEM, aucun village n'en dispose encore. Les collégiens, dans ce cas, sont scolarisés au niveau des CEM de chef-lieu communal. Au chapitre de la santé, l'on déplore l'insuffisance de couverture sanitaire, notamment au niveau des villages où les citoyens souffrent le martyre. Trois projets de réalisations de centres de soins sont toujours à l'arrêt en raison des budgets limités qui leur sont alloués. Ces projets avaient été inscrits en 2005 et lancés en 2006 et peinent toujours à redémarrer. D'autres projets de salles de soins sont finalisés depuis les années 90 mais attendrent toujours d'ouvrir les portes, à l‘image du centre de soins se trouvant au village Amar Sefla. Toutefois, il reste des villages qui ne sont toujours pas dotés en salles de soins et qui sont dans le besoin du fait de leur éloignement de chef-lieu de la commune. Une source communale nous a déclaré que les projets bloqués sont inscrits dans le cadre des PCD 2010. La polyclinique du chef-lieu souffre, elle aussi, d'énormes insuffisances.
«Auparavant, l'édifice de cette polyclinique était destiné pour accueillir un centre culturel, mais vu le besoin de cette localité en matière de prise en charge sanitaire, elle a été reconvertie en polyclinique», nous dit-on. Cette localité, et à l'instar de plusieurs communes de la wilaya, ne dispose toujours pas d'une zone d'activité. Hormis une usine de fabrication de chaussettes, appartenant à un privé de la région, aucune activité économique n'est installée à ce jour. «Dans le projet d'étude du Plan directeur d'aménagement urbain, les autorités auraient inscrit une zone d'activité pour Chaâbet El-Ameur», nous dira un investisseur de la région. Par conséquence, le chômage continue à ravager des dizaines de citoyens, notamment la frange juvénile. Le travail journalier devient dans ce cas de figure légion. L'absence d'emploi et de perspectives plonge encore les jeunes dans la délinquance. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur parmi les jeunes, notamment, la prolifération de lieux anarchiques pour la vente de produits alcooliques.Ce qui a accentué le marasme des jeunes, c'est le manque d'infrastructures culturelles et de loisirs. A ce titre, l'on peut citer l'exemple de la maison de jeunes de la ville qui est dépourvue de tout est incompatible à toute activité. Pour rappel, l'APC avait été en situation de blocage causé par les divergences des élus RND, FLN et FFS. L'exécutif avait été débloqué en janvier 2008, suite à un arrangement politique entre les deux formations, FLN et RND. T. O.
Fondée en 1958 et située au sud-est de la wilaya de Boumerdès, la commune de Chaâbet El-Ameur semble loin de rattraper le retard qui frappe de plein fouet plusieurs domaines. Ce retard s'est répercuté négativement sur le cadre de vie des 35 mille habitants qui y vivent. En effet, ladite commune souffre d'un déficit criant en matière d'infrastructures publiques. Au chapitre éducatif, l'on déplore l'insuffisance d'établissements scolaires, notamment secondaires, puisqu'elle est dotée d'un seul lycée qui comprend en tout 20 groupes pour 29 classes, dont huit classes roulantes. L'administration a enregistré quelque 900 élèves pour l'année en cours, un nombre qui ne fait que croître à chaque rentrée scolaire. Un simple calcul arithmétique fait ressortir qu'une classe contienne plus de 36 élèves, donc une surcharge ahurissante, notamment pour les classes d'examens. Au début de cette année, cet établissement a connu un débrayage de plus de 20 jours, déclenché par les lycéens en guise de protestation contre la surcharge des classes ainsi que contre le transfert de quatre classes vers le CEM Si Rachid.  L'on a appris, par ailleurs, que la commune aurait inscrit un nouveau lycée, mais pour le moment, aucune information n'a filtré sur la véracité de cette information. Une nouvelle que la population attend avec impatience sa réalisation sur le terrain. Ce manque frappe encore de plein fouet les 14 villages composant la localité. Hormis le village Ouled Saïd, qui se dote d'un CEM grâce à la transformation d'une ex-caserne militaire coloniale en CEM, aucun village n'en dispose encore. Les collégiens, dans ce cas, sont scolarisés au niveau des CEM de chef-lieu communal. Au chapitre de la santé, l'on déplore l'insuffisance de couverture sanitaire, notamment au niveau des villages où les citoyens souffrent le martyre. Trois projets de réalisations de centres de soins sont toujours à l'arrêt en raison des budgets limités qui leur sont alloués. Ces projets avaient été inscrits en 2005 et lancés en 2006 et peinent toujours à redémarrer. D'autres projets de salles de soins sont finalisés depuis les années 90 mais attendrent toujours d'ouvrir les portes, à l‘image du centre de soins se trouvant au village Amar Sefla. Toutefois, il reste des villages qui ne sont toujours pas dotés en salles de soins et qui sont dans le besoin du fait de leur éloignement de chef-lieu de la commune. Une source communale nous a déclaré que les projets bloqués sont inscrits dans le cadre des PCD 2010. La polyclinique du chef-lieu souffre, elle aussi, d'énormes insuffisances.
«Auparavant, l'édifice de cette polyclinique était destiné pour accueillir un centre culturel, mais vu le besoin de cette localité en matière de prise en charge sanitaire, elle a été reconvertie en polyclinique», nous dit-on. Cette localité, et à l'instar de plusieurs communes de la wilaya, ne dispose toujours pas d'une zone d'activité. Hormis une usine de fabrication de chaussettes, appartenant à un privé de la région, aucune activité économique n'est installée à ce jour. «Dans le projet d'étude du Plan directeur d'aménagement urbain, les autorités auraient inscrit une zone d'activité pour Chaâbet El-Ameur», nous dira un investisseur de la région. Par conséquence, le chômage continue à ravager des dizaines de citoyens, notamment la frange juvénile. Le travail journalier devient dans ce cas de figure légion. L'absence d'emploi et de perspectives plonge encore les jeunes dans la délinquance. Un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur parmi les jeunes, notamment, la prolifération de lieux anarchiques pour la vente de produits alcooliques.Ce qui a accentué le marasme des jeunes, c'est le manque d'infrastructures culturelles et de loisirs. A ce titre, l'on peut citer l'exemple de la maison de jeunes de la ville qui est dépourvue de tout est incompatible à toute activité. Pour rappel, l'APC avait été en situation de blocage causé par les divergences des élus RND, FLN et FFS. L'exécutif avait été débloqué en janvier 2008, suite à un arrangement politique entre les deux formations, FLN et RND. T. O.


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