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Condamnation à mort pour parricide
Cour criminelle de TIZI-OUZOU
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 03 - 2010

Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a prononcé la peine de mort à l'encontre de l'accusé K.M. Ce dernier est accusé d'assassinat prémédité ayant visé son père. Un délit puni par les articles 261, 258 et 254 du code pénal. Le crime a été perpétré dans le village de Tigrine, près de Mekla, à une vingtaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, en juillet 2009. La victime vivait en compagnie de son fils depuis sa séparation avec la mère de ce dernier, il ya près d'une trentaine d'années. Les deux autres frères sont restés sous la responsabilité de la mère. Toutefois, les relations entre les deux personnes ont de tout temps été électriques, d'après l'arrêt de renvoi de l'affaire. Selon les affirmations de l'accusé, le père ne cessait de le maltraiter et de le provoquer de façon permanente. Toujours d'après les affirmations de l'accusé, son père aurait empoisonné l'eau du puits qu'il utilisait pour se laver. Ce qui faisait le plus mal au fils, ce sont les humiliations que lui faisait le père qui se répétaient constamment. La seule arme qui était en possession du fils, c'était de l'éviter. Mais le père l'agressait même physiquement. Cela continuait jusqu'au jour où le père décida de chasser le fils du domicile familial. Chose que le fils a eu du mal à admettre d'où l'idée de tuer son père pour se venger de tout ce qu'il lui avait fait subir. Deux jours avant le crime, une violente dispute opposa les deux individus. Le père a utilisé un gros bâton et commença à battre le fils. Ce dernier se défendit avec des pierres. Le fils revint à la maison comme si de rien n'était. Mais le jour du crime, c'est-à-dire le 30 juillet 2009, l'accusé se réveilla très tôt. Il attendit son père derrière un mur, près du jardin. Quand le père s'est réveillé et tenta de sortir, le fils s'acharna sur lui par des jets de pierres. Le père a été grièvement atteint au niveau de la tête. Même quand le père s'affala par terre, l'accusé n'arrêta pas de lui asséner des coups. En le laissant dans un piteux état, le fils sortit et alla se promener au village comme si de rien n'était. Ce n'est que deux jours plus tard qu'une odeur nauséabonde, parvenue de la maison des concernés, a alerté les voisins. Informés, les services de sécurité, qui se sont déplacés sur les lieux du drame, ont découvert la scène macabre. La victime, inerte, était allongée sur le dos, son corps en état de décomposition. Les pierres (arme du crime) étaient toujours éparpillées près du cadavre. Le corps a été transporté à la morgue de l'hôpital d'Azzazga tandis que l'accusé a été arrêté. Ce dernier a reconnu son crime pendant le déroulement de l'enquête. Durant le procès, le meurtrier a nié son intention d'avoir voulu tuer son père. Il comptait juste lui faire peur afin qu'il cesse de l'importuner et de le maltraiter, a-t-il rapporté. L. B.
Le tribunal criminel de Tizi Ouzou a prononcé la peine de mort à l'encontre de l'accusé K.M. Ce dernier est accusé d'assassinat prémédité ayant visé son père. Un délit puni par les articles 261, 258 et 254 du code pénal. Le crime a été perpétré dans le village de Tigrine, près de Mekla, à une vingtaine de kilomètres du chef lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, en juillet 2009. La victime vivait en compagnie de son fils depuis sa séparation avec la mère de ce dernier, il ya près d'une trentaine d'années. Les deux autres frères sont restés sous la responsabilité de la mère. Toutefois, les relations entre les deux personnes ont de tout temps été électriques, d'après l'arrêt de renvoi de l'affaire. Selon les affirmations de l'accusé, le père ne cessait de le maltraiter et de le provoquer de façon permanente. Toujours d'après les affirmations de l'accusé, son père aurait empoisonné l'eau du puits qu'il utilisait pour se laver. Ce qui faisait le plus mal au fils, ce sont les humiliations que lui faisait le père qui se répétaient constamment. La seule arme qui était en possession du fils, c'était de l'éviter. Mais le père l'agressait même physiquement. Cela continuait jusqu'au jour où le père décida de chasser le fils du domicile familial. Chose que le fils a eu du mal à admettre d'où l'idée de tuer son père pour se venger de tout ce qu'il lui avait fait subir. Deux jours avant le crime, une violente dispute opposa les deux individus. Le père a utilisé un gros bâton et commença à battre le fils. Ce dernier se défendit avec des pierres. Le fils revint à la maison comme si de rien n'était. Mais le jour du crime, c'est-à-dire le 30 juillet 2009, l'accusé se réveilla très tôt. Il attendit son père derrière un mur, près du jardin. Quand le père s'est réveillé et tenta de sortir, le fils s'acharna sur lui par des jets de pierres. Le père a été grièvement atteint au niveau de la tête. Même quand le père s'affala par terre, l'accusé n'arrêta pas de lui asséner des coups. En le laissant dans un piteux état, le fils sortit et alla se promener au village comme si de rien n'était. Ce n'est que deux jours plus tard qu'une odeur nauséabonde, parvenue de la maison des concernés, a alerté les voisins. Informés, les services de sécurité, qui se sont déplacés sur les lieux du drame, ont découvert la scène macabre. La victime, inerte, était allongée sur le dos, son corps en état de décomposition. Les pierres (arme du crime) étaient toujours éparpillées près du cadavre. Le corps a été transporté à la morgue de l'hôpital d'Azzazga tandis que l'accusé a été arrêté. Ce dernier a reconnu son crime pendant le déroulement de l'enquête. Durant le procès, le meurtrier a nié son intention d'avoir voulu tuer son père. Il comptait juste lui faire peur afin qu'il cesse de l'importuner et de le maltraiter, a-t-il rapporté. L. B.

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