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Les familles nostalgiques
GUELMA, Fête du printemps
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2010

Les enfants s'adonnaient à des jeux puériles dans les champs où ils prenaient plaisir à cueillir des marguerites, coquelicots et narcisses qu'ils offraient à leurs parents. Ils faisaient rouler sur l'herbe une galette spéciale pour saluer l'arrivée du printemps et chantaient en chœur à tue-tête. 
Les enfants s'adonnaient à des jeux puériles dans les champs où ils prenaient plaisir à cueillir des marguerites, coquelicots et narcisses qu'ils offraient à leurs parents. Ils faisaient rouler sur l'herbe une galette spéciale pour saluer l'arrivée du printemps et chantaient en chœur à tue-tête. 
D‘aucuns évoquent avec nostalgie leur tendre enfance marquée  par des souvenirs indélébiles qu‘ils conservent toujours. Durant la période coloniale et les premières années de l‘Indépendance, les  familles résidaient dans des maisons traditionnelles dans le quartier de Bab Souk, sur les hauteurs de la ville de Guelma. Elles occupaient chacune une seule chambre et se partageaient les toilettes collectives, la cour et l‘unique robinet.  Chaque année, début mars, le père de famille ramenait à la maison quelques kilogrammes de dattes écrasées, appelées communément "ghars", que la maîtresse de maison devrait préparer en les débarrassant des noyaux. Elle confectionnait une pâte en mélangeant de la semoule avec du beurre préalablement fondu dans un ustensile et elle additionnait une pincée de sel de table et l‘eau de fleur d‘oranger. Sous les regards émerveillés des enfants, la maman étalait la pâte sur une table basse, "la meïda", et elle fourrait le "ghars" pétri et elle commençait à découper des losanges. Elle allumait le grand réchaud plat, "tabouna", qu‘elle recouvrait d‘un plateau métallique, le "tadjine", où elle cuisait les fameux "braj". Une odeur appétissante se répandait dans toute la maison et c‘était la meilleure manière d‘accueillir le printemps, car chacun dégustait des morceaux de braj arrosés de gorgées de petit-lait. A cette époque, la solidarité et‘entraide n‘étaient pas de vains mots car les voisins partageaient avec convivialité tous les mets et chacun mangeait à sa faim en dépit des conditions sociales très modestes. Les enfants s‘adonnaient à des jeux puériles dans des champs où ils prenaient plaisir à cueillir des marguerites, coquelicots et narcisses qu‘ils offraient à leurs parents. Ils faisaient rouler sur l‘herbe une galette spéciale pour saluer l‘arrivée du printemps et chantaient en chœur à tue-tête. Ces traditions ancestrales s‘estompent au fil des ans, c‘est sûrement la rançon du progrès ! Quelques rares familles perpétuent ces coutumes à la grande satisfaction de leurs progénitures qui exhibent avec fierté ces friandises appétissantes. A présent, les gens préfèrent acheter ces fameux braj dans des boutiques spécialisées qui appliquent des tarifs exorbitants au grand dam du père de famille. Le charme d‘antan est rompu puisque la convivialit, la simplicité et la modestie ne sont plus de rigueur !
H. B.
D‘aucuns évoquent avec nostalgie leur tendre enfance marquée  par des souvenirs indélébiles qu‘ils conservent toujours. Durant la période coloniale et les premières années de l‘Indépendance, les  familles résidaient dans des maisons traditionnelles dans le quartier de Bab Souk, sur les hauteurs de la ville de Guelma. Elles occupaient chacune une seule chambre et se partageaient les toilettes collectives, la cour et l‘unique robinet.  Chaque année, début mars, le père de famille ramenait à la maison quelques kilogrammes de dattes écrasées, appelées communément "ghars", que la maîtresse de maison devrait préparer en les débarrassant des noyaux. Elle confectionnait une pâte en mélangeant de la semoule avec du beurre préalablement fondu dans un ustensile et elle additionnait une pincée de sel de table et l‘eau de fleur d‘oranger. Sous les regards émerveillés des enfants, la maman étalait la pâte sur une table basse, "la meïda", et elle fourrait le "ghars" pétri et elle commençait à découper des losanges. Elle allumait le grand réchaud plat, "tabouna", qu‘elle recouvrait d‘un plateau métallique, le "tadjine", où elle cuisait les fameux "braj". Une odeur appétissante se répandait dans toute la maison et c‘était la meilleure manière d‘accueillir le printemps, car chacun dégustait des morceaux de braj arrosés de gorgées de petit-lait. A cette époque, la solidarité et‘entraide n‘étaient pas de vains mots car les voisins partageaient avec convivialité tous les mets et chacun mangeait à sa faim en dépit des conditions sociales très modestes. Les enfants s‘adonnaient à des jeux puériles dans des champs où ils prenaient plaisir à cueillir des marguerites, coquelicots et narcisses qu‘ils offraient à leurs parents. Ils faisaient rouler sur l‘herbe une galette spéciale pour saluer l‘arrivée du printemps et chantaient en chœur à tue-tête. Ces traditions ancestrales s‘estompent au fil des ans, c‘est sûrement la rançon du progrès ! Quelques rares familles perpétuent ces coutumes à la grande satisfaction de leurs progénitures qui exhibent avec fierté ces friandises appétissantes. A présent, les gens préfèrent acheter ces fameux braj dans des boutiques spécialisées qui appliquent des tarifs exorbitants au grand dam du père de famille. Le charme d‘antan est rompu puisque la convivialit, la simplicité et la modestie ne sont plus de rigueur !
H. B.


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