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Takarboust, la cité des hautes altitudes
Tadartiw :
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2010

Ce qui frappe le plus, en pénétrant dans ce village où naquit Slimane Amirat, c'est la propreté impeccable qui règne dans tous les quartiers et le civisme des citoyens qui ne tolèrent aucune transgression des règles d'hygiène.
Ce qui frappe le plus, en pénétrant dans ce village où naquit Slimane Amirat, c'est la propreté impeccable qui règne dans tous les quartiers et le civisme des citoyens qui ne tolèrent aucune transgression des règles d'hygiène.
Considéré comme l'un des plus grands villages en termes de superficie, Takarboust est incontestablement, avec ses quinze mille habitants, le village le plus peuplé de toute la Kabylie. Faisant partie de la wilaya de Tizi Ouzou jusqu'en 1974, Takerboust est désormais un des chefs-lieux de commune de la wilaya de Bouira.
Ce qui frappe le plus, en pénétrant dans ce village où naquit Slimane Amirat, c'est la propreté impeccable qui règne dans tous les quartiers et le civisme des citoyens qui ne tolèrent aucune transgression des règles d'hygiène.
Le nom de Takarboust, selon les sages de la région, possède plusieurs interprétations dont la plus probable est celle qui consiste à l'expliquer comme étant le haut d'une selle de cheval. En effet, en fouillant profondément dans l'histoire de la région, on découvre une explication logique à cette appellation.
Le passé guerrier des habitants, qui furent d'intrépides cavaliers, consolide cette thèse. A l'entrée ouest du village se trouve un endroit qui s'appelle ''Ighil N'wagmaren''(La colline des cavaliers) qui prouve que les hommes de Takarboust s'entraînaient à la course aux chevaux et la manipulation des armes.
Cette tradition a été perpétuée jusqu' au 19 siècle, puisqu'une poétesse guerrière du nom de Adada U Lefsih, affirme un historien du village, a été désignée pour accompagner les soldats et les cavaliers, afin de les encourager avec ses Isfra (poèsie de combat) à combattre l'ennemi.
L'implantation d'un hameau, qu'on désignait autrefois sous le nom de Takarboust Oufella se situe nous dit-on plus haut que la position du village actuel. Faisant directement face au côté est du Djurdjura, ce premier regroupement n'a pas pu résister au froid glacial et aux incessantes tempêtes de neige qui balayaient tout sur leurs passages.
Ces rudes conditions climatiques, dans une région qui culminait à plus de deux cents mètres d'altitude, n'ont pas tardé à avoir raison des villageois qui n'avaient d'autres choix que de descendre vers un endroit moins hostile, lieu actuel du village, appelé Takarboust Tajdit (Takarboust nouvelle). Reconnu pour ses figues sèches, que l'on ne trouve nulle part ailleurs, le village est aussi une des rares communes qui continue, grâce à la présence d'une eau abondante, à encourager l'élevage et la petite agriculture, par la création de coopératives autonomes, absorbant de ce fait une bonne partie de la main d'œuvre locale. Avec trois écoles primaires, un lycée et un CEM, Takerboust arrive à scolariser tous ses enfants malgré une démographie galopante. En matière d'infrastructures sanitaires, outre une polyclinique et une pharmacie, on trouve un dispensaire et plusieurs cabinets privés.
Un des problèmes que rencontrent les jeunes du village et qu'ils dénoncent d'ailleurs avec vigueur, demeure le manque d'infrastructures sportives. Alors que leur engouement à la pratique du sport est très significatif, le seul cadre pour canaliser toutes ses volontés et ses énergies demeure un stade vétuste qui se trouve à des kilomètres du village.
K.Z.
Considéré comme l'un des plus grands villages en termes de superficie, Takarboust est incontestablement, avec ses quinze mille habitants, le village le plus peuplé de toute la Kabylie. Faisant partie de la wilaya de Tizi Ouzou jusqu'en 1974, Takerboust est désormais un des chefs-lieux de commune de la wilaya de Bouira.
Ce qui frappe le plus, en pénétrant dans ce village où naquit Slimane Amirat, c'est la propreté impeccable qui règne dans tous les quartiers et le civisme des citoyens qui ne tolèrent aucune transgression des règles d'hygiène.
Le nom de Takarboust, selon les sages de la région, possède plusieurs interprétations dont la plus probable est celle qui consiste à l'expliquer comme étant le haut d'une selle de cheval. En effet, en fouillant profondément dans l'histoire de la région, on découvre une explication logique à cette appellation.
Le passé guerrier des habitants, qui furent d'intrépides cavaliers, consolide cette thèse. A l'entrée ouest du village se trouve un endroit qui s'appelle ''Ighil N'wagmaren''(La colline des cavaliers) qui prouve que les hommes de Takarboust s'entraînaient à la course aux chevaux et la manipulation des armes.
Cette tradition a été perpétuée jusqu' au 19 siècle, puisqu'une poétesse guerrière du nom de Adada U Lefsih, affirme un historien du village, a été désignée pour accompagner les soldats et les cavaliers, afin de les encourager avec ses Isfra (poèsie de combat) à combattre l'ennemi.
L'implantation d'un hameau, qu'on désignait autrefois sous le nom de Takarboust Oufella se situe nous dit-on plus haut que la position du village actuel. Faisant directement face au côté est du Djurdjura, ce premier regroupement n'a pas pu résister au froid glacial et aux incessantes tempêtes de neige qui balayaient tout sur leurs passages.
Ces rudes conditions climatiques, dans une région qui culminait à plus de deux cents mètres d'altitude, n'ont pas tardé à avoir raison des villageois qui n'avaient d'autres choix que de descendre vers un endroit moins hostile, lieu actuel du village, appelé Takarboust Tajdit (Takarboust nouvelle). Reconnu pour ses figues sèches, que l'on ne trouve nulle part ailleurs, le village est aussi une des rares communes qui continue, grâce à la présence d'une eau abondante, à encourager l'élevage et la petite agriculture, par la création de coopératives autonomes, absorbant de ce fait une bonne partie de la main d'œuvre locale. Avec trois écoles primaires, un lycée et un CEM, Takerboust arrive à scolariser tous ses enfants malgré une démographie galopante. En matière d'infrastructures sanitaires, outre une polyclinique et une pharmacie, on trouve un dispensaire et plusieurs cabinets privés.
Un des problèmes que rencontrent les jeunes du village et qu'ils dénoncent d'ailleurs avec vigueur, demeure le manque d'infrastructures sportives. Alors que leur engouement à la pratique du sport est très significatif, le seul cadre pour canaliser toutes ses volontés et ses énergies demeure un stade vétuste qui se trouve à des kilomètres du village.
K.Z.


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