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Sit-in des enseignants contractuels devant la Présidence le 28 mars
L'éducation renoue avec la protesta
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 03 - 2010

Les conflits qui rongent le secteur de l'éducation nationale sont loin d'être terminés.
Les conflits qui rongent le secteur de l'éducation nationale sont loin d'être terminés.
Après une courte accalmie qui a suivi le gel de la grève des enseignants, voilà que les enseignants contractuels reviennent à la charge, dénoncant leur situation socioprofessionnelle, jugée «déplorable». En effet, le Conseil national des enseignants contractuels, affilié au syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), observera le 28 mars prochain un sit-in de protestation devant le siège de la Présidence de la république, à El Mouradia. Joint, hier, par téléphone, le porte-parole du Snapap, M.Mourad Tchiko, nous a indiqué que les enseignants contractuels comptent exprimer, à travers cette démarche, leur désarroi quant au grand nombre de problèmes socioprofessionnels, demeurant sans solution, notamment, l'absence de crédibilité des concours d'enseignement dont les résultats ne sont pas encore dévoilés, l'annulation des contrats de travail pour les enseignants de la wilaya de Mila sous prétexte que ces derniers n'ont plus le droit d'exercer le métier d'enseignement alors qu'ils sont diplômés en sciences économiques et enfin le refus d'accorder des congés de maladie aux enseignants contractuels. A partir de là, le conseil national dudit syndicat, réuni samedi dernier, a tranché sur la question et décidé de recourir à la protestation en investissant la rue pour mieux faire entendre sa voix auprès des pouvoirs publics. Lors de cette réunion, les représentants des bureaux nationaux ont relevé plusieurs points qui pénalisent l'avenir de cette catégorie d'éducateurs. Alors que la plupart d'entre eux enseigne depuis plus de dix, les enseignants contractuels n'ont pu avoir accès aux différents concours de leur secteur, outre l'absence flagrant de crédibilité de leurs résultats. Ils ont également dénoncé leur mise à l'écart en ce qui concerne le relèvement du régime indemnitaire du personnel de l'éducation, décidé récemment par le ministre, Boubekeur Benbouzid. «Les enseignants contractuels ne sont malheureusement pas concernés par la revalorisation des primes et autres indemnités accordé aux autres personnels de l'éducation, ce qui est déplorable», a affirmé M.Tchiko. A cela, s'ajoute le retard enregistré dans le paiement des salaires des enseignants contractuels à travers l'ensemble des wilayas. Pire encore, certains d'entre eux n'ont pas touché leurs salaires depuis plus d'un an maintenant, déplore notre interlocuteur. Par ailleurs, le syndicat dénonce énergiquement l'entrave à l'activité syndicale, entre autres, les pressions exercées sur les syndicalistes de la wilaya de Tamanrasset, dont certains ont été carrément convoqués par les services de la Gendarmerie locale pour avoir rédigé et distribué des communiqués, alors que la coordination est affilié à un syndicat agréé. Il faut dire la décision prise par le Conseil d'investir les alentours de la Présidence, risque d'être compliqué pour ces protestataires, comme ce fut le cas d'ailleurs avec les praticiens de la santé publique. A.B.
Après une courte accalmie qui a suivi le gel de la grève des enseignants, voilà que les enseignants contractuels reviennent à la charge, dénoncant leur situation socioprofessionnelle, jugée «déplorable». En effet, le Conseil national des enseignants contractuels, affilié au syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), observera le 28 mars prochain un sit-in de protestation devant le siège de la Présidence de la république, à El Mouradia. Joint, hier, par téléphone, le porte-parole du Snapap, M.Mourad Tchiko, nous a indiqué que les enseignants contractuels comptent exprimer, à travers cette démarche, leur désarroi quant au grand nombre de problèmes socioprofessionnels, demeurant sans solution, notamment, l'absence de crédibilité des concours d'enseignement dont les résultats ne sont pas encore dévoilés, l'annulation des contrats de travail pour les enseignants de la wilaya de Mila sous prétexte que ces derniers n'ont plus le droit d'exercer le métier d'enseignement alors qu'ils sont diplômés en sciences économiques et enfin le refus d'accorder des congés de maladie aux enseignants contractuels. A partir de là, le conseil national dudit syndicat, réuni samedi dernier, a tranché sur la question et décidé de recourir à la protestation en investissant la rue pour mieux faire entendre sa voix auprès des pouvoirs publics. Lors de cette réunion, les représentants des bureaux nationaux ont relevé plusieurs points qui pénalisent l'avenir de cette catégorie d'éducateurs. Alors que la plupart d'entre eux enseigne depuis plus de dix, les enseignants contractuels n'ont pu avoir accès aux différents concours de leur secteur, outre l'absence flagrant de crédibilité de leurs résultats. Ils ont également dénoncé leur mise à l'écart en ce qui concerne le relèvement du régime indemnitaire du personnel de l'éducation, décidé récemment par le ministre, Boubekeur Benbouzid. «Les enseignants contractuels ne sont malheureusement pas concernés par la revalorisation des primes et autres indemnités accordé aux autres personnels de l'éducation, ce qui est déplorable», a affirmé M.Tchiko. A cela, s'ajoute le retard enregistré dans le paiement des salaires des enseignants contractuels à travers l'ensemble des wilayas. Pire encore, certains d'entre eux n'ont pas touché leurs salaires depuis plus d'un an maintenant, déplore notre interlocuteur. Par ailleurs, le syndicat dénonce énergiquement l'entrave à l'activité syndicale, entre autres, les pressions exercées sur les syndicalistes de la wilaya de Tamanrasset, dont certains ont été carrément convoqués par les services de la Gendarmerie locale pour avoir rédigé et distribué des communiqués, alors que la coordination est affilié à un syndicat agréé. Il faut dire la décision prise par le Conseil d'investir les alentours de la Présidence, risque d'être compliqué pour ces protestataires, comme ce fut le cas d'ailleurs avec les praticiens de la santé publique. A.B.


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