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Les médecins grévistes campent sur leur position
En dépit des menaces de révocation
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 03 - 2010

Malgré les mesures de sanctions du département de Barkat, le Snpsp et le Snpssp, ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation affirmant qu'aucune notification émanant de la justice et déclarant l'illégalité de leur grève, n'a été reçue par eux jusqu'à présent.
Malgré les mesures de sanctions du département de Barkat, le Snpsp et le Snpssp, ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation affirmant qu'aucune notification émanant de la justice et déclarant l'illégalité de leur grève, n'a été reçue par eux jusqu'à présent.
Le ministère de la Santé a décidé, hier, de mettre en œuvre les sanctions prévues par la réglemetation du travail, après la poursuite de la grève par les praticiens de la santé publique.
Il sera ainsi procédé à la retenue sur salaire pour l'ensemble des journées de grève et l'envoi de mises en demeure individuelles à l'ensemble des praticiens en abandon de poste. «Face aux syndicats persistant dans leur attitude, le ministère se voit dans l'obligation de mettre à exécution toutes les mesures prévues par la réglementation régissant les relations de travail pour que cesse la prise en otage des malades et de leurs parents», lit-on dans le communiqué, rendu public par le département de Saïd Barkat. Réagissant à ces menaces, les deux syndicats de la santé, en grève illimitée depuis plus de trois mois, en l'occurrence, le Snpsp et le Snpssp, ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation affirmant qu'aucune notification émanant de la justice et déclarant l'illégalité de leur grève n'a été reçue par eux jusqu'à présent.
«Nous dénonçant avec vigueur la batterie de mesures répressives qui viennent d'être prises à l'encontre des praticiens grévistes, à travers lesquelles le droit de grève consacré par les lois de la République se trouve bafoué», ont déploré, hier à Alger, les présidents des deux syndicats en question, notamment, le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, au cours d'un point de presse.
Cependant, la grève est maintenue jusqu'à la tenue des assemblées générales des deux syndicats, pour décider de l'attitude à adopter par rapport à cette situation, et ce, en prévision de la réunion extraordinaire de leurs conseils nationaux respectifs prévus les 25 et 26 mars courant. En effet, la situation s'est encore compliquée cette semaine pour les praticiens de la santé suite aux menaces brandies par les pouvoirs publics, qui semblent êtres dépassés par les grèves récurrentes de la Fonction publique. Après avoir eu recours à la justice, le ministre de la Santé a ainsi emboîté le pas à son homologue de l'Education nationale, en prenant des mesures de révocation contre son personnel protestataire. Barkat a affirmé que les mesures seront entamées contre tout praticien qui n'aura pas rejoint son poste de travail.
A ce propos, les syndicalistes estiment que l'accusation d'«abandon de poste» pour des grévistes qui sont toujours à leurs postes pour obligation d'assurer le service médical minimum, est «un mauvais alibi». «Nous dénonçant ces mesures de répression utilisées déjà contre les personnel de l'éducation», ont-ils lancé.
Selon ces derniers, les réunions de conciliation, tenues avec le ministère de tutelle, n'ont malheureusement pas abouti à des résultats concrets, ce qui les a contraint à poursuivre leur grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les médecins-grévistes, rappelons-le, réclament la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l'ouverture de discussions sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction et l'application de la loi relatives aux horaires de repos hebdomadaire.
A. B.
Le ministère de la Santé a décidé, hier, de mettre en œuvre les sanctions prévues par la réglemetation du travail, après la poursuite de la grève par les praticiens de la santé publique.
Il sera ainsi procédé à la retenue sur salaire pour l'ensemble des journées de grève et l'envoi de mises en demeure individuelles à l'ensemble des praticiens en abandon de poste. «Face aux syndicats persistant dans leur attitude, le ministère se voit dans l'obligation de mettre à exécution toutes les mesures prévues par la réglementation régissant les relations de travail pour que cesse la prise en otage des malades et de leurs parents», lit-on dans le communiqué, rendu public par le département de Saïd Barkat. Réagissant à ces menaces, les deux syndicats de la santé, en grève illimitée depuis plus de trois mois, en l'occurrence, le Snpsp et le Snpssp, ont décidé de poursuivre leur mouvement de protestation affirmant qu'aucune notification émanant de la justice et déclarant l'illégalité de leur grève n'a été reçue par eux jusqu'à présent.
«Nous dénonçant avec vigueur la batterie de mesures répressives qui viennent d'être prises à l'encontre des praticiens grévistes, à travers lesquelles le droit de grève consacré par les lois de la République se trouve bafoué», ont déploré, hier à Alger, les présidents des deux syndicats en question, notamment, le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi, au cours d'un point de presse.
Cependant, la grève est maintenue jusqu'à la tenue des assemblées générales des deux syndicats, pour décider de l'attitude à adopter par rapport à cette situation, et ce, en prévision de la réunion extraordinaire de leurs conseils nationaux respectifs prévus les 25 et 26 mars courant. En effet, la situation s'est encore compliquée cette semaine pour les praticiens de la santé suite aux menaces brandies par les pouvoirs publics, qui semblent êtres dépassés par les grèves récurrentes de la Fonction publique. Après avoir eu recours à la justice, le ministre de la Santé a ainsi emboîté le pas à son homologue de l'Education nationale, en prenant des mesures de révocation contre son personnel protestataire. Barkat a affirmé que les mesures seront entamées contre tout praticien qui n'aura pas rejoint son poste de travail.
A ce propos, les syndicalistes estiment que l'accusation d'«abandon de poste» pour des grévistes qui sont toujours à leurs postes pour obligation d'assurer le service médical minimum, est «un mauvais alibi». «Nous dénonçant ces mesures de répression utilisées déjà contre les personnel de l'éducation», ont-ils lancé.
Selon ces derniers, les réunions de conciliation, tenues avec le ministère de tutelle, n'ont malheureusement pas abouti à des résultats concrets, ce qui les a contraint à poursuivre leur grève jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Les médecins-grévistes, rappelons-le, réclament la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l'ouverture de discussions sur le régime indemnitaire, l'octroi d'un quota de logements de fonction et l'application de la loi relatives aux horaires de repos hebdomadaire.
A. B.


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