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Une dégradation en continue
Cité 520-Logements, Gué de Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 04 - 2010

Des immeubles en préfabriqué dont la durée de vie a expiré depuis des lustres. Des routes impraticables. Une grave insalubrité. Absence totale de toute infrastructure de proximité. Tel est l'état des lieux à la cité "Dragados".
Des immeubles en préfabriqué dont la durée de vie a expiré depuis des lustres. Des routes impraticables. Une grave insalubrité. Absence totale de toute infrastructure de proximité. Tel est l'état des lieux à la cité "Dragados".
La cité 520-Logements, à Gué de Constantine, plus connue sous l'appelation de cité "Dragados" , du nom de la société espagnole réalisatrice, souffre depuis de longues années d'une précarité due à une grave dégradation de son environnement. Il faut préciser que cette cité a été réalisée dans l'urgence, pour résorber la crise de logement, en préfabriqué et devait donc servir de logis provisoires, ayant comme de juste une durée de vie qui ne saurait excéder les vingt-cinq années. Mais crise de logement, de plus en plus aiguë, oblige, la cité Dragados, qui prend eau de toutes parts, continue vaille que vaille de résister aux outrages du temps. L'état des appartements n'est pas le seul mis en cause dans cette précarité, puisque les routes y menant sont dans un délabrement très avancé. L'insalubrité s'est installée à demeure au sein de ce quartier, cruellement oublié par les autorités locales, selon les propos de ses résidants, lesquels donnent pour explication à cet état de faits l'état dégradé des accès, qui découragent les différents intervenents de se rendre sur les lieux, d'où la prolifération des décharges publiques. De nombreux accidents sont également déplorés par les habitants en l'absence de trottoirs. Les toitures des immeubles se sont transformées en véritables passoires, n'ayant jamais été réfectionnées et d'ailleurs ayant atteint leur limite de vie. De ce fait les locataires des derniers étages voient leurs plafonds partir en lambeaux chaque jour unpeu plus. "La cité, qui était autrefois réputée pour son calme et sa douceur de vie se meurt malheureusement dans le silence assourdissant des autorités concernées", nous dira un habitant, lequel nous explique que les locataires ont bien tenter de limiter les dégâts en effectuant de menus travaux de réhabilitation, mais ces derniers sont loin de pouvoir redonner à ces habitations, amorties depuis des années et qui auraient dû pouvoir mourir de leur belle mort, une nouvelle jeunesse. Leurs plaies sont beaucoup trrop profondes pour pouvoir être dissimulées par un simple replâtrage. Ce que déplorent en outre les résidants de cette cité, c'est la disparition des espaces verts et du parking de la cité transformés aujourd'hui en terrain de football étant l'unique l'espace de loisirs pour les jeunes de la cité. Ce vide culturel et sportif n'a pas manqué d'engendrer l'inévitable délinquance sachant que "l'oisiveté est mère de tous les vices". Les locataires souhaiteraient,dans leur appel, que les autorités compétentes se penchent sur leur situation et d'inclure leur cité dans les programmes de développement futurs. Les familles souhaoteraient bénéficier de projets culturels et sportifs, et bien entendu de la réfection des routes et de leurs immeubles afin de leur permettre de tenir encore quelques années avec peut-être l'espoir d'être enfin relogées avant la survenue d'une éventuelle catastrophe, vue l'état des lieux.
La cité 520-Logements, à Gué de Constantine, plus connue sous l'appelation de cité "Dragados" , du nom de la société espagnole réalisatrice, souffre depuis de longues années d'une précarité due à une grave dégradation de son environnement. Il faut préciser que cette cité a été réalisée dans l'urgence, pour résorber la crise de logement, en préfabriqué et devait donc servir de logis provisoires, ayant comme de juste une durée de vie qui ne saurait excéder les vingt-cinq années. Mais crise de logement, de plus en plus aiguë, oblige, la cité Dragados, qui prend eau de toutes parts, continue vaille que vaille de résister aux outrages du temps. L'état des appartements n'est pas le seul mis en cause dans cette précarité, puisque les routes y menant sont dans un délabrement très avancé. L'insalubrité s'est installée à demeure au sein de ce quartier, cruellement oublié par les autorités locales, selon les propos de ses résidants, lesquels donnent pour explication à cet état de faits l'état dégradé des accès, qui découragent les différents intervenents de se rendre sur les lieux, d'où la prolifération des décharges publiques. De nombreux accidents sont également déplorés par les habitants en l'absence de trottoirs. Les toitures des immeubles se sont transformées en véritables passoires, n'ayant jamais été réfectionnées et d'ailleurs ayant atteint leur limite de vie. De ce fait les locataires des derniers étages voient leurs plafonds partir en lambeaux chaque jour unpeu plus. "La cité, qui était autrefois réputée pour son calme et sa douceur de vie se meurt malheureusement dans le silence assourdissant des autorités concernées", nous dira un habitant, lequel nous explique que les locataires ont bien tenter de limiter les dégâts en effectuant de menus travaux de réhabilitation, mais ces derniers sont loin de pouvoir redonner à ces habitations, amorties depuis des années et qui auraient dû pouvoir mourir de leur belle mort, une nouvelle jeunesse. Leurs plaies sont beaucoup trrop profondes pour pouvoir être dissimulées par un simple replâtrage. Ce que déplorent en outre les résidants de cette cité, c'est la disparition des espaces verts et du parking de la cité transformés aujourd'hui en terrain de football étant l'unique l'espace de loisirs pour les jeunes de la cité. Ce vide culturel et sportif n'a pas manqué d'engendrer l'inévitable délinquance sachant que "l'oisiveté est mère de tous les vices". Les locataires souhaiteraient,dans leur appel, que les autorités compétentes se penchent sur leur situation et d'inclure leur cité dans les programmes de développement futurs. Les familles souhaoteraient bénéficier de projets culturels et sportifs, et bien entendu de la réfection des routes et de leurs immeubles afin de leur permettre de tenir encore quelques années avec peut-être l'espoir d'être enfin relogées avant la survenue d'une éventuelle catastrophe, vue l'état des lieux.


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