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L'axe de tous les dangers
Alger-Boumerdès
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 04 - 2010

Le bidonville El-Kerrouche, communément appelé, en guise de tragique dérision par les malheureux même qui y résident, "Dallas" s'étend de Réghaïa jusqu'à l'entrée de Boudouaou. Ses occupants vivent dans des conditions inhumaines, liées à la précarité et la misères. Cela n'a pas manqué d'engendrer de graves cas de délinquance se greffant à cette misère.
Dans les méandres de ce lieu inommable se côtoient sans merci misère et délinquance. Ces jeunes se sont transformés en coupe-jarrets pour pouvoir extérioriser toute la violence emmagasinée en eux en procédant à des agressions sur les usagers de la route Alger-Boumerdès. Ces derniers sous la menace des armes blanches et autres chaînes à vélo ne peuvent qu'obtempérer. Plusieurs personnes en tentant de s'interposer se sont retrouvées gravement blessées. Les citoyens n'osent plus enprunter ce tronçon de plus en plus terrifiés par l'ampleur prise par ce phénomène. Hormis les habitants de ce bidonville, toute personne étrangère est inévitablement agressée et dépouillée de tout objet de valeur.
Les forces de sécurité interviennent trop rarement, selon des citoyens, interrogés sur cette situation. Pourtant dans cet endroit, où la misère a établi son fief, les habitants de ces baraques de fortune, affirment que ces bandits des grands chemins n'ont rien à voir avec eux et qu'ils seraient étrangers à leur bidonville. Ces citoyens même si vivant dans des conditions lamentables tiennent à préserver un semblant de dignité.
Leur bidonville s'est agrandi dernièrement par l'installation de familles nomades avec tentes, troupeaux de chameaux et de moutons. Difficile de croire que cet endroit se trouve à quelqques kilomètres du centre-ville de la capitale. Ce bidonville qui abrite plus de mille familles sous des toitures de zinc et de plastique, est le plus important dans la commune de Réghaia. L'éradication de ces bidonvilles devrait permettre de mettre fin à ce phénomène.C'est le souhait de tous en attendant mieux vaut éviter d'emprunter cet axe de tous les dangers.
C. K.
Le bidonville El-Kerrouche, communément appelé, en guise de tragique dérision par les malheureux même qui y résident, "Dallas" s'étend de Réghaïa jusqu'à l'entrée de Boudouaou. Ses occupants vivent dans des conditions inhumaines, liées à la précarité et la misères. Cela n'a pas manqué d'engendrer de graves cas de délinquance se greffant à cette misère.
Dans les méandres de ce lieu inommable se côtoient sans merci misère et délinquance. Ces jeunes se sont transformés en coupe-jarrets pour pouvoir extérioriser toute la violence emmagasinée en eux en procédant à des agressions sur les usagers de la route Alger-Boumerdès. Ces derniers sous la menace des armes blanches et autres chaînes à vélo ne peuvent qu'obtempérer. Plusieurs personnes en tentant de s'interposer se sont retrouvées gravement blessées. Les citoyens n'osent plus enprunter ce tronçon de plus en plus terrifiés par l'ampleur prise par ce phénomène. Hormis les habitants de ce bidonville, toute personne étrangère est inévitablement agressée et dépouillée de tout objet de valeur.
Les forces de sécurité interviennent trop rarement, selon des citoyens, interrogés sur cette situation. Pourtant dans cet endroit, où la misère a établi son fief, les habitants de ces baraques de fortune, affirment que ces bandits des grands chemins n'ont rien à voir avec eux et qu'ils seraient étrangers à leur bidonville. Ces citoyens même si vivant dans des conditions lamentables tiennent à préserver un semblant de dignité.
Leur bidonville s'est agrandi dernièrement par l'installation de familles nomades avec tentes, troupeaux de chameaux et de moutons. Difficile de croire que cet endroit se trouve à quelqques kilomètres du centre-ville de la capitale. Ce bidonville qui abrite plus de mille familles sous des toitures de zinc et de plastique, est le plus important dans la commune de Réghaia. L'éradication de ces bidonvilles devrait permettre de mettre fin à ce phénomène.C'est le souhait de tous en attendant mieux vaut éviter d'emprunter cet axe de tous les dangers.
C. K.


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