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Khartoum au seuil d'échéances cruciales
L'Union africaine et l'ONU appellent à un plus grand soutien au Soudan
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 05 - 2010

Une réunion de concertation sur le Soudan a rassemblé à Addis- Abéba l'Union africaine et l'ONU. Dans un communiqué commun, l'UA et l'ONU insistent sur "la nécessité d'aboutir à un accord politique avant le référendum d'auto-détermination de janvier 2011", ainsi que "la nécessité pour le processus politique au Darfour d'être inclusif".
Une réunion de concertation sur le Soudan a rassemblé à Addis- Abéba l'Union africaine et l'ONU. Dans un communiqué commun, l'UA et l'ONU insistent sur "la nécessité d'aboutir à un accord politique avant le référendum d'auto-détermination de janvier 2011", ainsi que "la nécessité pour le processus politique au Darfour d'être inclusif".
²Cette réunion, qui intervient au lendemain des élections générales au Soudan (11-14 avril) vise à «évaluer les stratégies poursuivies» par les deux organisations, «avec un accent particulier sur le contexte postélectoral, le processus de paix au Darfour et les préparatifs du référendum d'autodétermination». «Le moment est venu, pour toutes les institutions démocratiquement élues du Soudan, notamment celles de Khartoum et de Juba (capitale du Sud-Soudan), de clarifier leur vision de l'avenir du pays et de prendre des initiatives appropriées» ajoute le communiqué qui met en exergue le besoin d'un soutien conséquent de la communauté internationale pour «'assister les parties soudanaises à remplir leurs engagement de l'accord de paix globale».
Celles-ci ont fait la preuve de leur détermination et de leur capacité à relever les défis que sont la mise en oeuvre de l'Accord de paix global (CPA), processus politique qui vise à parvenir à une solution à la crise soudanaise du Darfour, la transformation démocratique du Soudan, ainsi que la tenue du referendum d'auto détermination au Sud du Soudan et à Abyei, riche zone pétrolifère à la frontière entre les deux régions.
L'ampleur et la complexité de ces défis ont été relevées, dont notamment «les délais serrés dans lesquels ils opèrent, et la multiplicité des acteurs internationaux engagés au Soudan». Tout en mettant en exergue les responsabilités du président de la République réelu et du président du gouvernement du Sud Soudan concernant les le CPA, le président de la Commission de l'UE, Jean Ping, a jugé nécessaire vendredi d'adopter une «approche holistique», celle que privilégie l'UA, pour régler les différentes crises au Soudan, notamment à l'approche du référendum d'autodétermination prévu en janvier au Sud-Soudan ,vaste région sous-développée mais au potentiel énorme. Ce référendum constitue l'un des éléments clés de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 à 22 ans de guerre civile entre le nord et le sud du pays.
Le Soudan est confronté à deux crises majeures et complexes au sud et au Darfour, théâtre depuis 2003 d'une guerre civile complexe à l'origine de 300.000 morts selon les estimations de l'ONU - 10.000 d'après Khartoum - et 2,7 millions de déplacés. Pour régler ces conflits épineux, M. Ping souligne une problématique globale et non parcellaire, qui doit «à la fois de s'attaquer aux causes profondes des crises et conflits (…), mais également de poursuivre simultanément la quête de la justice et de la réconciliation». Mercredi, les Etats-Unis dont l'émissaire, Scott Gration effectue cette semaine sa première visite au Soudan depuis les élections d'avril, avaient appelé à "ne pas perdre de temps" pour régler les questions en suspens avant le référendum qui pourrait aboutir à la partition du Soudan en 2011 jugée «probable» par Washington.
«La pente est raide d'ici au référendum de janvier», a souligné M. Crowley, «et si le sud votait à ce moment-là la sécession, on ne serait alors qu'à six mois de l'émergence d'un nouveau pays». «Il y a beaucoup de questions très complexes et importantes à régler»,a-t-il poursuivi, citant la délimitation des frontières et le partage des ressources énergétiques dont notamment le pétrole.
Le général Gration doit rencontrer des responsables des Nations unies, d'autres émissaires et ambassadeurs de pays participant à l'évaluation du processus de paix et s'entretenir à Juba (sud) avec les responsables des ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et à Nyala, ( Darfour), avec des responsables de la mission conjointe de l'ONU et de l'UA avant de se rendre à Addis Abeba afin de participer aux réunions de l'UE sur le Soudan.
²Cette réunion, qui intervient au lendemain des élections générales au Soudan (11-14 avril) vise à «évaluer les stratégies poursuivies» par les deux organisations, «avec un accent particulier sur le contexte postélectoral, le processus de paix au Darfour et les préparatifs du référendum d'autodétermination». «Le moment est venu, pour toutes les institutions démocratiquement élues du Soudan, notamment celles de Khartoum et de Juba (capitale du Sud-Soudan), de clarifier leur vision de l'avenir du pays et de prendre des initiatives appropriées» ajoute le communiqué qui met en exergue le besoin d'un soutien conséquent de la communauté internationale pour «'assister les parties soudanaises à remplir leurs engagement de l'accord de paix globale».
Celles-ci ont fait la preuve de leur détermination et de leur capacité à relever les défis que sont la mise en oeuvre de l'Accord de paix global (CPA), processus politique qui vise à parvenir à une solution à la crise soudanaise du Darfour, la transformation démocratique du Soudan, ainsi que la tenue du referendum d'auto détermination au Sud du Soudan et à Abyei, riche zone pétrolifère à la frontière entre les deux régions.
L'ampleur et la complexité de ces défis ont été relevées, dont notamment «les délais serrés dans lesquels ils opèrent, et la multiplicité des acteurs internationaux engagés au Soudan». Tout en mettant en exergue les responsabilités du président de la République réelu et du président du gouvernement du Sud Soudan concernant les le CPA, le président de la Commission de l'UE, Jean Ping, a jugé nécessaire vendredi d'adopter une «approche holistique», celle que privilégie l'UA, pour régler les différentes crises au Soudan, notamment à l'approche du référendum d'autodétermination prévu en janvier au Sud-Soudan ,vaste région sous-développée mais au potentiel énorme. Ce référendum constitue l'un des éléments clés de l'accord de paix global ayant mis fin en 2005 à 22 ans de guerre civile entre le nord et le sud du pays.
Le Soudan est confronté à deux crises majeures et complexes au sud et au Darfour, théâtre depuis 2003 d'une guerre civile complexe à l'origine de 300.000 morts selon les estimations de l'ONU - 10.000 d'après Khartoum - et 2,7 millions de déplacés. Pour régler ces conflits épineux, M. Ping souligne une problématique globale et non parcellaire, qui doit «à la fois de s'attaquer aux causes profondes des crises et conflits (…), mais également de poursuivre simultanément la quête de la justice et de la réconciliation». Mercredi, les Etats-Unis dont l'émissaire, Scott Gration effectue cette semaine sa première visite au Soudan depuis les élections d'avril, avaient appelé à "ne pas perdre de temps" pour régler les questions en suspens avant le référendum qui pourrait aboutir à la partition du Soudan en 2011 jugée «probable» par Washington.
«La pente est raide d'ici au référendum de janvier», a souligné M. Crowley, «et si le sud votait à ce moment-là la sécession, on ne serait alors qu'à six mois de l'émergence d'un nouveau pays». «Il y a beaucoup de questions très complexes et importantes à régler»,a-t-il poursuivi, citant la délimitation des frontières et le partage des ressources énergétiques dont notamment le pétrole.
Le général Gration doit rencontrer des responsables des Nations unies, d'autres émissaires et ambassadeurs de pays participant à l'évaluation du processus de paix et s'entretenir à Juba (sud) avec les responsables des ex-rebelles sudistes du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM) et à Nyala, ( Darfour), avec des responsables de la mission conjointe de l'ONU et de l'UA avant de se rendre à Addis Abeba afin de participer aux réunions de l'UE sur le Soudan.


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