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A quand le centre d'enfouissement
El-Matrouha, (El-Tarf), décharge publique
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2010

La colère de la population d'El-Matrouha a atteint son paroxysme, vu que les odeurs qui se dégagent de la décharge publique, qui reçoit en moyenne plus de quatre tonnes de déchets ménagers chaque jour, importunent en particulier les enfants sensibles à la fumée, surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs.
La colère de la population d'El-Matrouha a atteint son paroxysme, vu que les odeurs qui se dégagent de la décharge publique, qui reçoit en moyenne plus de quatre tonnes de déchets ménagers chaque jour, importunent en particulier les enfants sensibles à la fumée, surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs.
"Une question ne cesse de tarauder nos esprits" , nous disent les habitants du petit village d'El- Matrouha. "Cela fait des années qu'on en parle, mais depuis rien ou presque n'a été fait. Où est passé, donc le centre d'enfouissement qui, il y a quelques mois, a fait couler beaucoup d'encre", se demande la population de cette bourgade devenue, après une dizaine d'années, une importante agglomération qui mérite de se hisser au rang de commune. Dix milliards auraient été réservés pour résoudre le problème de cette décharge aux émanations insupportables.
La colère de la population de ladite bourgade a atteint, au cours de cette semaine, son paroxysme, vu que les odeurs qui se dégagent de la décharge publique, qui reçoit en moyenne plus de quatre tonnes de déchets ménagers chaque jour, importunent en particulier les enfants sensibles à la fumée, surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs.
En tout état de cause, la population ne compte pas baisser les bras. Les responsables de quartiers comptent dans les prochains jours prendre des mesures idoines afin de prémunir la vie de leur progéniture, exposée à d'imminents dangers chaque jour par la faute de responsables irresponsables. «Rien n'a été fait pour nous mettre à l'abri des maladies», nous dit un vieil homme. Et à un autre d'enchaîner : «Les élus de cette municipalité dès qu'ils sont élus nous tournent le dos. Pendant la campagne, les candidats nous font des montagnes de promesses mais dès qu'ils s'assurent du fauteuil, ils oublient tout et s'occupent de leurs proches et de leurs intérêts, alors que ceux des administrés, ils sont renvoyés aux calendes grecques.»
Les désagréments que provoque cette décharge publique auront incontestablement des conséquences importantes sur la vie des citoyens qui ne savent plus où se donner la tête. Distant de six kilomètres du chef-lieu de wilaya, situé entre Zitouna et El- Tarf, ce dépôt d'ordures ménagères occupe une superficie de plus de quatre hectares, selon nos interlocuteurs, et est utilisé par les six communes composant la daïra d'El-Tarf. La situation se dégrade d'année en année. Promis depuis longtemps, le projet de centre d'enfouissement ne voit pas encore le jour.
Le dépôt d'ordures se fait à quelques mètres seulement des habitations, et lorsque les tas prennent forment, ils sont brûlés, dégageant une fumée asphyxiante. La route jouxtant ce dépot est un danger permanent, surtout à la tombée de la nuit, du fait que les animaux sauvages (chacals, sangliers, chiens errants…) viennent pour se nourrir. Les odeurs pestilentielles et infectes qui s'y dégagent incommodent aussi bien les voyageurs qui empruntent la RN 82 que les habitants de ce petit village devenu grand.
Ne supportant pas la fumée, des personnes âgées, des asthmatiques et des allergiques sont évacués vers le seul hôpital d'El-Tarf de 120 lits pour être réanimés ou se soigner contre les diverses et innombrables affections étroitement liées à la fumée et aux odeurs nauséabondes en provenance de la décharge publique. Les gestionnaires sont interpellés pour réagir avant qu'il ne soit trop tard.
"Une question ne cesse de tarauder nos esprits" , nous disent les habitants du petit village d'El- Matrouha. "Cela fait des années qu'on en parle, mais depuis rien ou presque n'a été fait. Où est passé, donc le centre d'enfouissement qui, il y a quelques mois, a fait couler beaucoup d'encre", se demande la population de cette bourgade devenue, après une dizaine d'années, une importante agglomération qui mérite de se hisser au rang de commune. Dix milliards auraient été réservés pour résoudre le problème de cette décharge aux émanations insupportables.
La colère de la population de ladite bourgade a atteint, au cours de cette semaine, son paroxysme, vu que les odeurs qui se dégagent de la décharge publique, qui reçoit en moyenne plus de quatre tonnes de déchets ménagers chaque jour, importunent en particulier les enfants sensibles à la fumée, surtout avec l'arrivée des grandes chaleurs.
En tout état de cause, la population ne compte pas baisser les bras. Les responsables de quartiers comptent dans les prochains jours prendre des mesures idoines afin de prémunir la vie de leur progéniture, exposée à d'imminents dangers chaque jour par la faute de responsables irresponsables. «Rien n'a été fait pour nous mettre à l'abri des maladies», nous dit un vieil homme. Et à un autre d'enchaîner : «Les élus de cette municipalité dès qu'ils sont élus nous tournent le dos. Pendant la campagne, les candidats nous font des montagnes de promesses mais dès qu'ils s'assurent du fauteuil, ils oublient tout et s'occupent de leurs proches et de leurs intérêts, alors que ceux des administrés, ils sont renvoyés aux calendes grecques.»
Les désagréments que provoque cette décharge publique auront incontestablement des conséquences importantes sur la vie des citoyens qui ne savent plus où se donner la tête. Distant de six kilomètres du chef-lieu de wilaya, situé entre Zitouna et El- Tarf, ce dépôt d'ordures ménagères occupe une superficie de plus de quatre hectares, selon nos interlocuteurs, et est utilisé par les six communes composant la daïra d'El-Tarf. La situation se dégrade d'année en année. Promis depuis longtemps, le projet de centre d'enfouissement ne voit pas encore le jour.
Le dépôt d'ordures se fait à quelques mètres seulement des habitations, et lorsque les tas prennent forment, ils sont brûlés, dégageant une fumée asphyxiante. La route jouxtant ce dépot est un danger permanent, surtout à la tombée de la nuit, du fait que les animaux sauvages (chacals, sangliers, chiens errants…) viennent pour se nourrir. Les odeurs pestilentielles et infectes qui s'y dégagent incommodent aussi bien les voyageurs qui empruntent la RN 82 que les habitants de ce petit village devenu grand.
Ne supportant pas la fumée, des personnes âgées, des asthmatiques et des allergiques sont évacués vers le seul hôpital d'El-Tarf de 120 lits pour être réanimés ou se soigner contre les diverses et innombrables affections étroitement liées à la fumée et aux odeurs nauséabondes en provenance de la décharge publique. Les gestionnaires sont interpellés pour réagir avant qu'il ne soit trop tard.


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