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L'Afrique particulièrement éprouvée durant les deux dernières années
Crise économique mondiale
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 05 - 2010

Les économies africaines ont particulièrement pâti des effets de la crise économique mondiale durant les deux dernières années interrompant l'élan de croissance observé depuis le début de l'actuelle décennie, a affirmé, jeudi dernier à Abidjan, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka.
Les économies africaines ont particulièrement pâti des effets de la crise économique mondiale durant les deux dernières années interrompant l'élan de croissance observé depuis le début de l'actuelle décennie, a affirmé, jeudi dernier à Abidjan, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), M. Donald Kaberuka.
Le responsable de la BAD, qui s'exprimait à l'ouverture des assemblées annuelles de la BAD qui se tiennent actuellement dans la capitale ivoirienne, a souligné que les économies africaines ont été confrontées à trois crises qui se sont succédé rapidement durant les deux dernières années. Il s'agit, rappelle-t-il, de la flambée des prix des denrées alimentaires, la crise pétrolière et l'impact des turbulences financières.
"Ces crises ont provoqué des dégâts économiques, interrompant momentanément la croissance sur le continent", a-t-il dit, précisant que trois catégories de pays ont été particulièrement impactées, à savoir, les pays à revenus intermédiaires, les pays riches en ressources naturelles et les pays aux économies déjà vulnérables.
Evoquant les perspectives de l'évolution des économies africaines, M. Kaberuka a tenu à afficher son optimisme malgré les signes d'une reprise incertaine de l'économie mondiale.
L'Afrique croit à un redressement après avoir vu sa croissance laminée par la crise mondiale, mais s'inquiète des répercussions des turbulences actuelles dans la zone euro, a-t-il dit à ce sujet.
Le président de la BAD a invité à la vigilance et à veiller à ce que ces soubresauts économiques sur la scène internationale n'affectent de nouveau les pays africains et compromettre ainsi les espoirs de reprise qui ont commencé à se concrétiser par un redressement des performances de la croissance en 2010.
Après avoir mis l'accent sur la nécessité de mener à bien les réformes économiques et plaidé pour l'intégration régionale des économies africaines, le responsable de la BAD a fait savoir que les perspectives pour 2010 et au-delà se sont nettement améliorées pour les pays du continent.
Le taux de croissance économique sera de l'ordre de 4,5 % en 2010 et progressera peut-être de 1% de plus en 2011, a-t-il dit, précisant toutefois que "ce taux est encore inférieur à ce qui est requis, mais il est encourageant".
"Des signes montrent qu'il faudra sans doute un peu plus de temps pour renouer avec les taux de croissance records d'avant-crise, mais nous sommes sur la bonne voie", a-t-il estimé. Selon des statistiques de la BAD, la moyenne de croissance des économies africaines a chuté en 2009 à seulement 2,5% après avoir flirté avec la performance à deux chiffres depuis le début de la décennie.
Ces assises d'Abidjan doivent également se prononcer sur le projet d'augmenter de 200 % le capital de la BAD qui se chiffre actuellement à 33 milliards de dollars. Plusieurs chefs d'Etat et ministres des Finances africains ont pris part à l'ouverture des 45es assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, dont le siège a été provisoirement délocalisé en Tunisie en 2003 en raison des troubles survenus en Côte d'Ivoire.
Le responsable de la BAD, qui s'exprimait à l'ouverture des assemblées annuelles de la BAD qui se tiennent actuellement dans la capitale ivoirienne, a souligné que les économies africaines ont été confrontées à trois crises qui se sont succédé rapidement durant les deux dernières années. Il s'agit, rappelle-t-il, de la flambée des prix des denrées alimentaires, la crise pétrolière et l'impact des turbulences financières.
"Ces crises ont provoqué des dégâts économiques, interrompant momentanément la croissance sur le continent", a-t-il dit, précisant que trois catégories de pays ont été particulièrement impactées, à savoir, les pays à revenus intermédiaires, les pays riches en ressources naturelles et les pays aux économies déjà vulnérables.
Evoquant les perspectives de l'évolution des économies africaines, M. Kaberuka a tenu à afficher son optimisme malgré les signes d'une reprise incertaine de l'économie mondiale.
L'Afrique croit à un redressement après avoir vu sa croissance laminée par la crise mondiale, mais s'inquiète des répercussions des turbulences actuelles dans la zone euro, a-t-il dit à ce sujet.
Le président de la BAD a invité à la vigilance et à veiller à ce que ces soubresauts économiques sur la scène internationale n'affectent de nouveau les pays africains et compromettre ainsi les espoirs de reprise qui ont commencé à se concrétiser par un redressement des performances de la croissance en 2010.
Après avoir mis l'accent sur la nécessité de mener à bien les réformes économiques et plaidé pour l'intégration régionale des économies africaines, le responsable de la BAD a fait savoir que les perspectives pour 2010 et au-delà se sont nettement améliorées pour les pays du continent.
Le taux de croissance économique sera de l'ordre de 4,5 % en 2010 et progressera peut-être de 1% de plus en 2011, a-t-il dit, précisant toutefois que "ce taux est encore inférieur à ce qui est requis, mais il est encourageant".
"Des signes montrent qu'il faudra sans doute un peu plus de temps pour renouer avec les taux de croissance records d'avant-crise, mais nous sommes sur la bonne voie", a-t-il estimé. Selon des statistiques de la BAD, la moyenne de croissance des économies africaines a chuté en 2009 à seulement 2,5% après avoir flirté avec la performance à deux chiffres depuis le début de la décennie.
Ces assises d'Abidjan doivent également se prononcer sur le projet d'augmenter de 200 % le capital de la BAD qui se chiffre actuellement à 33 milliards de dollars. Plusieurs chefs d'Etat et ministres des Finances africains ont pris part à l'ouverture des 45es assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, dont le siège a été provisoirement délocalisé en Tunisie en 2003 en raison des troubles survenus en Côte d'Ivoire.


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