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Sur les traces des Abranis
Ali Amran
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 06 - 2010

Ali Amran est considéré, aujourd'hui, comme un phénomène musical sur la scène de la chanson kabyle moderne. Avec son look des années sixties, ses chansons à textes et ses mélodies au timbre rock, funky, ce jeune chanteur est porteur d'espoir et de souffle nouveau à tout ce qui a trait au changement. Ali Amran est né le 20 mai 1969 dans un petit village de la haute Kabylie, nommé Igariden dans la commune de Maâtkas. Dans son adolescence déjà, il commença à reproduire les mélodies de ses idoles préférées et à l'âge de 16 ans, il composa ses premières chansons, dans le genre traditionnel, dont certaines ont été interprétées par des chanteurs populaires à l'époque, tels que Lani Rabah et Hamel Slimane.
Bercé donc dès son enfance par les géants de la chanson kabyle, à l'image de Cheïkh El Hasnaoui, Cherif kheddam, Slimane Azem entre autres, Ali Amran a vite fait de se faire un genre nouveau à même de répondre aux vœux et aux doléances de sa génération.
En 1988, tout en étant étudiant à l'université de Tizi Ouzou, Ali était musicien de la chorale de la compagnie théâtrale Meghres (Mars). Il a poursuit ses études de langues et culture amazighes et d'anglais.
Et c'est en cette période que le jeune Ali eut le coup de foudre pour la musique anglaise, notamment pour les genres rock, folk, folk rock et accorda sa guitare sur les airs des Beatles, Pink Floyd, Cat Stevens sans oublier les fameux Abranis. Ce sont en effet ces derniers qui apportèrent, vers les années soixante-dix, beaucoup de changements dans l'esthétique et le genre musical kabyle en imposant sur la scène algérienne le rock n roll. Un courant artistique très prisé en France dans les années soixante et qui est importé en Algérie grâce aux films d'Elvis Presley. En 1994 le premier enregistrement studio d'Ali Amran voit le jour sous le titre de «Adhu» qui veut dire le vent avec lequel il fit partie, alors, du fameux classement «Local Rock» diffusé sur les ondes de la radio chaîne III. Après de nombreux voyages qui l'ont mené vers des capitales «Muses» de l'Europe comme Barcelone, Amsterdam et Helsinki, Ali Amran enregistre son premier album intitulé « Amsebrid » ou le Routard, suivi d'une tournée en Kabylie où l'artiste obtiendra le premier prix au Festival de la chanson amazighe qui a eu lieu à Tizi Ouzou.
Un deuxième album, «Khali Slimane», suivra en 2005, puis un troisième « Akki d'Amour » en 2009 qui marqueront un tournant décisif dans la vie de l'artiste et le propulseront au sacre. Actuellement Ali Amran est, depuis le 15 mai, en tournée dans plusieurs localités de la Kabylie et dans la capitale. Une occasion pour ses nombreux fans pour le redécouvrir de nouveau. De toutes les façons, en Kabylie, là ou il est passé, ce fut l'apothéose.
N. B.
Ali Amran est considéré, aujourd'hui, comme un phénomène musical sur la scène de la chanson kabyle moderne. Avec son look des années sixties, ses chansons à textes et ses mélodies au timbre rock, funky, ce jeune chanteur est porteur d'espoir et de souffle nouveau à tout ce qui a trait au changement. Ali Amran est né le 20 mai 1969 dans un petit village de la haute Kabylie, nommé Igariden dans la commune de Maâtkas. Dans son adolescence déjà, il commença à reproduire les mélodies de ses idoles préférées et à l'âge de 16 ans, il composa ses premières chansons, dans le genre traditionnel, dont certaines ont été interprétées par des chanteurs populaires à l'époque, tels que Lani Rabah et Hamel Slimane.
Bercé donc dès son enfance par les géants de la chanson kabyle, à l'image de Cheïkh El Hasnaoui, Cherif kheddam, Slimane Azem entre autres, Ali Amran a vite fait de se faire un genre nouveau à même de répondre aux vœux et aux doléances de sa génération.
En 1988, tout en étant étudiant à l'université de Tizi Ouzou, Ali était musicien de la chorale de la compagnie théâtrale Meghres (Mars). Il a poursuit ses études de langues et culture amazighes et d'anglais.
Et c'est en cette période que le jeune Ali eut le coup de foudre pour la musique anglaise, notamment pour les genres rock, folk, folk rock et accorda sa guitare sur les airs des Beatles, Pink Floyd, Cat Stevens sans oublier les fameux Abranis. Ce sont en effet ces derniers qui apportèrent, vers les années soixante-dix, beaucoup de changements dans l'esthétique et le genre musical kabyle en imposant sur la scène algérienne le rock n roll. Un courant artistique très prisé en France dans les années soixante et qui est importé en Algérie grâce aux films d'Elvis Presley. En 1994 le premier enregistrement studio d'Ali Amran voit le jour sous le titre de «Adhu» qui veut dire le vent avec lequel il fit partie, alors, du fameux classement «Local Rock» diffusé sur les ondes de la radio chaîne III. Après de nombreux voyages qui l'ont mené vers des capitales «Muses» de l'Europe comme Barcelone, Amsterdam et Helsinki, Ali Amran enregistre son premier album intitulé « Amsebrid » ou le Routard, suivi d'une tournée en Kabylie où l'artiste obtiendra le premier prix au Festival de la chanson amazighe qui a eu lieu à Tizi Ouzou.
Un deuxième album, «Khali Slimane», suivra en 2005, puis un troisième « Akki d'Amour » en 2009 qui marqueront un tournant décisif dans la vie de l'artiste et le propulseront au sacre. Actuellement Ali Amran est, depuis le 15 mai, en tournée dans plusieurs localités de la Kabylie et dans la capitale. Une occasion pour ses nombreux fans pour le redécouvrir de nouveau. De toutes les façons, en Kabylie, là ou il est passé, ce fut l'apothéose.
N. B.


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