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L'APW tire la sonnette d'alarme
Chlef, logements préfabriqués
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 06 - 2010

Plusieurs milliers de familles, après le seisme de 1980, occupent encore des chalets. En plus de leur évidente dégradation ces logements préfabriqués font peser une grave menace sur la santé de leurs occupants, leurs parois contenant des substances cancérigènes.
Plusieurs milliers de familles, après le seisme de 1980, occupent encore des chalets. En plus de leur évidente dégradation ces logements préfabriqués font peser une grave menace sur la santé de leurs occupants, leurs parois contenant des substances cancérigènes.
La commission de l'habitat et des équipements publics de l'assemblée populaire de la wilaya de Chlef a présenté son rapport concernant les logements préfabriqués au cours de sa dernière session plénière. En effet selon le rapport présenté devant les élus et les membres de l'exécutif, à leur tête Mahmoud Djemaa wali de Chlef. Il ressort de ce bilan plutôt alarmant que les 18.315 chalets installés dans l'urgence après le séisme de 1980 ayant frappé la région de Chlef «sont dans un état vétuste et constituent une menace sérieuse sur la santé des occupants». Il faut dire que les pouvoirs publics ont mis en place un programme de remplacement de ces baraques, notamment en accordant une aide financière de soixante-dix millions de centimes pour chaque famille. Toutefois ce programme semble néanmoins être insuffisant et contraignant pour les chefs de famille et ne peut suffire à permettre aux familles de construire en dur leurs habitations. La première étant celle ayant trait à l'aide de l'Etat jugée insignifiante (70 millions de centimes) par les occupants des baraques, lesquels indiquent que «les prix des matériaux de construction affichés actuellement ne permettent même pas d'envisager d'effectuer les travaux primaires». La seconde contrainte fait obligation à l'occupant de démolir sa baraque une fois les travaux engagés. A cela les occupants rétorquent que «la construction d'une habitation exige un temps relativement long et ces baraques sont pour l'instant nos seuls refuges». De toute évidence il semble que l'opération visant l'éradication du préfabriqué dans la wilaya de Chlef, initiée au mois de janvier 2009, ne pourra pas être menée à terme, à moins que que les pouvoirs publics ne décident d'y apporter quelques retouches, notamment en matière d'aide financière, jugée insuffisante et sachant que seulement 3% des occupants de chalets ont adhéré au dispositif proposé par la wilaya. Il faut noter que le rapport présenté par le rapporteur de la commission fait état de 580 dossiers déposés à ce jour au niveau des daïras pour bénéficier de l'aide proposée et seulement 441 ont été approuvés. En attendant une solution qui agrée toutes les parties, les sinistrés continuent vivre dans des conditions lamentables et surtout avec la crainte terrible qui pèse sur leur santé, sachant que les parois des chalets comportent des matériaux haitement cancérigènes.
La commission de l'habitat et des équipements publics de l'assemblée populaire de la wilaya de Chlef a présenté son rapport concernant les logements préfabriqués au cours de sa dernière session plénière. En effet selon le rapport présenté devant les élus et les membres de l'exécutif, à leur tête Mahmoud Djemaa wali de Chlef. Il ressort de ce bilan plutôt alarmant que les 18.315 chalets installés dans l'urgence après le séisme de 1980 ayant frappé la région de Chlef «sont dans un état vétuste et constituent une menace sérieuse sur la santé des occupants». Il faut dire que les pouvoirs publics ont mis en place un programme de remplacement de ces baraques, notamment en accordant une aide financière de soixante-dix millions de centimes pour chaque famille. Toutefois ce programme semble néanmoins être insuffisant et contraignant pour les chefs de famille et ne peut suffire à permettre aux familles de construire en dur leurs habitations. La première étant celle ayant trait à l'aide de l'Etat jugée insignifiante (70 millions de centimes) par les occupants des baraques, lesquels indiquent que «les prix des matériaux de construction affichés actuellement ne permettent même pas d'envisager d'effectuer les travaux primaires». La seconde contrainte fait obligation à l'occupant de démolir sa baraque une fois les travaux engagés. A cela les occupants rétorquent que «la construction d'une habitation exige un temps relativement long et ces baraques sont pour l'instant nos seuls refuges». De toute évidence il semble que l'opération visant l'éradication du préfabriqué dans la wilaya de Chlef, initiée au mois de janvier 2009, ne pourra pas être menée à terme, à moins que que les pouvoirs publics ne décident d'y apporter quelques retouches, notamment en matière d'aide financière, jugée insuffisante et sachant que seulement 3% des occupants de chalets ont adhéré au dispositif proposé par la wilaya. Il faut noter que le rapport présenté par le rapporteur de la commission fait état de 580 dossiers déposés à ce jour au niveau des daïras pour bénéficier de l'aide proposée et seulement 441 ont été approuvés. En attendant une solution qui agrée toutes les parties, les sinistrés continuent vivre dans des conditions lamentables et surtout avec la crainte terrible qui pèse sur leur santé, sachant que les parois des chalets comportent des matériaux haitement cancérigènes.


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