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De la dinde pour remplacer les viandes rouges inaccessibles
Magtaâ Kheira, marchés de volailles
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 07 - 2010

À la veille du mois de ramadhan les voyants des prix sont au rouge. La viande de dinde qui restait relatvement accessible sur les marchés de l'est de la capitale connaissent, à leur tour, une envolée spectaculaire générant l'inquiétude des familles.
À la veille du mois de ramadhan les voyants des prix sont au rouge. La viande de dinde qui restait relatvement accessible sur les marchés de l'est de la capitale connaissent, à leur tour, une envolée spectaculaire générant l'inquiétude des familles.
Les habitants des villages et villes de l'Algérois, partie est de la capitale, ne peuvent s'offrir de la viande rouge dont le prix dépasse les 900 DA. Ils se rabattaient donc, jusque-là, sur la viande blanche. Mais cette dernière connaît, à son tour, une hausse inquiétante à quelques semaines du mois sacré du ramadhan, où chacun le sait, les prix vont encore grimper.
A plus de 270 le kilogramme, le poulet imite le cours de la dinde qui n'est pas, de nos jours, un produit accessible aux petites bourses car, dépassant les 600DA. Le prix de la dinde à Sidi Moussa ou à Baraki sont presque similaires à ceux appliqués au marché de Maktaâ Kheira dans la commune de Douaouda, l'un des plus grands espaces de vente de volailles. Dans la commune des Eucalyptus où la majorité des vendeurs de dinde sont éleveurs, la dinde est cédée à plus de 600 DA. Cependant les clients achètent l'escalope à 650 DA le kg,la cuisse à 360 DA ,et la carcasse à 270 DA.Le rush des consommateurs sur cette viande blanche est, selon des citoyens, derrière la flambée de prix, si bien qu'après avoir plafonné à 450 DA les prix se sont envolés. Les éleveurs étant persuadés d'écouler leur marchandise au prix éxigé. La chaleur qui s'installe en ce début d'été fait craindre aux éleveurs certains désagréments provoqués par les coupures d'électricité imtempestives compromettant la chaîne de froid dans les hangars, ou encore le manque d'aliments de volaille. Vu la cherté de ce dernier les doléances des aviculteurs sont "relativement" justifiées. Certains déplorent l'augmentation de cet aliment à 3.800 DA le quintal, en plus le prix de l'orge, pourtant qui a connu une bonne récolte cette saison ,est passée à 2 mille dinars le quintal. "Je pense que même si nous cédons le kilogramme de dinde à mille dinars, ce ne sera nullement exagéré", ose avancer un boucher activant près de la localité de Raïs. D'autres volaillers affirment que les transformateurs de l'aliment de bétail et de volaille gonflent généreusement leur marge de bénéfice, alors que des agronomes du terroir rejettent la balle dans le camp des vendeurs de détail, à savoir les bouchers. Pour leur part, les transformateurs d'aliment se plaignent de la cherté des frais de transformation auxquels ils ne peuvent faire face seuls en l'absence de subventions de l'Etat. "Le cycle de transformation est de plus en plus compliqué et la marge bénéficiaire de plus en plus réduite" explique un résponsable à la Direction des prix et de la concurrence. La majorité des volaillers sollicitent l'intervention des pouvoirs publics, que dire des consommateurs qui s'élèvent contre les spéculateurs de tous poils, "qui imposent leur loi sans vergogne" dénoncent-ils. En cette période propice aux diverses fêtes familiales, les observateurs et consommateurs affichent leur mécontentement de voir, soi-disant, les opérateurs du marché de volaille se frotter les mains de pouvoir dépouiller le pauvre consommateur en toute tranquillité.
Les habitants des villages et villes de l'Algérois, partie est de la capitale, ne peuvent s'offrir de la viande rouge dont le prix dépasse les 900 DA. Ils se rabattaient donc, jusque-là, sur la viande blanche. Mais cette dernière connaît, à son tour, une hausse inquiétante à quelques semaines du mois sacré du ramadhan, où chacun le sait, les prix vont encore grimper.
A plus de 270 le kilogramme, le poulet imite le cours de la dinde qui n'est pas, de nos jours, un produit accessible aux petites bourses car, dépassant les 600DA. Le prix de la dinde à Sidi Moussa ou à Baraki sont presque similaires à ceux appliqués au marché de Maktaâ Kheira dans la commune de Douaouda, l'un des plus grands espaces de vente de volailles. Dans la commune des Eucalyptus où la majorité des vendeurs de dinde sont éleveurs, la dinde est cédée à plus de 600 DA. Cependant les clients achètent l'escalope à 650 DA le kg,la cuisse à 360 DA ,et la carcasse à 270 DA.Le rush des consommateurs sur cette viande blanche est, selon des citoyens, derrière la flambée de prix, si bien qu'après avoir plafonné à 450 DA les prix se sont envolés. Les éleveurs étant persuadés d'écouler leur marchandise au prix éxigé. La chaleur qui s'installe en ce début d'été fait craindre aux éleveurs certains désagréments provoqués par les coupures d'électricité imtempestives compromettant la chaîne de froid dans les hangars, ou encore le manque d'aliments de volaille. Vu la cherté de ce dernier les doléances des aviculteurs sont "relativement" justifiées. Certains déplorent l'augmentation de cet aliment à 3.800 DA le quintal, en plus le prix de l'orge, pourtant qui a connu une bonne récolte cette saison ,est passée à 2 mille dinars le quintal. "Je pense que même si nous cédons le kilogramme de dinde à mille dinars, ce ne sera nullement exagéré", ose avancer un boucher activant près de la localité de Raïs. D'autres volaillers affirment que les transformateurs de l'aliment de bétail et de volaille gonflent généreusement leur marge de bénéfice, alors que des agronomes du terroir rejettent la balle dans le camp des vendeurs de détail, à savoir les bouchers. Pour leur part, les transformateurs d'aliment se plaignent de la cherté des frais de transformation auxquels ils ne peuvent faire face seuls en l'absence de subventions de l'Etat. "Le cycle de transformation est de plus en plus compliqué et la marge bénéficiaire de plus en plus réduite" explique un résponsable à la Direction des prix et de la concurrence. La majorité des volaillers sollicitent l'intervention des pouvoirs publics, que dire des consommateurs qui s'élèvent contre les spéculateurs de tous poils, "qui imposent leur loi sans vergogne" dénoncent-ils. En cette période propice aux diverses fêtes familiales, les observateurs et consommateurs affichent leur mécontentement de voir, soi-disant, les opérateurs du marché de volaille se frotter les mains de pouvoir dépouiller le pauvre consommateur en toute tranquillité.


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