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La musique amazighe à l'honneur de la 4e journée
Festival culturel national pour musique de jeunes
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 07 - 2010

La soirée a démarré en trombe avec la musique disco-hard kabyle de Boualem Ber, un chanteur venu à la scène artistique au lendemain du 5 octobre 88. Boualem Ber explore des pistes de fusion entre les rythmes kabyles et auressiens. Ce chanteur natif de Tichy dans la wilaya de Bejaïa est adepte d'une musique kabyle moderne soucieuse de nouveaux sons.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL À OUM EL-BOUAGHI, LARBI GRAINE
Les concerts donnés mardi dans la soirée à Oum El Bouaghi dans le cadre du Festival culturel national pour musique de jeunes ont pâti de la concurrence du Mondial. Il y a eu encore moins de monde par rapport aux 3 premiers jours alors qu'il y avait à l'affiche des groupes de renom et de grande qualité à l'exemple du groupe chaoui Ithrane, du groupe kabyle Tagrawla et de Boualem Ber.
Le festival qui a débuté le 02 juillet s'est achevé hier sur une note d'inachevé. Si les concerts qui ont été donnés au niveau de la maison de la culture Nouar- Boubakeur se sont déroulés globalement dans de très bonnes conditions, il n'en a pas été de même pour ceux qui ont été organisés au niveau du stade omnisports Hassouna-Zerdani.
Certains artistes approchés désignent du doigt les organisateurs qui, d'après eux, ont plus «réfléchi à protéger le tartan du stade que d'organiser une véritable fête». «Les organisateurs, disent-ils, ont peur que les jeunes commettent des actes de vandalisme sur la scène et sur la pelouse alors ils ont préféré en interdire l'accès, cela a été une erreur car un spectacle artistique n'est pas la même chose qu'un match de football».
Une scène artistique, poursuivent nos interlocuteurs, «doit être conçue par des managers artistiques et non pas par des administratif». N'empêche, trois troupes qui ont pour dénominateur commun de jouer de la musique amazighe ont gratifié le public de beaux morceaux de musiques polyphoniques très agréables à suivre. La soirée a démarré en trombe avec la musique disco-hard kabyle de Boualem Ber, un chanteur venu à la scène artistique au lendemain du 5 octobre 88. Il doit son surnom «Ber» à la conclusion qu'il a tirée de l'évolution de la revendication amazighe «tant que le berbère ne s'écrit pas, je suis un «Ber» je ne deviendrais «Ber-bère» que le jour où l'écriture en amazigh deviendra une réalité» dit-il. Selon lui, la presse a déformé son surnom en l'orthographiant «Beur». Boualem Ber explore des pistes de fusion entre les rythmes kabyles et auressiens. Il dit que le fait d'avoir épousé une chaouie l'a encouragé dans cette voie.
Il a chanté notamment «Ammis ouchaoui» (fils de chaoui). Ce chanteur natif de Tichy dans la wilaya de Bejaïa est adepte d'une musique kabyle moderne soucieuse de nouveaux sons.
Il n'aime pas une certaine tendance apparue ces dernières années qui consiste à mettre à l'honneur le folklore qui souvent se traduit par l'usage excessif de la mandoline. 
Quant au groupe Ithrane (Etoiles) il a été fondé en 1992 par les frères Ferrah natifs d'Oum El Bouaghi. Ils y ont inclus 2 amis : Aziz et Sabri.
Leur hobby reste la fusion entre les rythmes chaouis, le blues et le jazz. «La musique chaouie est une musique qui repose sur des rythmes rock, pour ainsi dire le rock algérien a précédé le rock américain» pense le leader de ce groupe. Il regrette le peu d'intérêt que manifestent les médias à l'égard de ce genre musical. «La chanson chaouie a baissé sur le plan de l'audience» juge-t-il. Et d'ajouter : «Il n'y a pas d'émission télévisée qui encourage la chanson chaouie et ce, malgré la présence sur la scène de beaucoup d'artistes de qualité». Ithrane se console néanmoins à l'idée de pouvoir passer 2 de ses chansons sur Canal Algérie au mois d'août ou septembre prochain dans l'émission «Lilat Ramadhan».
Pour ce qui est du mythique groupe Tagrawla (Révolution), il reste plus jeune que jamais avec cette particularité qu'il a gagné en maturité musicale. Sa musique très raffinée et doucereuse exécutée avec une maîtrise extraordinaire se décline en morceaux qui sont de véritables morceaux d'anthologie.
Le groupe a 33 ans d'existence battant ainsi le record de longévité. Peu de groupe en Algérie peuvent se targuer d'avoir réalisé un tel parcours. Tagrawla du reste vient de sortir chez Izem son 4e album (comportant 10 titres) intitulé «Achougher» (Pourquoi).
Pour le trio formant Tagrawla : Idir, Omar et Belaïd, «les chanteurs kabyles ne doivent leur réussite qu'à eux-mêmes, s'ils ne s'imposent pas par eux-mêmes sur la scène artistique, il n'ont aucune chance de percer contrairement aux artistes des autres genres». Comment se porte la chanson kabyle ?
La question fatidique posée, les 3 chanteurs répondent en chœur «elle tient bon». Le secret de la longétivité du groupe, ils le résument dans ceci : «Ce qui casse un groupe, c'est l'argent ou les femmes» L.G.
La soirée a démarré en trombe avec la musique disco-hard kabyle de Boualem Ber, un chanteur venu à la scène artistique au lendemain du 5 octobre 88. Boualem Ber explore des pistes de fusion entre les rythmes kabyles et auressiens. Ce chanteur natif de Tichy dans la wilaya de Bejaïa est adepte d'une musique kabyle moderne soucieuse de nouveaux sons.
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL À OUM EL-BOUAGHI, LARBI GRAINE
Les concerts donnés mardi dans la soirée à Oum El Bouaghi dans le cadre du Festival culturel national pour musique de jeunes ont pâti de la concurrence du Mondial. Il y a eu encore moins de monde par rapport aux 3 premiers jours alors qu'il y avait à l'affiche des groupes de renom et de grande qualité à l'exemple du groupe chaoui Ithrane, du groupe kabyle Tagrawla et de Boualem Ber.
Le festival qui a débuté le 02 juillet s'est achevé hier sur une note d'inachevé. Si les concerts qui ont été donnés au niveau de la maison de la culture Nouar- Boubakeur se sont déroulés globalement dans de très bonnes conditions, il n'en a pas été de même pour ceux qui ont été organisés au niveau du stade omnisports Hassouna-Zerdani.
Certains artistes approchés désignent du doigt les organisateurs qui, d'après eux, ont plus «réfléchi à protéger le tartan du stade que d'organiser une véritable fête». «Les organisateurs, disent-ils, ont peur que les jeunes commettent des actes de vandalisme sur la scène et sur la pelouse alors ils ont préféré en interdire l'accès, cela a été une erreur car un spectacle artistique n'est pas la même chose qu'un match de football».
Une scène artistique, poursuivent nos interlocuteurs, «doit être conçue par des managers artistiques et non pas par des administratif». N'empêche, trois troupes qui ont pour dénominateur commun de jouer de la musique amazighe ont gratifié le public de beaux morceaux de musiques polyphoniques très agréables à suivre. La soirée a démarré en trombe avec la musique disco-hard kabyle de Boualem Ber, un chanteur venu à la scène artistique au lendemain du 5 octobre 88. Il doit son surnom «Ber» à la conclusion qu'il a tirée de l'évolution de la revendication amazighe «tant que le berbère ne s'écrit pas, je suis un «Ber» je ne deviendrais «Ber-bère» que le jour où l'écriture en amazigh deviendra une réalité» dit-il. Selon lui, la presse a déformé son surnom en l'orthographiant «Beur». Boualem Ber explore des pistes de fusion entre les rythmes kabyles et auressiens. Il dit que le fait d'avoir épousé une chaouie l'a encouragé dans cette voie.
Il a chanté notamment «Ammis ouchaoui» (fils de chaoui). Ce chanteur natif de Tichy dans la wilaya de Bejaïa est adepte d'une musique kabyle moderne soucieuse de nouveaux sons.
Il n'aime pas une certaine tendance apparue ces dernières années qui consiste à mettre à l'honneur le folklore qui souvent se traduit par l'usage excessif de la mandoline. 
Quant au groupe Ithrane (Etoiles) il a été fondé en 1992 par les frères Ferrah natifs d'Oum El Bouaghi. Ils y ont inclus 2 amis : Aziz et Sabri.
Leur hobby reste la fusion entre les rythmes chaouis, le blues et le jazz. «La musique chaouie est une musique qui repose sur des rythmes rock, pour ainsi dire le rock algérien a précédé le rock américain» pense le leader de ce groupe. Il regrette le peu d'intérêt que manifestent les médias à l'égard de ce genre musical. «La chanson chaouie a baissé sur le plan de l'audience» juge-t-il. Et d'ajouter : «Il n'y a pas d'émission télévisée qui encourage la chanson chaouie et ce, malgré la présence sur la scène de beaucoup d'artistes de qualité». Ithrane se console néanmoins à l'idée de pouvoir passer 2 de ses chansons sur Canal Algérie au mois d'août ou septembre prochain dans l'émission «Lilat Ramadhan».
Pour ce qui est du mythique groupe Tagrawla (Révolution), il reste plus jeune que jamais avec cette particularité qu'il a gagné en maturité musicale. Sa musique très raffinée et doucereuse exécutée avec une maîtrise extraordinaire se décline en morceaux qui sont de véritables morceaux d'anthologie.
Le groupe a 33 ans d'existence battant ainsi le record de longévité. Peu de groupe en Algérie peuvent se targuer d'avoir réalisé un tel parcours. Tagrawla du reste vient de sortir chez Izem son 4e album (comportant 10 titres) intitulé «Achougher» (Pourquoi).
Pour le trio formant Tagrawla : Idir, Omar et Belaïd, «les chanteurs kabyles ne doivent leur réussite qu'à eux-mêmes, s'ils ne s'imposent pas par eux-mêmes sur la scène artistique, il n'ont aucune chance de percer contrairement aux artistes des autres genres». Comment se porte la chanson kabyle ?
La question fatidique posée, les 3 chanteurs répondent en chœur «elle tient bon». Le secret de la longétivité du groupe, ils le résument dans ceci : «Ce qui casse un groupe, c'est l'argent ou les femmes» L.G.


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