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Lotfi Double Kanon pour la clôture
Festival culturel national pour musique de jeunes
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 07 - 2010

Pour l'ultime journée, mercredi dernier, le stade omnisports Hassouna Zerdani a vibré aux rythmes de Gnaoua Rihet Leblad d'Alger et du chanteur rappeur Lotfi Double Kanon, l'enfant terrible d'Annaba.
Pour l'ultime journée, mercredi dernier, le stade omnisports Hassouna Zerdani a vibré aux rythmes de Gnaoua Rihet Leblad d'Alger et du chanteur rappeur Lotfi Double Kanon, l'enfant terrible d'Annaba.
C'est le baisser de rideau sur le festival culturel national pour musique de jeunes (FCMNJ) d'Oum El Bouaghi. Désormais la ville replonge dans sa torpeur habituelle après 06 jours de fête et de délassement. Pour l'ultime journée, mercredi dernier, le stade omnisports Hassouna Zerdani a vibré aux rythmes de Gnaoua Rihet Leblad d'Alger et du chanteur rappeur Lotfi Double Kanon, l'enfant terrible d'Annaba. Initialement programmé, le ballet El Assala ne s'est pas produit. C'est donc Gnaoua Rihet Leblad (3e prix, festival gnaoua de Bechar 2008), qui a dû faire démarrer la soirée. Adepte d'une musique gnaouie « pure », n'usant que du goumbri (instrument à cordes traditionnel) et des karkabous (castagnettes), Gnaoua Rihet Leblad (littéralement senteur du pays) interprète le diwane d'Alger, le répertoire politico-religieux de la communauté gnaouie de la capitale, un répertoire élaboré par le regretté Mâalem Benaïssa. Pour Mbarka Allel, leader et fondateur du groupe, c'est « l'institution des festivals qui l'a encouragé à créer » en 2007 cette formation musicale qui réunit des musiciens issus de la communauté noire d'Alger (Belcourt dont Allel est issu, la Casbah et El Maquaria ) en y incluant deux éléments venus de Relizane. Rihet Leblad faisait bien sûr contraste avec Double Kanon qui a dû le relayer sur scène que ce soit sur le plan musical ou sur le plan vestimentaire. A la tenue subsaharienne très bien colorée ont succédé la tenue de sport et la casquette. Nourri de hip hop et R&B, Lotfi Double Kanon n'a pas tardé à enflammer une assistance très au fait dans le moindre détail des chansons de son cru. Car ici à Oum El Bouaghi, ce rappeur, compositeur et interprète, est très populaire. Ses thèmes de prédilection la satire des gouvernants et la dénonciation du chômage, la corruption et la malvie, l'ont hissé très haut dans le panthéon des jeunes, qui il faut le dire, sont venus en masse pour danser et hurler leur saoul. Les services de sécurité on eu maille à partir avec les spectateurs qui ont jeté des projectiles sur la pelouse pour protester contre l'interdiction qui leur a été faite d'accéder à la piste. On a même frôlé le pire, quand des projectiles allumés, en fait de véritables torches, ont atterri sur le tartan. Il s'en est fallu de peu qu'un incendie se déclare et prenne sur la pelouse esthétique et la bâche qui la recouvrait. Lotfi Double Kanon essaye de calmer le jeu comme il peut. « Laissez-les se défouler » lance-t-il à l'adresse des agents de l'ordre. Certains spectateurs ont réussi à s'infiltrer entre les mailles du cordon policier pour aller faire l'accolade à Double Kanon. Le public littéralement en transes reprend en chœur le contenu de ses titres notamment « Bled mikey », « Gaada fil blad », « Mabrouk ya masser » et « Houkouma ». Ce fut un concert hard avec beaucoup de danse de la part du rappeur qui a subjugué la galerie. Mais Double Kanon aura le moment venu toutes les difficultés du monde à quitter l'enceinte du stade. Une partie du public surexcité s'est massé à la sortie et a tenté d'approcher l'artiste. Devant le refus de la police, il s'en est suivi des jets de pierres qui ont contraint celle-ci à se protéger de boucliers. Double Kanon quittera finalement les lieux sous escorte policière blindée.
C'est le baisser de rideau sur le festival culturel national pour musique de jeunes (FCMNJ) d'Oum El Bouaghi. Désormais la ville replonge dans sa torpeur habituelle après 06 jours de fête et de délassement. Pour l'ultime journée, mercredi dernier, le stade omnisports Hassouna Zerdani a vibré aux rythmes de Gnaoua Rihet Leblad d'Alger et du chanteur rappeur Lotfi Double Kanon, l'enfant terrible d'Annaba. Initialement programmé, le ballet El Assala ne s'est pas produit. C'est donc Gnaoua Rihet Leblad (3e prix, festival gnaoua de Bechar 2008), qui a dû faire démarrer la soirée. Adepte d'une musique gnaouie « pure », n'usant que du goumbri (instrument à cordes traditionnel) et des karkabous (castagnettes), Gnaoua Rihet Leblad (littéralement senteur du pays) interprète le diwane d'Alger, le répertoire politico-religieux de la communauté gnaouie de la capitale, un répertoire élaboré par le regretté Mâalem Benaïssa. Pour Mbarka Allel, leader et fondateur du groupe, c'est « l'institution des festivals qui l'a encouragé à créer » en 2007 cette formation musicale qui réunit des musiciens issus de la communauté noire d'Alger (Belcourt dont Allel est issu, la Casbah et El Maquaria ) en y incluant deux éléments venus de Relizane. Rihet Leblad faisait bien sûr contraste avec Double Kanon qui a dû le relayer sur scène que ce soit sur le plan musical ou sur le plan vestimentaire. A la tenue subsaharienne très bien colorée ont succédé la tenue de sport et la casquette. Nourri de hip hop et R&B, Lotfi Double Kanon n'a pas tardé à enflammer une assistance très au fait dans le moindre détail des chansons de son cru. Car ici à Oum El Bouaghi, ce rappeur, compositeur et interprète, est très populaire. Ses thèmes de prédilection la satire des gouvernants et la dénonciation du chômage, la corruption et la malvie, l'ont hissé très haut dans le panthéon des jeunes, qui il faut le dire, sont venus en masse pour danser et hurler leur saoul. Les services de sécurité on eu maille à partir avec les spectateurs qui ont jeté des projectiles sur la pelouse pour protester contre l'interdiction qui leur a été faite d'accéder à la piste. On a même frôlé le pire, quand des projectiles allumés, en fait de véritables torches, ont atterri sur le tartan. Il s'en est fallu de peu qu'un incendie se déclare et prenne sur la pelouse esthétique et la bâche qui la recouvrait. Lotfi Double Kanon essaye de calmer le jeu comme il peut. « Laissez-les se défouler » lance-t-il à l'adresse des agents de l'ordre. Certains spectateurs ont réussi à s'infiltrer entre les mailles du cordon policier pour aller faire l'accolade à Double Kanon. Le public littéralement en transes reprend en chœur le contenu de ses titres notamment « Bled mikey », « Gaada fil blad », « Mabrouk ya masser » et « Houkouma ». Ce fut un concert hard avec beaucoup de danse de la part du rappeur qui a subjugué la galerie. Mais Double Kanon aura le moment venu toutes les difficultés du monde à quitter l'enceinte du stade. Une partie du public surexcité s'est massé à la sortie et a tenté d'approcher l'artiste. Devant le refus de la police, il s'en est suivi des jets de pierres qui ont contraint celle-ci à se protéger de boucliers. Double Kanon quittera finalement les lieux sous escorte policière blindée.


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