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«Il faut sauver l'Algérie du cancer de la corruption»
Djamel Benabdessalam, secrétaire général d'El Islah 
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 07 - 2010

Le mouvement El Islah vient de tirer la sonnette d'alarme et considère que le phénomène de la corruption ainsi que d'autres fléaux ont atteint de graves proportions qui menacent les fondements de l'Etat. Le secrétaire général de ce mouvement, Djamel Benabdessalam, a brossé, hier, un sombre tableau sur la situation dans le pays allant même jusqu'a assimiler la corruption à un «séisme dévastateur». «Ce qui se passe aujourd'hui en Algérie ne peut être considéré comme un simple phénomène de corruption, mais c'est un véritable séisme qui dévaste tout : l'économie, les fondements de l'Etat, la cohésion de la société, l'image de l'Algérie ainsi que la crédibilité des institutions de l'Etat »  a, en effet, souligné Djamel Benabdessalam qui dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux du deuxième colloque du mouvement dédié au défunt Mouloud Kassem Naït Belkacem. N' y allant pas avec le dos de la cuillère le premier responsable du mouvement El Islah estime que « le pouvoir est plutôt appelé à décréter l'état d'urgence et la mobilisation générale pour sauver l'Etat du cancer de la corruption au lieu de maintenir l'état d'urgence en vigueur depuis deux décennies et qui a étouffé les libertés et réduit le champ de l'action politique, syndicale et sociale ». L'orateur s'est interrogé, par la suite, sur le rôle des institutions de contrôle, quasi impuissantes, alors que des sommes colossales en milliards sonnants et trébuchants sont détournées dans une totale impunité. Pour sortir de cette ornière le secrétaire général d'El Islah soutient que « le temps est venu pour les patriotes de ce pays de s'opposer à cette mafia politico-financière qui n'a épargné aucun secteur ». El Islah a réitéré aussi, par la voix de son secrétaire général, son appel à d'autres forces politiques à contribuer à la « poursuite de la consolidation du processus democratique ». Djamal Benabdessalam, appelé aussi à mettre un terme à ce qu'il qualifie de «verrouillage de la scène politique » qui, a-t-il ajouté, « ne sert nullement les intérêts du pays ». Il en appelle aussi à la nécessité d'aller jusqu'au bout concernant le projet de loi criminalisant le colonialisme et, par conséquent, considère que la France doit présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. A propos justement de ce projet de loi il faut dire que le flou persiste, notamment au niveau de l'APN dont le bureau n'a pas apparemment l'intention de soumettre ce texte, signé par 120 députés, à l'appréciation de la plénière. Le gouvernement, à qui le projet de loi a été soumis, n'a pas émis d'avis, à tout le moins officiellement et de manière publique. Car, à en croire certaines informations, l'exécutif aurait présenté au bureau de l'APN les raisons de son rejet de ce projet de loi.
Le mouvement El Islah vient de tirer la sonnette d'alarme et considère que le phénomène de la corruption ainsi que d'autres fléaux ont atteint de graves proportions qui menacent les fondements de l'Etat. Le secrétaire général de ce mouvement, Djamel Benabdessalam, a brossé, hier, un sombre tableau sur la situation dans le pays allant même jusqu'a assimiler la corruption à un «séisme dévastateur». «Ce qui se passe aujourd'hui en Algérie ne peut être considéré comme un simple phénomène de corruption, mais c'est un véritable séisme qui dévaste tout : l'économie, les fondements de l'Etat, la cohésion de la société, l'image de l'Algérie ainsi que la crédibilité des institutions de l'Etat »  a, en effet, souligné Djamel Benabdessalam qui dans une allocution prononcée à l'ouverture des travaux du deuxième colloque du mouvement dédié au défunt Mouloud Kassem Naït Belkacem. N' y allant pas avec le dos de la cuillère le premier responsable du mouvement El Islah estime que « le pouvoir est plutôt appelé à décréter l'état d'urgence et la mobilisation générale pour sauver l'Etat du cancer de la corruption au lieu de maintenir l'état d'urgence en vigueur depuis deux décennies et qui a étouffé les libertés et réduit le champ de l'action politique, syndicale et sociale ». L'orateur s'est interrogé, par la suite, sur le rôle des institutions de contrôle, quasi impuissantes, alors que des sommes colossales en milliards sonnants et trébuchants sont détournées dans une totale impunité. Pour sortir de cette ornière le secrétaire général d'El Islah soutient que « le temps est venu pour les patriotes de ce pays de s'opposer à cette mafia politico-financière qui n'a épargné aucun secteur ». El Islah a réitéré aussi, par la voix de son secrétaire général, son appel à d'autres forces politiques à contribuer à la « poursuite de la consolidation du processus democratique ». Djamal Benabdessalam, appelé aussi à mettre un terme à ce qu'il qualifie de «verrouillage de la scène politique » qui, a-t-il ajouté, « ne sert nullement les intérêts du pays ». Il en appelle aussi à la nécessité d'aller jusqu'au bout concernant le projet de loi criminalisant le colonialisme et, par conséquent, considère que la France doit présenter ses excuses au peuple algérien pour les crimes commis durant la longue nuit coloniale. A propos justement de ce projet de loi il faut dire que le flou persiste, notamment au niveau de l'APN dont le bureau n'a pas apparemment l'intention de soumettre ce texte, signé par 120 députés, à l'appréciation de la plénière. Le gouvernement, à qui le projet de loi a été soumis, n'a pas émis d'avis, à tout le moins officiellement et de manière publique. Car, à en croire certaines informations, l'exécutif aurait présenté au bureau de l'APN les raisons de son rejet de ce projet de loi.

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