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Journée d'un Milévien
Ambiance Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2010

Du nord au sud, et d'est en ouest de la ville de Mila, hommes, femmes et enfants, qui pour l'obtention de documents administratifs, qui pour l'achat de denrées alimentaires, qui pour changer d'air et "tuer" le temps en ces journées de jeûne, ne cessent à longueur de journée de sillonner les artères de la ville à la recherche de "l'introuvable" et de bonnes surprises. Tous les lieux sont pratiquement envahis par des hordes humaines venues de tous les coins. Il est difficile de circuler ; les piétons éprouvent des difficultés pour marcher, les trottoirs étant occupés par l'étalage de marchandises en tous genres. La chaussée, quant à elle, est occupée par les automobilistes, dont le nombre dépasse l'entendement. C'est à croire que le nombre de véhicules dépasse de loin celui des hommes. Palabres, disputes et bagarres pour un rien marquent le quotidien du Ramadan de cette année, et ce n'est que vers les coups de 18 heures que la ville commence à se vider, une fois les visiteurs d'un jour partis.
Tout se vend et tout s'achète, qu'importent les prix. Et à voir ces individus chargés de provisions, l'on se demande si vraiment il y a des riches et des pauvres. Devant les boucheries, les étals des marchands de fruits et légumes, les boulangeries, les crémeries, les pâtisseries et les limonadiers, les bousculades et les queues font légion. Aussi, il faut user de coudes et de piétinement pour se faire servir. "Ils sont tous riches !" "D'où sortent-ils tout cet argent, ils ne se privent de rien du tout"… sont des expressions qui reviennent sur toutes les lèvres.
A même le sol, sur des étals de fortune, sans aucune mesure d'hygiène, tout se vend comme des petits-pains. Rien ne semble arrêter les envies culinaires des jeûneurs qui achètent tous azimuts pour ensuite, une fois l'heure du f'tour arrivée, ne goûtent même pas à ce qu'ils ont ramené comme nourriture du marché. Et tout, malheureusement, ira remplir les poubelles et nourrir les rats et les moustiques. Le Ramadhan, comme l'explique si bien un adage bien de chez nous, est vraiment le mois des "envies" des hommes. Il faut les voir et les entendre parler de leurs "envies" pour comprendre le sens de cet adage.
Z. A.
Du nord au sud, et d'est en ouest de la ville de Mila, hommes, femmes et enfants, qui pour l'obtention de documents administratifs, qui pour l'achat de denrées alimentaires, qui pour changer d'air et "tuer" le temps en ces journées de jeûne, ne cessent à longueur de journée de sillonner les artères de la ville à la recherche de "l'introuvable" et de bonnes surprises. Tous les lieux sont pratiquement envahis par des hordes humaines venues de tous les coins. Il est difficile de circuler ; les piétons éprouvent des difficultés pour marcher, les trottoirs étant occupés par l'étalage de marchandises en tous genres. La chaussée, quant à elle, est occupée par les automobilistes, dont le nombre dépasse l'entendement. C'est à croire que le nombre de véhicules dépasse de loin celui des hommes. Palabres, disputes et bagarres pour un rien marquent le quotidien du Ramadan de cette année, et ce n'est que vers les coups de 18 heures que la ville commence à se vider, une fois les visiteurs d'un jour partis.
Tout se vend et tout s'achète, qu'importent les prix. Et à voir ces individus chargés de provisions, l'on se demande si vraiment il y a des riches et des pauvres. Devant les boucheries, les étals des marchands de fruits et légumes, les boulangeries, les crémeries, les pâtisseries et les limonadiers, les bousculades et les queues font légion. Aussi, il faut user de coudes et de piétinement pour se faire servir. "Ils sont tous riches !" "D'où sortent-ils tout cet argent, ils ne se privent de rien du tout"… sont des expressions qui reviennent sur toutes les lèvres.
A même le sol, sur des étals de fortune, sans aucune mesure d'hygiène, tout se vend comme des petits-pains. Rien ne semble arrêter les envies culinaires des jeûneurs qui achètent tous azimuts pour ensuite, une fois l'heure du f'tour arrivée, ne goûtent même pas à ce qu'ils ont ramené comme nourriture du marché. Et tout, malheureusement, ira remplir les poubelles et nourrir les rats et les moustiques. Le Ramadhan, comme l'explique si bien un adage bien de chez nous, est vraiment le mois des "envies" des hommes. Il faut les voir et les entendre parler de leurs "envies" pour comprendre le sens de cet adage.
Z. A.


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