Le Centre for Global Energy Studies (CGES) a estimé, lundi, dans son rapport mensuel que le prix du baril de pétrole, situé dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars, satisfait les pays producteurs, mais pourrait plomber la demande énergétique et peser sur la reprise économique mondiale. "Pour le moment, l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est en position de maintenir les prix du pétrole au niveau qu'elle souhaite" et qui correspond au niveau actuel du marché, "mais cela représente un coût", a averti le cabinet, fondé à Londres par l'ancien ministre saoudien du Pétrole, cheïkh Zaki Yamani. "Ce coût, c'est que la reprise de l'économie mondiale s'opérera à un rythme plus lent, et que le marché du pétrole se développera moins rapidement que cela n'aurait été le cas avec des prix (du brut) plus modérés", a ajouté CGES. Les inquiétudes sur un possible ralentissement de la croissance économique, qui pèserait sur les perspectives de la demande mondiale de pétrole au deuxième semestre 2010, se sont ravivées ces dernières semaines, a fait observer à cet égard le cabinet. Selon le cabinet, "des prix entre 70 et 80 dollars sont confortables pour les pays producteurs, et également pour l'industrie pétrolière, qui se trouve capable de s'engager dans de nouveaux projets complexes qui compenseront un recul (de la production) sur les champs plus anciens". Le cabinet est convaincu, en outre, que "ce niveau de prix apparaît également acceptable pour les gouvernements des principaux pays consommateurs, dans la mesure où ces prix élevés les aident à réaliser leurs objectifs environnementaux". Pour CGES, en revanche, "le seul groupe pour lequel de tels prix ne conviennent pas, ce sont les consommateurs eux-mêmes, individus et entreprises, qui sont contraints d'acheter de quoi chauffer leurs maisons, faire tourner leurs appareils, rouler leurs véhicules et marcher leurs usines". Le Centre for Global Energy Studies (CGES) a estimé, lundi, dans son rapport mensuel que le prix du baril de pétrole, situé dans une fourchette comprise entre 70 et 80 dollars, satisfait les pays producteurs, mais pourrait plomber la demande énergétique et peser sur la reprise économique mondiale. "Pour le moment, l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) est en position de maintenir les prix du pétrole au niveau qu'elle souhaite" et qui correspond au niveau actuel du marché, "mais cela représente un coût", a averti le cabinet, fondé à Londres par l'ancien ministre saoudien du Pétrole, cheïkh Zaki Yamani. "Ce coût, c'est que la reprise de l'économie mondiale s'opérera à un rythme plus lent, et que le marché du pétrole se développera moins rapidement que cela n'aurait été le cas avec des prix (du brut) plus modérés", a ajouté CGES. Les inquiétudes sur un possible ralentissement de la croissance économique, qui pèserait sur les perspectives de la demande mondiale de pétrole au deuxième semestre 2010, se sont ravivées ces dernières semaines, a fait observer à cet égard le cabinet. Selon le cabinet, "des prix entre 70 et 80 dollars sont confortables pour les pays producteurs, et également pour l'industrie pétrolière, qui se trouve capable de s'engager dans de nouveaux projets complexes qui compenseront un recul (de la production) sur les champs plus anciens". Le cabinet est convaincu, en outre, que "ce niveau de prix apparaît également acceptable pour les gouvernements des principaux pays consommateurs, dans la mesure où ces prix élevés les aident à réaliser leurs objectifs environnementaux". Pour CGES, en revanche, "le seul groupe pour lequel de tels prix ne conviennent pas, ce sont les consommateurs eux-mêmes, individus et entreprises, qui sont contraints d'acheter de quoi chauffer leurs maisons, faire tourner leurs appareils, rouler leurs véhicules et marcher leurs usines".