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Des familles du sud sur la corniche
El Kala, Ramadhan
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 09 - 2010

Même en ce mois de Ramadhan, la ville d'El-Kala garde encore ses estivants. Ces derniers, vu la chaleur qui caractérise les régions du Sud, ont préféré passé leur mois de Ramadhan au niveau de cette ville. Ces estivants de derniers jours on les trouve, juste après la rupture du jeûne, sur la corniche kaloise.
Même en ce mois de Ramadhan, la ville d'El-Kala garde encore ses estivants. Ces derniers, vu la chaleur qui caractérise les régions du Sud, ont préféré passé leur mois de Ramadhan au niveau de cette ville. Ces estivants de derniers jours on les trouve, juste après la rupture du jeûne, sur la corniche kaloise.
Nous avons enregistré la présence de plusieurs familles qui profitent de la fraîcheur, mais qui détestent le taux très élevé de l'humidité. «La veille c'était infernal», nous confie un groupe de jeunes assis au bord de l'eau. La vague de chaleur, vu le changement climatique enregistré à travers le monde, n'a épargné aucune région du globe. Par ailleurs, notons que la commune d'El-Kala, située sur le littoral tarfinois, dispose d'une chaîne de plages, dont celles qui viennent d'être nouvellement créées, dont le Montagnier, Aouinette, etc, qui sont très prisées par les estivants. Sa population en zone urbaine ne dépasse guère les trente mille habitants, tirant sa subsistance de vie de l'exploitation halieutique. El-Kala, appelée dans un temps lointain Tounèze, est aussi un petit port de plaisance. Elle attend la concrétisation du port de pêche, dont les travaux sont en cours. Elle symbolise aussi à merveille le déroulement des peuples. Plusieurs civilisations se sont succédé sur ce rivage africain ayant des atouts indéniables. Autrefois, elle était un comptoir économique et courtisée par les négoces venant d'Asie, d'Europe et de l'Afrique qui y tiraient des dividendes en exploitant une des meilleures de ses ressources : le corail. Aujourd'hui, le nombre des habitants autochtones s'est rétrécit comme une peau de chagrin et on a tendance  à jetter aux oubliettes les bonnes habitudes propres aux habitants de cette ville. On raconte qu'il y avait plus d'une dizaine de comptoirs. Napoléon Sasson a implanté sa forteresse du côté de la vieille Calle. Les ruines persistent encore. La ville balnéaire d'El- Kala est une admirable région qui regroupe plusieurs petits villages où il fait bon vivre au milieu de cette végétation verdoyante toute l'année et des gazouillements d'oiseaux, car nulle contrée n'offre avec autant d'intensité toutes les séductions d'une terre combattante à souhait. La douceur exquise du climat méditerranéen est bien supérieure aux autres sites situés tout au long du territoire national long de 1.200 km. Elle dispose des meilleures plages prisées par les estivants venant d'El-Oued, Biskra, Khenchela et bien d'autres villes encore. La beauté, la diversité des paysages et des sites environnants, l'exotisme et le pittoresque propre à une région touristique par  excellence, sans oublier l'intérêt qui s'attache aux civilisations disparues a tout un passé prodigieusement riche en souvenirs. Des  dizaines de pieds nostalgiques y séjournent  chaque année, «du mois de mars jusqu'au mois de septembre». Mais elle est trahie par la gestion de ses affaires quotidiennes ; elle es livrée à elle-même. Ce havre de paix ayant une population accueillante et hospitalière mérite-t-il un tel sort ? Espérons que les choses changent dans peu de temps et que ceux qui ont pris en main sa destinée se ressaisissent.
Nous avons enregistré la présence de plusieurs familles qui profitent de la fraîcheur, mais qui détestent le taux très élevé de l'humidité. «La veille c'était infernal», nous confie un groupe de jeunes assis au bord de l'eau. La vague de chaleur, vu le changement climatique enregistré à travers le monde, n'a épargné aucune région du globe. Par ailleurs, notons que la commune d'El-Kala, située sur le littoral tarfinois, dispose d'une chaîne de plages, dont celles qui viennent d'être nouvellement créées, dont le Montagnier, Aouinette, etc, qui sont très prisées par les estivants. Sa population en zone urbaine ne dépasse guère les trente mille habitants, tirant sa subsistance de vie de l'exploitation halieutique. El-Kala, appelée dans un temps lointain Tounèze, est aussi un petit port de plaisance. Elle attend la concrétisation du port de pêche, dont les travaux sont en cours. Elle symbolise aussi à merveille le déroulement des peuples. Plusieurs civilisations se sont succédé sur ce rivage africain ayant des atouts indéniables. Autrefois, elle était un comptoir économique et courtisée par les négoces venant d'Asie, d'Europe et de l'Afrique qui y tiraient des dividendes en exploitant une des meilleures de ses ressources : le corail. Aujourd'hui, le nombre des habitants autochtones s'est rétrécit comme une peau de chagrin et on a tendance  à jetter aux oubliettes les bonnes habitudes propres aux habitants de cette ville. On raconte qu'il y avait plus d'une dizaine de comptoirs. Napoléon Sasson a implanté sa forteresse du côté de la vieille Calle. Les ruines persistent encore. La ville balnéaire d'El- Kala est une admirable région qui regroupe plusieurs petits villages où il fait bon vivre au milieu de cette végétation verdoyante toute l'année et des gazouillements d'oiseaux, car nulle contrée n'offre avec autant d'intensité toutes les séductions d'une terre combattante à souhait. La douceur exquise du climat méditerranéen est bien supérieure aux autres sites situés tout au long du territoire national long de 1.200 km. Elle dispose des meilleures plages prisées par les estivants venant d'El-Oued, Biskra, Khenchela et bien d'autres villes encore. La beauté, la diversité des paysages et des sites environnants, l'exotisme et le pittoresque propre à une région touristique par  excellence, sans oublier l'intérêt qui s'attache aux civilisations disparues a tout un passé prodigieusement riche en souvenirs. Des  dizaines de pieds nostalgiques y séjournent  chaque année, «du mois de mars jusqu'au mois de septembre». Mais elle est trahie par la gestion de ses affaires quotidiennes ; elle es livrée à elle-même. Ce havre de paix ayant une population accueillante et hospitalière mérite-t-il un tel sort ? Espérons que les choses changent dans peu de temps et que ceux qui ont pris en main sa destinée se ressaisissent.


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