L'Algérie, une voix écoutée et respectée par ses pairs, a pris la défense des causes justes    ''Fin février 2026'', dernier délai pour la réception du projet de raccordement à la station de dessalement d'eau de mer    Le P-dg de Sonatrach inaugure de nouveaux projets et équipements    Le câble sous-marin en fibre optique «Medusa» au point d'atterrissement mis en service «fin 2026»    Hidaoui préside l'ouverture de la 17e édition    Des dizaines de colons israéliens, escortés par la police d'occupation, profanent la mosquée Al-Aqsa    La vallée du Jourdain et la région de Ramallah ciblées par de nouvelles incursions    CAN-2025 : Une victoire marocaine au goût d'inachevé face aux Comoriens    La JSEB creuse l'écart, l'USB prend le large    Les membres du directoire connus    2,7 milliards DA pour les équipements publics accompagnant les programmes de logement    Un plan de développement pour moderniser la ville    Une arme à feu et de la cocaïne récupérés    Plus que deux semaines avant la clôture du concours    Le 7e art arabe se réinvente à travers des regards féminins    Fayçal Barkat présente «Touches», sa nouvelle exposition    Les militants du parti TAJ réunis en conférence politique    Lettre ouverte À Monsieur le président du Tribunal de la circonscription de Sidi M'hamed    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Des traditions dans les Provinces du sud
Ramadhan au Maroc
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 09 - 2010

La population des provinces du Sud vit, à sa manière, le mois de Ramadhan dans une ambiance de spiritualité, de piété et de fraternité, en affichant, sur fond de solidarité et d'entraide, un profond attachement à ses propres coutumes et traditions, tout en puisant dans le meilleur du patrimoine culturel et religieux pour agrémenter ses soirées en ce mois béni, reflétant quelques facettes de l'héritage et des spécificités socioculturelles inhérentes aux habitants du Sahara marocain.
La population des provinces du Sud vit, à sa manière, le mois de Ramadhan dans une ambiance de spiritualité, de piété et de fraternité, en affichant, sur fond de solidarité et d'entraide, un profond attachement à ses propres coutumes et traditions, tout en puisant dans le meilleur du patrimoine culturel et religieux pour agrémenter ses soirées en ce mois béni, reflétant quelques facettes de l'héritage et des spécificités socioculturelles inhérentes aux habitants du Sahara marocain.
Les différentes activités initiées durant ce mois sacré par les populations locales s'illustrent par le chevauchement de plusieurs activités à caractère religieux ou de divertissement, jalousement conservées et transmises de génération en génération, témoignant de la richesse des traditions et des rites marocains observés dans les différentes régions du Royaume en ce mois de bénédiction.
L'aspect saillant et prédominant des veillées du Ramadhan dans ces provinces est cette omniprésence de l'animation nocturne à l'intérieur des foyers comme dans les nombreuses artères et sur les places publiques, créant ainsi une ambiance conviviale et chaleureuse qui atteste du grand respect que vouent tous les Marocains au mois sacré de Ramadhan.
Pour une bonne partie de la gent féminine, ce mois offre l'occasion de se réunir, dans la soirée, autour du jeu populaire appelé "Sig" qui se déroule généralement sur un amas de sable d'une hauteur de 60 centimètres et ayant la forme d'une bosse de chameau présentant deux versants opposés (appelé Libra).
Le Sig se joue au moyen de Sigat, bâtonnets de 30 à 40 centimètres de longueur, au nombre de 8 et aux facettes colorées et avec des parties arrières lisses et monocolores, ainsi que des cailloux, le tout sur fond de joutes orales entre les deux équipes en compétition.
En ce mois de piété et de solidarité, les populations locales tiennent à renouer et à consolider leurs liens familiaux et amicaux en organisant des visites pour se retrouver et discuter de sujets divers, des heures durant, autour du traditionnel thé sahraoui, dont la préparation se fait selon un cérémonial précis et authentique.
Durant le Ramadhan, les mosquées connaissent une intense animation caractérisée par une grande affluence des fidèles qui s'y rendent pour accomplir leurs prières, notamment les "Tarawihs" dans une atmosphère de recueillement et de piété, le tout baigné dans l'odeur agréable des encens (b'khour).
Quant aux marchés et souks des villes du Sud, ils prennent des couleurs variées et dégagent des senteurs et parfums particuliers qui attirent de nombreux visiteurs venus faire leurs emplettes et s'approvisionner en toutes sortes de produits.
Pendant ce mois béni, l'on assiste également à l'apparition de plusieurs activités "saisonnières", proposant, aux côtés des étals des marchés, un éventail de produits dont les différentes épices et autres ingrédients, des variétés de dattes, des fruits, légumes, gâteaux, pains et autres sucreries traditionnels. Au marché municipal de Dakhla, par exemple, le décor des lieux a profondément changé avec le mois de Ramadhan qui entraîne de nouvelles habitudes tant chez les vendeurs que chez les clients.
Toujours fidèles à leurs traditions culinaires, les populations locales aiment toutefois innover en prêtant certains plats à la gastronomie moderne pour garnir davantage la table du f'tour.
A cet égard, d'aucuns estiment que les traditions culinaires du Ramadhan dans les provinces du Sud ont changé et plus particulièrement la Meida du f'tour, en raison de la richesse et de la diversité culinaires et autres habitudes alimentaires qui ont gagné toutes les régions du Royaume.
Par le passé, du temps où la région était constituée de familles d'éleveurs transhumants ou de commerçants, la consistance du repas du mois de jeûne tournait invariablement et systématiquement autour de la soupe blanche "smida", de Dchicha et des dattes, ainsi que le traditionnel thé sahraoui et le lait camelin, les boissons les plus prisées chez les habitants des provinces du sud du Maroc.
Le repas du S'hour se résumait à "Belghman", repas à base d'orge et d'eau mélangée au sucre. Occasionnellement, le S'hour est constitué de viande de chameaux cuite dans l'eau sans épices.
"A l'exception de la soupe, de Dchicha, du Maroc (repas formé de riz avec viande ou poisson), T'bikha et Afchai, les autres menus traditionnels comme Belghman, Zomit, Laayche, Tidkit, Tichtar, ne sont presque plus sollicités par les habitants locaux", fait observer un Sahraoui.
Aujourd'hui, en sus des incontournables lait et dattes, la table de la rupture du jeûne comporte toute une variété d'aliments et de produits. Le développement des provinces du Sud, la floraison des marchés et autres souks locaux, l'adoption du mode de vie citadin, la sédentarisation des populations locales et l'amélioration des conditions de vie des citoyens ont été pour beaucoup dans les changements des habitudes culinaires et rituels locaux.
La radio, la télévision, les journaux et même l'Internet et le recours aux livres de cuisine ont également contribué à l'évolution des habitudes culinaire dans le sud, relèvent des habitants de la région.
A l'instar des habitants des différentes régions du Royaume, la population sahraouie redouble d'efforts en ce mois en revivifiant les traditions d'antan pour accueillir comme il se doit cet "hôte d'exception" qu'est le Ramadhan et que d'aucuns qualifient de mois de la ferveur, de la Baraka et de l'abondance.
Source CASA free
Les différentes activités initiées durant ce mois sacré par les populations locales s'illustrent par le chevauchement de plusieurs activités à caractère religieux ou de divertissement, jalousement conservées et transmises de génération en génération, témoignant de la richesse des traditions et des rites marocains observés dans les différentes régions du Royaume en ce mois de bénédiction.
L'aspect saillant et prédominant des veillées du Ramadhan dans ces provinces est cette omniprésence de l'animation nocturne à l'intérieur des foyers comme dans les nombreuses artères et sur les places publiques, créant ainsi une ambiance conviviale et chaleureuse qui atteste du grand respect que vouent tous les Marocains au mois sacré de Ramadhan.
Pour une bonne partie de la gent féminine, ce mois offre l'occasion de se réunir, dans la soirée, autour du jeu populaire appelé "Sig" qui se déroule généralement sur un amas de sable d'une hauteur de 60 centimètres et ayant la forme d'une bosse de chameau présentant deux versants opposés (appelé Libra).
Le Sig se joue au moyen de Sigat, bâtonnets de 30 à 40 centimètres de longueur, au nombre de 8 et aux facettes colorées et avec des parties arrières lisses et monocolores, ainsi que des cailloux, le tout sur fond de joutes orales entre les deux équipes en compétition.
En ce mois de piété et de solidarité, les populations locales tiennent à renouer et à consolider leurs liens familiaux et amicaux en organisant des visites pour se retrouver et discuter de sujets divers, des heures durant, autour du traditionnel thé sahraoui, dont la préparation se fait selon un cérémonial précis et authentique.
Durant le Ramadhan, les mosquées connaissent une intense animation caractérisée par une grande affluence des fidèles qui s'y rendent pour accomplir leurs prières, notamment les "Tarawihs" dans une atmosphère de recueillement et de piété, le tout baigné dans l'odeur agréable des encens (b'khour).
Quant aux marchés et souks des villes du Sud, ils prennent des couleurs variées et dégagent des senteurs et parfums particuliers qui attirent de nombreux visiteurs venus faire leurs emplettes et s'approvisionner en toutes sortes de produits.
Pendant ce mois béni, l'on assiste également à l'apparition de plusieurs activités "saisonnières", proposant, aux côtés des étals des marchés, un éventail de produits dont les différentes épices et autres ingrédients, des variétés de dattes, des fruits, légumes, gâteaux, pains et autres sucreries traditionnels. Au marché municipal de Dakhla, par exemple, le décor des lieux a profondément changé avec le mois de Ramadhan qui entraîne de nouvelles habitudes tant chez les vendeurs que chez les clients.
Toujours fidèles à leurs traditions culinaires, les populations locales aiment toutefois innover en prêtant certains plats à la gastronomie moderne pour garnir davantage la table du f'tour.
A cet égard, d'aucuns estiment que les traditions culinaires du Ramadhan dans les provinces du Sud ont changé et plus particulièrement la Meida du f'tour, en raison de la richesse et de la diversité culinaires et autres habitudes alimentaires qui ont gagné toutes les régions du Royaume.
Par le passé, du temps où la région était constituée de familles d'éleveurs transhumants ou de commerçants, la consistance du repas du mois de jeûne tournait invariablement et systématiquement autour de la soupe blanche "smida", de Dchicha et des dattes, ainsi que le traditionnel thé sahraoui et le lait camelin, les boissons les plus prisées chez les habitants des provinces du sud du Maroc.
Le repas du S'hour se résumait à "Belghman", repas à base d'orge et d'eau mélangée au sucre. Occasionnellement, le S'hour est constitué de viande de chameaux cuite dans l'eau sans épices.
"A l'exception de la soupe, de Dchicha, du Maroc (repas formé de riz avec viande ou poisson), T'bikha et Afchai, les autres menus traditionnels comme Belghman, Zomit, Laayche, Tidkit, Tichtar, ne sont presque plus sollicités par les habitants locaux", fait observer un Sahraoui.
Aujourd'hui, en sus des incontournables lait et dattes, la table de la rupture du jeûne comporte toute une variété d'aliments et de produits. Le développement des provinces du Sud, la floraison des marchés et autres souks locaux, l'adoption du mode de vie citadin, la sédentarisation des populations locales et l'amélioration des conditions de vie des citoyens ont été pour beaucoup dans les changements des habitudes culinaires et rituels locaux.
La radio, la télévision, les journaux et même l'Internet et le recours aux livres de cuisine ont également contribué à l'évolution des habitudes culinaire dans le sud, relèvent des habitants de la région.
A l'instar des habitants des différentes régions du Royaume, la population sahraouie redouble d'efforts en ce mois en revivifiant les traditions d'antan pour accueillir comme il se doit cet "hôte d'exception" qu'est le Ramadhan et que d'aucuns qualifient de mois de la ferveur, de la Baraka et de l'abondance.
Source CASA free


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.