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Soirée en hommage à l'artiste Haddad El-Djillali
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2010

Une soirée en hommage au musicien, chef d'orchestre et compositeur Haddad El-Djillali, décédé il y a vingt-cinq ans, a été organisée lundi au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Alger) par l'association artistique et culturelle "Le troisième millénaire".
"C'est un honneur pour notre association de rendre ce vibrant hommage à Haddad El-Djillali, un homme d'une grande valeur qui a enrichi le patrimoine national culturel par un grand nombre d'œuvres et qui a été à l'origine de la carrière d'un nombre important d'artistes", a indiqué à l'APS le président de l'association "Le troisième millénaire", le comédien Sid Ali Bensalem, mettant en exergue la carrière de l'artiste défunt.
"J'ai effectué de longues tournées à travers le territoire national avec Haddad El-Djillali et j'ai eu à apprécier aussi bien ses qualités humaines que professionnelles", a affirmé, de son côté, l'artiste Brahim Bahloul, président de l'association artistique "El Djazira", mettant en valeur "le talent, la rigueur dans le travail, la modestie et la gentillesse de cet homme de l'art qui a tant donné à la musique algérienne".
"Il était à la fois très sociable et très rigoureux avec les artistes de qui il exigeait une maîtrise parfaite du solfège", a confié Brahim Bahloul rappelant le succès que connaissait également Haddad El-Djillali auprès du public qui lui vouait "une grande admiration".
"Haddad El-Djillali faisait tout. Il composait la musique, écrivait les paroles et dirigeait l'orchestre. C'était une école", a relevé, pour sa part, le chanteur Mohamed Oujdi, rappelant que Haddad El-Djillali "a lancé de nombreux artistes, qui encore aujourd'hui, se souviennent avec une certaine émotion de cet artiste de talent et d'une grande générosité".
"Il dirigeait une troupe d'une quarantaine de musiciens et une chorale dont je faisais, au début, partie", a indiqué Oujdi qui a "tenu à rendre un grand hommage" à ce compositeur et chef d'orchestre qui a été à l'origine de sa carrière ainsi que celle de plusieurs autres artistes comme Mohamed Lamari, Driassa, Anissa, Djida, Abderrezak Bouguettaya et tant d'autres. "Je dois ma réussite dans la chanson à Haddad El-Djillali, qui a créé un genre musical répondant à ma personnalité. Il m'a composé la chanson "Ayamna el hiloua" qui a eu un énorme succès puisque le disque a été vendu à cinquante mille exemplaires", a confié l'artiste Lamari ajoutant : "C'était un artiste complet." La soirée, à laquelle a assisté sa fille Karima Haddad, qui s'est dit être "très émue par cet hommage", a été animée par une pléiade d'artistes de renom tels que Lamari, Oujdi, Nardjess ainsi que l'orchestre de l'association "El Djazira". Né le 14 septembre à Tablat (W. Médéa), Haddad El-Djillali a suivi des cours à l'école coranique puis l'école primaire de son quartier. A la fin de la Seconde guerre mondiale, il s'est installé à Alger avec son frère.
Ayant de grandes prédispositions musicales, il intègre la troupe de Abdelhamid Ababsa en qualité de chauffeur puis ayant été découvert par ce premier, il devint musicien, maniant avec dextérité son instrument fétiche, l'accordéon. Quelques années plus tard, il quittera la troupe de Abdelhamid Ababsa pour rejoindre l'Opéra d'Alger où il travaillera avec Mahieddine Bachtarzi.
L'artiste, qui épousera en 1954 la comédienne défunte Latifa, qu'il encouragera à embrasser une carrière de chanteuse, rejoindra en 1957 l'orchestre moderne de la radio dirigé par Mustapha Skandrani. Excellent musicien, compositeur et parolier, il dirigeait en plus l'orchestre de l'émission "Mene koul fen chouaya" dirigée par Habib Hachelaf. En 1958, il composera pour Fadéla Dziriya "Ana touiri" et pour Lamari trois chansons à succès, à savoir "Manstitchi", "Samoura" et "Djazairiya".
A l'indépendance du pays, il dirigera l'orchestre moderne de la radio avant de rejoindre le Théâtre national, créé en janvier 1963, et au sein duquel il occupera les fonctions de directeur artistique et chef d'orchestre.
Après un bref passage à la radio, il créa son propre orchestre avec lequel il réalisera plusieurs enregistrements de disques, notamment quelques titres de Hadj M'Hamed El Anka et Lamari. En 1966, il prend en charge l'orchestre de l'ensemble national de danses populaires (qui deviendra plus tard le Ballet national), pour lequel il créera la fresque "Farha wa zahwa" et dirigera l'orchestration de l'émission enfantine "Djenatou el atfal".
Il quittera le Théâtre national en 1971 et reprendra service à l'ex-Radio télévision algérienne (RTA) en qualité d'assistant de production.
Il continuera à composer et à diriger, de temps en temps, des enregistrements jusqu'au moment où, atteint par la maladie, il cessera toute activité en 1979.
Haddad El Djillali s'éteindra le 10 janvier 1985 à l'âge de 58 ans. APS
Une soirée en hommage au musicien, chef d'orchestre et compositeur Haddad El-Djillali, décédé il y a vingt-cinq ans, a été organisée lundi au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (Alger) par l'association artistique et culturelle "Le troisième millénaire".
"C'est un honneur pour notre association de rendre ce vibrant hommage à Haddad El-Djillali, un homme d'une grande valeur qui a enrichi le patrimoine national culturel par un grand nombre d'œuvres et qui a été à l'origine de la carrière d'un nombre important d'artistes", a indiqué à l'APS le président de l'association "Le troisième millénaire", le comédien Sid Ali Bensalem, mettant en exergue la carrière de l'artiste défunt.
"J'ai effectué de longues tournées à travers le territoire national avec Haddad El-Djillali et j'ai eu à apprécier aussi bien ses qualités humaines que professionnelles", a affirmé, de son côté, l'artiste Brahim Bahloul, président de l'association artistique "El Djazira", mettant en valeur "le talent, la rigueur dans le travail, la modestie et la gentillesse de cet homme de l'art qui a tant donné à la musique algérienne".
"Il était à la fois très sociable et très rigoureux avec les artistes de qui il exigeait une maîtrise parfaite du solfège", a confié Brahim Bahloul rappelant le succès que connaissait également Haddad El-Djillali auprès du public qui lui vouait "une grande admiration".
"Haddad El-Djillali faisait tout. Il composait la musique, écrivait les paroles et dirigeait l'orchestre. C'était une école", a relevé, pour sa part, le chanteur Mohamed Oujdi, rappelant que Haddad El-Djillali "a lancé de nombreux artistes, qui encore aujourd'hui, se souviennent avec une certaine émotion de cet artiste de talent et d'une grande générosité".
"Il dirigeait une troupe d'une quarantaine de musiciens et une chorale dont je faisais, au début, partie", a indiqué Oujdi qui a "tenu à rendre un grand hommage" à ce compositeur et chef d'orchestre qui a été à l'origine de sa carrière ainsi que celle de plusieurs autres artistes comme Mohamed Lamari, Driassa, Anissa, Djida, Abderrezak Bouguettaya et tant d'autres. "Je dois ma réussite dans la chanson à Haddad El-Djillali, qui a créé un genre musical répondant à ma personnalité. Il m'a composé la chanson "Ayamna el hiloua" qui a eu un énorme succès puisque le disque a été vendu à cinquante mille exemplaires", a confié l'artiste Lamari ajoutant : "C'était un artiste complet." La soirée, à laquelle a assisté sa fille Karima Haddad, qui s'est dit être "très émue par cet hommage", a été animée par une pléiade d'artistes de renom tels que Lamari, Oujdi, Nardjess ainsi que l'orchestre de l'association "El Djazira". Né le 14 septembre à Tablat (W. Médéa), Haddad El-Djillali a suivi des cours à l'école coranique puis l'école primaire de son quartier. A la fin de la Seconde guerre mondiale, il s'est installé à Alger avec son frère.
Ayant de grandes prédispositions musicales, il intègre la troupe de Abdelhamid Ababsa en qualité de chauffeur puis ayant été découvert par ce premier, il devint musicien, maniant avec dextérité son instrument fétiche, l'accordéon. Quelques années plus tard, il quittera la troupe de Abdelhamid Ababsa pour rejoindre l'Opéra d'Alger où il travaillera avec Mahieddine Bachtarzi.
L'artiste, qui épousera en 1954 la comédienne défunte Latifa, qu'il encouragera à embrasser une carrière de chanteuse, rejoindra en 1957 l'orchestre moderne de la radio dirigé par Mustapha Skandrani. Excellent musicien, compositeur et parolier, il dirigeait en plus l'orchestre de l'émission "Mene koul fen chouaya" dirigée par Habib Hachelaf. En 1958, il composera pour Fadéla Dziriya "Ana touiri" et pour Lamari trois chansons à succès, à savoir "Manstitchi", "Samoura" et "Djazairiya".
A l'indépendance du pays, il dirigera l'orchestre moderne de la radio avant de rejoindre le Théâtre national, créé en janvier 1963, et au sein duquel il occupera les fonctions de directeur artistique et chef d'orchestre.
Après un bref passage à la radio, il créa son propre orchestre avec lequel il réalisera plusieurs enregistrements de disques, notamment quelques titres de Hadj M'Hamed El Anka et Lamari. En 1966, il prend en charge l'orchestre de l'ensemble national de danses populaires (qui deviendra plus tard le Ballet national), pour lequel il créera la fresque "Farha wa zahwa" et dirigera l'orchestration de l'émission enfantine "Djenatou el atfal".
Il quittera le Théâtre national en 1971 et reprendra service à l'ex-Radio télévision algérienne (RTA) en qualité d'assistant de production.
Il continuera à composer et à diriger, de temps en temps, des enregistrements jusqu'au moment où, atteint par la maladie, il cessera toute activité en 1979.
Haddad El Djillali s'éteindra le 10 janvier 1985 à l'âge de 58 ans. APS


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