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Les bonnes feuilles
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 09 - 2010

«Justement, je viens de lire l'histoire du Comte Léon, le fils illégitime de Napoléon. Ce dernier ne pouvait pas avoir d'enfant avec Joséphine sa femme. Cette dernière lui reprocha sa stérilité puisqu'elle a déjà eu deux enfants d'un premier mariage, le problème ne devait venir d'elle. Pauline la sœur de l'empereur proposa à son frère d'essayer avec sa dame de compagnie; si cette dernière tombe enceinte, alors, le problème est résolu, sinon Napoléon devra se rendre à l'évidence et accepter sa stérilité.
Miracle ! La dame de compagnie tomba enceinte et mettra au monde un garçon. Mais Napoléon n'a jamais accepté de le reconnaître. Il le prénomma quand même Léon, la moitié de son prénom. Le Comte Léon, pendant toute la période où Napoléon vivait, n'avait pas à s'inquiéter de son avenir. Seulement voilà, après la mort de l'Empereur, il finira clochard, il arpenta tous les bistrots de Paris, ceux qui connaissaient son histoire lui payaient de temps en temps à boire jusqu'à ce qu'il meure dans l'anonymat complet. »
« Ce qui me rebute ce sont les préjugés, et la non acceptation de l'Autre. La tolérance c'est bien mais accepter l'Autre, aller vers lui est encore mieux. Quand j'étais petit, j'entendais souvent des gens mal informés dire que les femmes maghrébines sont dominées par leurs maris.
C'est très relatif. J'ai observé les mères marocaines, à commencer par la mienne, et j'ai constaté que contrairement aux idées reçues, ces dernières commandent dans le secret de leur cuisine. Les hommes font semblant de prendre des décisions. Elles élèvent leurs fils dans une culture de virilité, faite de violence, de mépris. Elles leur apprennent à n'aimer qu'une seule femme: elle, la mère. Elle est abusive, castratrice, sans doute un peu folle, mais n'abandonnera jamais ses enfants et son mari quoi qu'il advienne. En effet, certaines vérités sont quand même bonnes à dire et non l'inverse... ».
«…La religion est souvent dangereuse pour les ignorants et les analphabètes. Les musulmans du Maghreb en grande partie, surtout ceux qui ne savent pas écrire et lire l'arabe littéraire, ignorent ce que raconte le Coran.
En effet, quand ils prient, ils récitent les versets du Saint Livre appris par la mémoire. Ils sont incapables d'en expliquer une ligne. Ces musulmans pensent que toutes les autres religions sont mauvaises : Ceux qui les pratiquent sont des mécréants, des « kouffars », qui vont tous connaître les affres de l'Enfer après leur mort et n'iront au Paradis qu'après avoir expié leurs péchés. Tandis qu'eux ne connaîtront pas ce passage, juste parce qu'ils sont nés musulmans.
Le péché, ce mot m'a toujours fait rire, le mot « mensonge » aussi. Je pense à cette phrase de Jean Cocteau : «Je suis le mensonge qui dit la vérité. » Il avait raison, la vérité n'est qu'un mensonge qu'on n'a pas encore trouvé.»
«Justement, je viens de lire l'histoire du Comte Léon, le fils illégitime de Napoléon. Ce dernier ne pouvait pas avoir d'enfant avec Joséphine sa femme. Cette dernière lui reprocha sa stérilité puisqu'elle a déjà eu deux enfants d'un premier mariage, le problème ne devait venir d'elle. Pauline la sœur de l'empereur proposa à son frère d'essayer avec sa dame de compagnie; si cette dernière tombe enceinte, alors, le problème est résolu, sinon Napoléon devra se rendre à l'évidence et accepter sa stérilité.
Miracle ! La dame de compagnie tomba enceinte et mettra au monde un garçon. Mais Napoléon n'a jamais accepté de le reconnaître. Il le prénomma quand même Léon, la moitié de son prénom. Le Comte Léon, pendant toute la période où Napoléon vivait, n'avait pas à s'inquiéter de son avenir. Seulement voilà, après la mort de l'Empereur, il finira clochard, il arpenta tous les bistrots de Paris, ceux qui connaissaient son histoire lui payaient de temps en temps à boire jusqu'à ce qu'il meure dans l'anonymat complet. »
« Ce qui me rebute ce sont les préjugés, et la non acceptation de l'Autre. La tolérance c'est bien mais accepter l'Autre, aller vers lui est encore mieux. Quand j'étais petit, j'entendais souvent des gens mal informés dire que les femmes maghrébines sont dominées par leurs maris.
C'est très relatif. J'ai observé les mères marocaines, à commencer par la mienne, et j'ai constaté que contrairement aux idées reçues, ces dernières commandent dans le secret de leur cuisine. Les hommes font semblant de prendre des décisions. Elles élèvent leurs fils dans une culture de virilité, faite de violence, de mépris. Elles leur apprennent à n'aimer qu'une seule femme: elle, la mère. Elle est abusive, castratrice, sans doute un peu folle, mais n'abandonnera jamais ses enfants et son mari quoi qu'il advienne. En effet, certaines vérités sont quand même bonnes à dire et non l'inverse... ».
«…La religion est souvent dangereuse pour les ignorants et les analphabètes. Les musulmans du Maghreb en grande partie, surtout ceux qui ne savent pas écrire et lire l'arabe littéraire, ignorent ce que raconte le Coran.
En effet, quand ils prient, ils récitent les versets du Saint Livre appris par la mémoire. Ils sont incapables d'en expliquer une ligne. Ces musulmans pensent que toutes les autres religions sont mauvaises : Ceux qui les pratiquent sont des mécréants, des « kouffars », qui vont tous connaître les affres de l'Enfer après leur mort et n'iront au Paradis qu'après avoir expié leurs péchés. Tandis qu'eux ne connaîtront pas ce passage, juste parce qu'ils sont nés musulmans.
Le péché, ce mot m'a toujours fait rire, le mot « mensonge » aussi. Je pense à cette phrase de Jean Cocteau : «Je suis le mensonge qui dit la vérité. » Il avait raison, la vérité n'est qu'un mensonge qu'on n'a pas encore trouvé.»


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