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« Il n'y a jamais eu de censure »
Brahim Noual, conseiller artistique au TNA et directeur de l'ISMAS
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 09 - 2010

Brahim Noual, 54 ans, est conseiller artistique au TNA (Théâtre national algérien) et directeur de l'ISMAS (Institut supérieur des métiers des arts de spectacles et l'audiovisuel). Egalement universitaire, Brahim Noual est professeur dans le même institut. Il a occupé par le passé plusieurs fonctions dont celles de directeur de la culture de la wilaya d'Alger par intérim et de directeur de programmation au niveau de l'établissement Arts et Culture d'Alger. Cet homme de terrain et de réflexion a suivi une formation en post-graduation en ex-URSS et est diplômé de l'Ecole d'art dramatique de Bordj El Kiffan.
Pour Brahim Noual, enseignant du théâtre à l'Ismas et conseiller artistique de M'hamed Benguettaf directeur du TNA, le théâtre algérien amorce une phase de restructuration après qu'il eut traversé une période difficile qui a failli compromettre son existence. Selon lui, la décennie noire a pratiquement décimé les grandes figures de théâtre par l'effet conjugué des assassinats et du vieillissement de l'ancienne génération qui devait ainsi quitter la scène. « Ces figures, soutient-il, n'ont pas été remplacées, faute de formation, de prospective et faute de vision ». Pour lui, Rouiche, et d'autres, même s'ils sont morts de mort naturelle, n'ont pas été remplacés. Cette rupture a porté, selon lui, un préjudice énorme à l'institution. « Ça a fait, dit-il, une plaie béante au niveau du théâtre et de l'activité de l'action théâtrale. Nous nous sommes donc retrouvés devant un vide effarant, il n'y avait ni production ni répertoire, alors qu'une nouvelle génération était arrivée. C'est dire que les passerelles n'ont pas été jetées pour permettre aux gens de l'ISMAS ou de l'INADC de s'investir comme il se doit dans le théâtre ». La relance effective du 4e art, dira notre interlocuteur, ne se fera qu'en 2007, à l'occasion de la tenue de l'événement « Alger capitale de la culture arabe ». « Depuis lors, une étude a été menée et une perspective tracée, alors que la direction du théâtre et la direction de la promotion des arts se sont vues dotées chacune d'un organigramme» poursuit Brahim Noual. Et d'ajouter : « Cette dynamique nouvelle a été amorcée après qu'on eut dressé un état des lieux, fait des recherches dans la production artistique et textuelle, et procédé à l'incorporation de toutes les dynamiques, de tous les jeunes sortants des écoles et qui avaient soif de travailler. Ces efforts ont été couronnés de succès. Aujourd'hui nous avons quelques jeunes metteurs en scène à l'image d'Abbas Mohamed Islam, de Belkacem et de Haïder Belhacine, celui-ci a produit plusieurs pièces et a eu des prix. Quelques-uns exercent même dans les théâtres régionaux et travaillent sur des approches esthétiques, poétiques qui, à terme, produiront leur effet.» D'après notre interlocuteur, « lorsque cheikh Benguettaf, (directeur du TNA, NDLR) parle d'intérêt et de capitalisation, il signifie par là que le théâtre est un investissement humain. Je me garde de faire une approche critique des productions artistiques, sachant qu'elles souffrent encore du manque d'esthétique et de poésie. Le théâtre est en train de revivre, il n'y a pas eu mort complète, certains d'ailleurs m'ont reproché le fait d'avoir dit que le théâtre n'a jamais disparu. Il y a eu certes relâche, désespérance et errance. Aujourd'hui, des projets se font avec les actants, non pas au niveau des administrations en catimini ou à huis-clos. Les portes sont ouvertes aux professionnels qui se comptaient, il n'y a pas si longtemps, peut-être sur les doigts d'une ou de deux mains. Les théâtres régionaux sont aujourd'hui dotés des moyens adéquats pour former, ça n'existait pas avant. Des théâtres nouveaux ont été institutionnalisés à Mascara, Skikda, Guelma et Oum-El-Bouaghi. Dans quelques mois, d'autres verront le jour. Ce sont des projets qui se construisent sous le feu de l'action culturelle et sociale ». A propos des journées du théâtre du Sud qu'avait abritées le TNA pendant une semaine du mois de Ramadhan, Noual n'a pas caché sa satisfaction. « Je vous assure qu'il y a un potentiel qu'on ne peut même pas soupçonner, que ce soit à Bechar, Adrar (qui s'est présentée avec 2 troupes), El Bayadh, Nâama, Biskra et Laghouat ». «Il y a à peine quelques années, on parlait de problèmes relatifs aux moyens humains et matériels alors qu'aujourd'hui on parle de prospective, de projets de monter des pièces et de la participation des jeunes» poursuit-il. Et de souligner que «nous avons lancé, il y a quelques mois, un concours qui nous a permis de recueillir 34 textes, c'est important de dire qu'il y a cette jeunesse qui veut revenir au théâtre.» Le TNA, ajoute-t-il, s'est doté récemment d'une salle de 120 places, qui a été ouverte aux jeunes qui pourront y faire leurs expérimentations. On a ouvert aussi, soutient-il, « Echo des plumes », un espace où le jeune auteur peut venir lire sa pièce, chose qu'il ne pouvait pas faire auparavant. Ça a aidé énormément à monter des pièces. Cela dit, notre rôle est de parrainer et non d'aider les jeunes talents. Quand il était jeune, affirme Noual, Mhamed Benguettaf, a eu un coup de main de la part de Mustapha Kateb, c'est pour ça qu'il est devenu un grand auteur, Kateb lui a donné une pièce à traduire, puis une autre à adapter, etc. C'est cette démarche-là que nous voulons reconduire».
Et notre interlocuteur de souligner : «II y a beaucoup de liberté au théâtre. Depuis 62 et jusqu'au jour d'aujourd'hui, il n'y a jamais eu un comité de censure. Il existe certes des comités artistiques, des comités de lecture, mais il y a aussi des initiatives personnelles qui émanent des jeunes.» Le théâtre, rappelle Noual, s'enseigne désormais à l'université algérienne, ce qui démontre, soutient-il, que les passerelles relient déjà les deux institutions. Selon lui, trois universités accueillent cet enseignement Bel-Abbès, Oran, et Batna. Et de préciser: « Mostaganem va l'accueillir à son tour prochainement. Les mémoires et les magisters qui s'y font nous intéressent. Un théâtre est en voie de construction à Mostaganem dont le taux d'avancement des travaux a atteint les 70 %. D'autres théâtres sont en voie de construction à Djelfa et à Tamanrasset. A Tlemcen, des réfections vont nous permettre de récupérer des salles à l'abandon que nous allons reverser au théâtre. Dans 3 ans nous aurons plus de 30 théâtres en Algérie, le projet est d'en faire 48».
Nous tâcherons, à l'avenir, affirme Noual, de regarder de plus près du côté de nos traditions, notamment à « Achewiq » et les contes de nos grands-mères. Nous envisageons, précise-t-il, de les intégrer dans l'espace scénique. Et d'ajouter : « Dernièrement, nous avons organisé au profit des jeunes du Sud un stage avec l'ethno-conteur Saïd Ramda. Un second stage est prévu à partir du 14 octobre prochain en prévision de la tenue du festival international. Le projet consiste en la création des arts de la parole : mise en scène des contes et légendes. Nous voulons maintenant, installer cette pratique dans le temps, avec toutes ses commodités techniques, scénographiques, et les accompagnements musicaux ». La recherche a commencé à porter ses fruits, conclut-il.
Entretien réalisé par L. G.
Brahim Noual, 54 ans, est conseiller artistique au TNA (Théâtre national algérien) et directeur de l'ISMAS (Institut supérieur des métiers des arts de spectacles et l'audiovisuel). Egalement universitaire, Brahim Noual est professeur dans le même institut. Il a occupé par le passé plusieurs fonctions dont celles de directeur de la culture de la wilaya d'Alger par intérim et de directeur de programmation au niveau de l'établissement Arts et Culture d'Alger. Cet homme de terrain et de réflexion a suivi une formation en post-graduation en ex-URSS et est diplômé de l'Ecole d'art dramatique de Bordj El Kiffan.
Pour Brahim Noual, enseignant du théâtre à l'Ismas et conseiller artistique de M'hamed Benguettaf directeur du TNA, le théâtre algérien amorce une phase de restructuration après qu'il eut traversé une période difficile qui a failli compromettre son existence. Selon lui, la décennie noire a pratiquement décimé les grandes figures de théâtre par l'effet conjugué des assassinats et du vieillissement de l'ancienne génération qui devait ainsi quitter la scène. « Ces figures, soutient-il, n'ont pas été remplacées, faute de formation, de prospective et faute de vision ». Pour lui, Rouiche, et d'autres, même s'ils sont morts de mort naturelle, n'ont pas été remplacés. Cette rupture a porté, selon lui, un préjudice énorme à l'institution. « Ça a fait, dit-il, une plaie béante au niveau du théâtre et de l'activité de l'action théâtrale. Nous nous sommes donc retrouvés devant un vide effarant, il n'y avait ni production ni répertoire, alors qu'une nouvelle génération était arrivée. C'est dire que les passerelles n'ont pas été jetées pour permettre aux gens de l'ISMAS ou de l'INADC de s'investir comme il se doit dans le théâtre ». La relance effective du 4e art, dira notre interlocuteur, ne se fera qu'en 2007, à l'occasion de la tenue de l'événement « Alger capitale de la culture arabe ». « Depuis lors, une étude a été menée et une perspective tracée, alors que la direction du théâtre et la direction de la promotion des arts se sont vues dotées chacune d'un organigramme» poursuit Brahim Noual. Et d'ajouter : « Cette dynamique nouvelle a été amorcée après qu'on eut dressé un état des lieux, fait des recherches dans la production artistique et textuelle, et procédé à l'incorporation de toutes les dynamiques, de tous les jeunes sortants des écoles et qui avaient soif de travailler. Ces efforts ont été couronnés de succès. Aujourd'hui nous avons quelques jeunes metteurs en scène à l'image d'Abbas Mohamed Islam, de Belkacem et de Haïder Belhacine, celui-ci a produit plusieurs pièces et a eu des prix. Quelques-uns exercent même dans les théâtres régionaux et travaillent sur des approches esthétiques, poétiques qui, à terme, produiront leur effet.» D'après notre interlocuteur, « lorsque cheikh Benguettaf, (directeur du TNA, NDLR) parle d'intérêt et de capitalisation, il signifie par là que le théâtre est un investissement humain. Je me garde de faire une approche critique des productions artistiques, sachant qu'elles souffrent encore du manque d'esthétique et de poésie. Le théâtre est en train de revivre, il n'y a pas eu mort complète, certains d'ailleurs m'ont reproché le fait d'avoir dit que le théâtre n'a jamais disparu. Il y a eu certes relâche, désespérance et errance. Aujourd'hui, des projets se font avec les actants, non pas au niveau des administrations en catimini ou à huis-clos. Les portes sont ouvertes aux professionnels qui se comptaient, il n'y a pas si longtemps, peut-être sur les doigts d'une ou de deux mains. Les théâtres régionaux sont aujourd'hui dotés des moyens adéquats pour former, ça n'existait pas avant. Des théâtres nouveaux ont été institutionnalisés à Mascara, Skikda, Guelma et Oum-El-Bouaghi. Dans quelques mois, d'autres verront le jour. Ce sont des projets qui se construisent sous le feu de l'action culturelle et sociale ». A propos des journées du théâtre du Sud qu'avait abritées le TNA pendant une semaine du mois de Ramadhan, Noual n'a pas caché sa satisfaction. « Je vous assure qu'il y a un potentiel qu'on ne peut même pas soupçonner, que ce soit à Bechar, Adrar (qui s'est présentée avec 2 troupes), El Bayadh, Nâama, Biskra et Laghouat ». «Il y a à peine quelques années, on parlait de problèmes relatifs aux moyens humains et matériels alors qu'aujourd'hui on parle de prospective, de projets de monter des pièces et de la participation des jeunes» poursuit-il. Et de souligner que «nous avons lancé, il y a quelques mois, un concours qui nous a permis de recueillir 34 textes, c'est important de dire qu'il y a cette jeunesse qui veut revenir au théâtre.» Le TNA, ajoute-t-il, s'est doté récemment d'une salle de 120 places, qui a été ouverte aux jeunes qui pourront y faire leurs expérimentations. On a ouvert aussi, soutient-il, « Echo des plumes », un espace où le jeune auteur peut venir lire sa pièce, chose qu'il ne pouvait pas faire auparavant. Ça a aidé énormément à monter des pièces. Cela dit, notre rôle est de parrainer et non d'aider les jeunes talents. Quand il était jeune, affirme Noual, Mhamed Benguettaf, a eu un coup de main de la part de Mustapha Kateb, c'est pour ça qu'il est devenu un grand auteur, Kateb lui a donné une pièce à traduire, puis une autre à adapter, etc. C'est cette démarche-là que nous voulons reconduire».
Et notre interlocuteur de souligner : «II y a beaucoup de liberté au théâtre. Depuis 62 et jusqu'au jour d'aujourd'hui, il n'y a jamais eu un comité de censure. Il existe certes des comités artistiques, des comités de lecture, mais il y a aussi des initiatives personnelles qui émanent des jeunes.» Le théâtre, rappelle Noual, s'enseigne désormais à l'université algérienne, ce qui démontre, soutient-il, que les passerelles relient déjà les deux institutions. Selon lui, trois universités accueillent cet enseignement Bel-Abbès, Oran, et Batna. Et de préciser: « Mostaganem va l'accueillir à son tour prochainement. Les mémoires et les magisters qui s'y font nous intéressent. Un théâtre est en voie de construction à Mostaganem dont le taux d'avancement des travaux a atteint les 70 %. D'autres théâtres sont en voie de construction à Djelfa et à Tamanrasset. A Tlemcen, des réfections vont nous permettre de récupérer des salles à l'abandon que nous allons reverser au théâtre. Dans 3 ans nous aurons plus de 30 théâtres en Algérie, le projet est d'en faire 48».
Nous tâcherons, à l'avenir, affirme Noual, de regarder de plus près du côté de nos traditions, notamment à « Achewiq » et les contes de nos grands-mères. Nous envisageons, précise-t-il, de les intégrer dans l'espace scénique. Et d'ajouter : « Dernièrement, nous avons organisé au profit des jeunes du Sud un stage avec l'ethno-conteur Saïd Ramda. Un second stage est prévu à partir du 14 octobre prochain en prévision de la tenue du festival international. Le projet consiste en la création des arts de la parole : mise en scène des contes et légendes. Nous voulons maintenant, installer cette pratique dans le temps, avec toutes ses commodités techniques, scénographiques, et les accompagnements musicaux ». La recherche a commencé à porter ses fruits, conclut-il.
Entretien réalisé par L. G.


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