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Le stress maternel, un facteur de risque
Pleurs excessifs du nourrisson
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 09 - 2010

Les mères fatiguées, stressées ou physiquement éprouvées ont plus fréquemment des problèmes de bébés pleurant excessivement, selon une étude bâloise. Autre facteur évoqué, la pression incitant à reprendre le travail immédiatement après le congé de maternité.
Les mères fatiguées, stressées ou physiquement éprouvées ont plus fréquemment des problèmes de bébés pleurant excessivement, selon une étude bâloise. Autre facteur évoqué, la pression incitant à reprendre le travail immédiatement après le congé de maternité.
Les jeunes parents se retrouvent vite à bout de nerfs lorsque leur enfant ne veut pas arrêter de pleurer. Les pleurs excessifs du nourrisson figurent parmi les principales causes de consultation. Des cas de bébés secoués peuvent en résulter, avec parfois une issue fatale.
Santé de la mère
Les sages-femmes concernées ont relevé des pleurs excessifs du bébé lors de leurs visites chez 1.636 mères. Les scientifiques ont comparé ces données avec celles de 6.129 autres binômes mère-enfant chez lesquels aucun problème de ce type n'a été signalé. Dans une deuxième étude qualitative, Mme Kurth a, en outre, accompagné quinze mères, les questionnant de manière détaillée. Résultats : l'état de santé de la mère est le principal facteur de risque. Ainsi, les mères dépressives ont indiqué quatre fois plus souvent que celles en bonne santé que leur enfant pleurait excessivement. En cas de troubles physiologiques, le risque est accru de 40% environ.
Un autre facteur de risque est le stress lié à la reprise du travail 15 à 16 semaines après la naissance, soit au terme du congé de maternité. Pour les femmes concernées, la probabilité de pleurs excessifs du nourrisson était également accrue de 40%.
Les chercheurs n'ont certes pas mesuré l'intensité des pleurs des bébés. Mais de précédentes études ont démontré que les indications des parents correspondent généralement bien à la durée des pleurs, a précisé Mme Kurth à l'ATS.
Moins de risques au deuxième enfant
L'étude a également montré qu'au deuxième enfant, le risque est réduit de moitié, et au troisième des deux tiers. Mme Kurth relève que les mères ont indiqué se sentir beaucoup plus sûres au deuxième ou troisième enfant. Elles n'ont, par exemple, plus l'attente que leur bambin soit toujours tranquille. Les frères et sœurs peuvent aussi avoir une influence positive, notamment en jouant avec le bébé. Selon Elisabeth Kurth, le stress des parents n'est pas le seul élément en cause. Jusqu'à l'âge de trois mois, la plupart des nourrissons pleurent assez souvent. Leur cerveau étant encore insuffisamment formé, ils ont de la peine, une fois excités, à retrouver leur calme.
Malgré cela, de nombreuses mères ont besoin d'aide, souligne Mme Kurth. Par le passé, les caisses maladie payaient des aides familiales pendant les premières semaines après la naissance. Maintenant, les mères sont plus laissées à elles-mêmes. Pour la scientifique, ce serait aux politiciens de créer des conditions plus favorables, par exemple avec des congés de paternité plus long
Source Créapharm
Les jeunes parents se retrouvent vite à bout de nerfs lorsque leur enfant ne veut pas arrêter de pleurer. Les pleurs excessifs du nourrisson figurent parmi les principales causes de consultation. Des cas de bébés secoués peuvent en résulter, avec parfois une issue fatale.
Santé de la mère
Les sages-femmes concernées ont relevé des pleurs excessifs du bébé lors de leurs visites chez 1.636 mères. Les scientifiques ont comparé ces données avec celles de 6.129 autres binômes mère-enfant chez lesquels aucun problème de ce type n'a été signalé. Dans une deuxième étude qualitative, Mme Kurth a, en outre, accompagné quinze mères, les questionnant de manière détaillée. Résultats : l'état de santé de la mère est le principal facteur de risque. Ainsi, les mères dépressives ont indiqué quatre fois plus souvent que celles en bonne santé que leur enfant pleurait excessivement. En cas de troubles physiologiques, le risque est accru de 40% environ.
Un autre facteur de risque est le stress lié à la reprise du travail 15 à 16 semaines après la naissance, soit au terme du congé de maternité. Pour les femmes concernées, la probabilité de pleurs excessifs du nourrisson était également accrue de 40%.
Les chercheurs n'ont certes pas mesuré l'intensité des pleurs des bébés. Mais de précédentes études ont démontré que les indications des parents correspondent généralement bien à la durée des pleurs, a précisé Mme Kurth à l'ATS.
Moins de risques au deuxième enfant
L'étude a également montré qu'au deuxième enfant, le risque est réduit de moitié, et au troisième des deux tiers. Mme Kurth relève que les mères ont indiqué se sentir beaucoup plus sûres au deuxième ou troisième enfant. Elles n'ont, par exemple, plus l'attente que leur bambin soit toujours tranquille. Les frères et sœurs peuvent aussi avoir une influence positive, notamment en jouant avec le bébé. Selon Elisabeth Kurth, le stress des parents n'est pas le seul élément en cause. Jusqu'à l'âge de trois mois, la plupart des nourrissons pleurent assez souvent. Leur cerveau étant encore insuffisamment formé, ils ont de la peine, une fois excités, à retrouver leur calme.
Malgré cela, de nombreuses mères ont besoin d'aide, souligne Mme Kurth. Par le passé, les caisses maladie payaient des aides familiales pendant les premières semaines après la naissance. Maintenant, les mères sont plus laissées à elles-mêmes. Pour la scientifique, ce serait aux politiciens de créer des conditions plus favorables, par exemple avec des congés de paternité plus long
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