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«Israël doit choisir entre la paix et la colonisation»
Mahmoud Abbas à propos de l'expiration du moratoire :
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 09 - 2010

Alors que le moratoire sur la colonisation a expiré avant-hier à minuit, le président palestinien Mahmoud Abbas continue d'exiger sa prolongation pour poursuivre les négociations de paix.
Alors que le moratoire sur la colonisation a expiré avant-hier à minuit, le président palestinien Mahmoud Abbas continue d'exiger sa prolongation pour poursuivre les négociations de paix.
À la tribune de l'ONU samedi dernier, le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé la «mentalité d'expansion et de domination» d'Israël. Alors que le moratoire sur la colonisation a expiré avant-hier à minuit, le président palestinien Mahmoud Abbas continue d'exiger sa prolongation pour poursuivre les négociations de paix. Le processus de paix vit peut-être déjà ses dernières heures. Relancées au début du mois sous l'impulsion des Etats-Unis, les discussions directes entre Israéliens et Palestiniens sont aujourd'hui suspendues à la prolongation du moratoire sur la colonisation, qui a expiré avant-hier soir.
Israël doit choisir «entre la paix et la poursuite de la colonisation», a lancé Mahmoud Abbas samedi à la tribune de l'ONU, dénonçant la «mentalité d'expansion et de domination» de l'Etat hébreu. Pour le président palestinien, la prolongation du moratoire est une condition sine qua non de la poursuite des négociations. Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des pourparlers de paix, il a néanmoins précisé que les Palestiniens souhaitent toujours la paix : «Nos mains blessées sont encore capables de tendre une branche d'olivier, qui vient de ces arbres que l'occupation déracine chaque jour.»
«Les chantiers vont redémarrer»
Tous les regards se tournent, désormais, vers le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. C'est lui qui avait annoncé, le 25 novembre dernier, un moratoire de dix mois sur les implantations de Cisjordanie occupée, qui doit prendre fin dimanche à minuit. Un moratoire partiel, qui ne concernait pas les milliers de chantiers déjà engagés, ni les constructions de bâtiments publics (écoles, synagogues, bains rituels etc.), ni Jérusalem-Est. Aujourd'hui, Benyamin Nétanyahou doit décider si la paix vaut la prolongation de ce moratoire. Jusqu'ici, le Premier ministre israélien l'a toujours exclu.
«Le monde ne comprendrait pas si un geste n'était pas fait»
De leur côté, les colons juifs de Cisjordanie ont déjà prévu de poser symboliquement dimanche la première pierre d'un nouveau quartier dans la colonie de Revava, dans le nord de la Cisjordanie, afin de marquer le «dégel» de la construction. Les colons ont aussi promis de lancer une série d'appels d'offres pour une relance à grande échelle des mises en chantier. Afin de sauver le processus de paix, la communauté internationale a expressément demandé à Benyamin Nétanyahou de prolonger le gel des constructions. «Il me semble vraiment nécessaire de dire aux dirigeants israéliens que le monde ne comprendrait pas si un geste n'était pas fait envers ceux qui tendent la main et qui sont les meilleurs partisans de la paix», a déclaré jeudi à New York le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, faisant allusion à Mahmoud Abbas. L'administration de Barack Obama, à l'origine de la reprise des pourparlers, est particulièrement impliquée dans la recherche d'une solution. A Jérusalem vendredi, un haut responsable israélien a indiqué qu'«Israël était disposé à parvenir à un compromis», tout en précisant «qu'il ne peut y avoir zéro construction» dans les colonies. Mais côté palestinien, le président Abbas, qui a le soutien de la Ligue arabe, a jusqu'à présent rejeté toute solution partielle.
RI/Reuters
À la tribune de l'ONU samedi dernier, le président palestinien Mahmoud Abbas a dénoncé la «mentalité d'expansion et de domination» d'Israël. Alors que le moratoire sur la colonisation a expiré avant-hier à minuit, le président palestinien Mahmoud Abbas continue d'exiger sa prolongation pour poursuivre les négociations de paix. Le processus de paix vit peut-être déjà ses dernières heures. Relancées au début du mois sous l'impulsion des Etats-Unis, les discussions directes entre Israéliens et Palestiniens sont aujourd'hui suspendues à la prolongation du moratoire sur la colonisation, qui a expiré avant-hier soir.
Israël doit choisir «entre la paix et la poursuite de la colonisation», a lancé Mahmoud Abbas samedi à la tribune de l'ONU, dénonçant la «mentalité d'expansion et de domination» de l'Etat hébreu. Pour le président palestinien, la prolongation du moratoire est une condition sine qua non de la poursuite des négociations. Soucieux de ne pas apparaître comme le fossoyeur des pourparlers de paix, il a néanmoins précisé que les Palestiniens souhaitent toujours la paix : «Nos mains blessées sont encore capables de tendre une branche d'olivier, qui vient de ces arbres que l'occupation déracine chaque jour.»
«Les chantiers vont redémarrer»
Tous les regards se tournent, désormais, vers le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. C'est lui qui avait annoncé, le 25 novembre dernier, un moratoire de dix mois sur les implantations de Cisjordanie occupée, qui doit prendre fin dimanche à minuit. Un moratoire partiel, qui ne concernait pas les milliers de chantiers déjà engagés, ni les constructions de bâtiments publics (écoles, synagogues, bains rituels etc.), ni Jérusalem-Est. Aujourd'hui, Benyamin Nétanyahou doit décider si la paix vaut la prolongation de ce moratoire. Jusqu'ici, le Premier ministre israélien l'a toujours exclu.
«Le monde ne comprendrait pas si un geste n'était pas fait»
De leur côté, les colons juifs de Cisjordanie ont déjà prévu de poser symboliquement dimanche la première pierre d'un nouveau quartier dans la colonie de Revava, dans le nord de la Cisjordanie, afin de marquer le «dégel» de la construction. Les colons ont aussi promis de lancer une série d'appels d'offres pour une relance à grande échelle des mises en chantier. Afin de sauver le processus de paix, la communauté internationale a expressément demandé à Benyamin Nétanyahou de prolonger le gel des constructions. «Il me semble vraiment nécessaire de dire aux dirigeants israéliens que le monde ne comprendrait pas si un geste n'était pas fait envers ceux qui tendent la main et qui sont les meilleurs partisans de la paix», a déclaré jeudi à New York le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, faisant allusion à Mahmoud Abbas. L'administration de Barack Obama, à l'origine de la reprise des pourparlers, est particulièrement impliquée dans la recherche d'une solution. A Jérusalem vendredi, un haut responsable israélien a indiqué qu'«Israël était disposé à parvenir à un compromis», tout en précisant «qu'il ne peut y avoir zéro construction» dans les colonies. Mais côté palestinien, le président Abbas, qui a le soutien de la Ligue arabe, a jusqu'à présent rejeté toute solution partielle.
RI/Reuters


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