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Réseau saturé et coupures intempestives
Informatique et opérations postales
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2010

La connexion au réseau d'Algérie-Poste se fait par à-coups suivis de longues coupures qui ne manquent pas de lasser les usagers contraints de faire avec. D'aucuns estiment que l'ancien système (manuel) était beaucoup moins contraingnant.
La connexion au réseau d'Algérie-Poste se fait par à-coups suivis de longues coupures qui ne manquent pas de lasser les usagers contraints de faire avec. D'aucuns estiment que l'ancien système (manuel) était beaucoup moins contraingnant.
La médiocre qualité des prestations au sein des bureaux de poste algérois, à l'exception de quelques rares agences, est dénoncée par l'ensemble des usagers qui n'en peuvent plus et crient leur ras-le-bol. En dépit des multiples promesses d'une amélioration des services postaux les bureaux de cette institution continuent de pâtir d'un réseau donnant parfaitement l'air d'être obsolète. La poste, qui est pourtant l'une des premières institutions à avoir informatisé ses services, se débat toujours dans d'infinis problèmes. La connexion au réseau d'Algérie-Poste se fait par à-coups suivies de longues interruptions qui ne manquent pas de lasser les usagers contraints de faire avec. D'aucuns estiment que l'ancien système (manuel) était moins contraingnant et disent en avoir marre d'entendre cette phrase récurrente : « Problème de connexion ». Avant l'informatisation des bureaux de poste, censée faciliter le travail et diminuer l'attente de la clientèle, les usagers devaient patienter juste le temps de l'exécution de opération alors qu'à présent avec les coupures itératives de la connexion au réseau postal, les clients doivent attendre souvent des heures à attendre une connexion hypothétique interrompue plusieurs fois durant leur interminable attente. Face à cette situation les usagers affichent leur mécontentement, la plupart d'entre eux sont des travailleurs ou des retraités qui ne peuvent se permettre de passer un long moment au sein de ces bureaux de poste en raison de leur travail pour les uns et de santé pour les autres.
Bon nombre de clients vont même jusqu'à accuser certains employés de la poste d'interrompre intentiennelement la connexion pour profiter d'un break. Slimane, un vieux retraité, nous rapporte sa mésaventure avec une employée à la Grande- Poste : « J'avais besoin de retirer de l'argent de mon compte postal, mais comme à l'accoutumée on me dit qu'il n'y a pas de connexion au réseau ! Lassé de ces coupures récurentes je me suis laissé allé à dire que je voulais mon argent et qu'il était insensé de passer toute une journée pour un simple retrait. La préposée au guichet, furieuse et ne supportant pas ma remarque, m'a hurlé à la face que si je n'étais pas satisfait je n'avais qu'à aller voir ailleurs ». Et de poursuivre : « Ce qu'a simplement oublié cette employée, c'est que c'est grâce à l'argent de ces mêmes clients qu'elle méprise autant qu'elle peut s'estimer heureuse d'avoir ce travail ». Il faut dire que les postes d'Alger recoivent un nombre impressionnant de clients quotidiennement avec des pics particuliers les dix derniers jours du mois. La poste restant l'institution financière «populaire» par excellence, ses responsables devrait veiller à mettre fin à ces interruptions de connexion qui pénalisent autant les usagers que les employés lesquels selon quelques statistiques arrivés en fin de carrière souffrent de graves maux liés au stress de leurs conditions de travail.
La médiocre qualité des prestations au sein des bureaux de poste algérois, à l'exception de quelques rares agences, est dénoncée par l'ensemble des usagers qui n'en peuvent plus et crient leur ras-le-bol. En dépit des multiples promesses d'une amélioration des services postaux les bureaux de cette institution continuent de pâtir d'un réseau donnant parfaitement l'air d'être obsolète. La poste, qui est pourtant l'une des premières institutions à avoir informatisé ses services, se débat toujours dans d'infinis problèmes. La connexion au réseau d'Algérie-Poste se fait par à-coups suivies de longues interruptions qui ne manquent pas de lasser les usagers contraints de faire avec. D'aucuns estiment que l'ancien système (manuel) était moins contraingnant et disent en avoir marre d'entendre cette phrase récurrente : « Problème de connexion ». Avant l'informatisation des bureaux de poste, censée faciliter le travail et diminuer l'attente de la clientèle, les usagers devaient patienter juste le temps de l'exécution de opération alors qu'à présent avec les coupures itératives de la connexion au réseau postal, les clients doivent attendre souvent des heures à attendre une connexion hypothétique interrompue plusieurs fois durant leur interminable attente. Face à cette situation les usagers affichent leur mécontentement, la plupart d'entre eux sont des travailleurs ou des retraités qui ne peuvent se permettre de passer un long moment au sein de ces bureaux de poste en raison de leur travail pour les uns et de santé pour les autres.
Bon nombre de clients vont même jusqu'à accuser certains employés de la poste d'interrompre intentiennelement la connexion pour profiter d'un break. Slimane, un vieux retraité, nous rapporte sa mésaventure avec une employée à la Grande- Poste : « J'avais besoin de retirer de l'argent de mon compte postal, mais comme à l'accoutumée on me dit qu'il n'y a pas de connexion au réseau ! Lassé de ces coupures récurentes je me suis laissé allé à dire que je voulais mon argent et qu'il était insensé de passer toute une journée pour un simple retrait. La préposée au guichet, furieuse et ne supportant pas ma remarque, m'a hurlé à la face que si je n'étais pas satisfait je n'avais qu'à aller voir ailleurs ». Et de poursuivre : « Ce qu'a simplement oublié cette employée, c'est que c'est grâce à l'argent de ces mêmes clients qu'elle méprise autant qu'elle peut s'estimer heureuse d'avoir ce travail ». Il faut dire que les postes d'Alger recoivent un nombre impressionnant de clients quotidiennement avec des pics particuliers les dix derniers jours du mois. La poste restant l'institution financière «populaire» par excellence, ses responsables devrait veiller à mettre fin à ces interruptions de connexion qui pénalisent autant les usagers que les employés lesquels selon quelques statistiques arrivés en fin de carrière souffrent de graves maux liés au stress de leurs conditions de travail.


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