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Les conditions de travail pénibles
Chabet El-Ameur (Boumerdès), Polyclinique de la ville
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 09 - 2010

Chaque début de soirée, des délinquants envahissent la cour jouxtant l'établissement sanitaire et entravent le travail des infirmiers et des médecins. En début de soirée du jeudi dernier, un délinquant en état d'ivresse a fait irruption dans l'enceinte de la polyclinique et a proféré des menaces et des insultes envers toutes les personnes qui se trouvaient à l'intérieur, y compris les malades.
Chaque début de soirée, des délinquants envahissent la cour jouxtant l'établissement sanitaire et entravent le travail des infirmiers et des médecins. En début de soirée du jeudi dernier, un délinquant en état d'ivresse a fait irruption dans l'enceinte de la polyclinique et a proféré des menaces et des insultes envers toutes les personnes qui se trouvaient à l'intérieur, y compris les malades.
Le personnel de garde de la polyclinique de Chabet El-Ameur, au sud-est de Boumerdès, travaille dans des conditions lamentables, trouvant d'énormes difficultés pour assurer la prise en charge des malades la nuit. Cette situation est engendrée par de nombreuses lacunes, dont celle liée à la sécurité. En effet, chaque début de soirée, des délinquants envahissent la cour jouxtant l'établissement sanitaire et entravent le travail des infirmiers et des médecins. En début de soirée du jeudi dernier, un délinquant en état d'ivresse a fait irruption dans l'enceinte de la polyclinique et proféré des menaces et des insultes à toutes les personnes qui se trouvaient à l'intérieur, y compris les malades. Ce dernier, selon des témoins oculaires, avait sur lui un tournevis et un couteau. «Ce n'est pas la première fois que ce délinquant rentre ici et menace les malades et le personnel. D'ailleurs, nous avons remis des rapports détaillés sur la situation aux responsables du secteur à Bordj Ménaïel, mais rien n'a été fait et la situation se dégrade davantage», nous dira le chef de service de la polyclinique. Et d'ajouter : «Ce délinquant a été transféré de la brigade de la police par notre ambulance et en cours de route, il buvait de l'alcool, ce qui est inadmissible. A notre arrivée à la polyclinique, il a commencé à insulter tout le monde et il a même menacé le médecin de garde. Regardez comment il a cassé les vitres de la fenêtre et il continuera à le faire tant que les services concernés ne l'arrêteront pas car il devient de plus en plus violent». Et à un autre infirmier d'enchaîner : «Ce délinquant se présente à notre polyclinique un jour sur trois et à chaque fois il sème le trouble parmi les malades. Si les responsables n'interviennent pas pour mettre fin à ce genre d'agissements et améliorer nos conditions de travail afin de soigner les malades comme il se doit, nous serons obligés de débrayer.» Le chef de service nous a appris qu'il a saisi toutes les institutions, à savoir l'APC, les services de sécurité et l'administration de l'EPSP de Bordj Ménaïel, sur cette situation qui risque d'avoir des conséquences graves. Et ce n'est pas le seul à venir à la polyclinique pour semer le trouble. Plusieurs autres personnes en état d'ivresse ou sous l'effet de psychotropes se présentent souvent au niveau dudit centre médical. En somme, les malades sont pénalisés par l'ampleur du phénomène qui entrave le bon déroulement du service, notamment la nuit.
Par ailleurs, la délinquance prend de plus en plus de l'ampleur dans cette commune qui a perdu sa quiétude d'antan. Les cambriolages sont devenus légion, et il ne se passe pas une semaine sans qu'une maison où une bijouterie ne soit cambriolée. Ce phénomène s'étend même à plusieurs villages qui étaient dans le passé des havres de paix. Outre cela, les points de vente illicite de vin et d'alcool s'amplifient au su et au vu de tout le monde. «Tant que les services de sécurité n'agissent pas pour mettre fin à ce phénomène, notre commune deviendra un no man's land et sera le lieux où ne fera jamais bon de vivre», tempête un citoyen habitant le chef-lieu. Pour rappel, les services de sécurité avaient démantelé l'été dernier un réseau important de trafiquants et de vente d'alcool composé de plusieurs personnes, dont des femmes. «Mais depuis, le phénomène ne fait qu'accentuer, pourrissant l'entourage», ajoute notre interlocuteur.
Le personnel de garde de la polyclinique de Chabet El-Ameur, au sud-est de Boumerdès, travaille dans des conditions lamentables, trouvant d'énormes difficultés pour assurer la prise en charge des malades la nuit. Cette situation est engendrée par de nombreuses lacunes, dont celle liée à la sécurité. En effet, chaque début de soirée, des délinquants envahissent la cour jouxtant l'établissement sanitaire et entravent le travail des infirmiers et des médecins. En début de soirée du jeudi dernier, un délinquant en état d'ivresse a fait irruption dans l'enceinte de la polyclinique et proféré des menaces et des insultes à toutes les personnes qui se trouvaient à l'intérieur, y compris les malades. Ce dernier, selon des témoins oculaires, avait sur lui un tournevis et un couteau. «Ce n'est pas la première fois que ce délinquant rentre ici et menace les malades et le personnel. D'ailleurs, nous avons remis des rapports détaillés sur la situation aux responsables du secteur à Bordj Ménaïel, mais rien n'a été fait et la situation se dégrade davantage», nous dira le chef de service de la polyclinique. Et d'ajouter : «Ce délinquant a été transféré de la brigade de la police par notre ambulance et en cours de route, il buvait de l'alcool, ce qui est inadmissible. A notre arrivée à la polyclinique, il a commencé à insulter tout le monde et il a même menacé le médecin de garde. Regardez comment il a cassé les vitres de la fenêtre et il continuera à le faire tant que les services concernés ne l'arrêteront pas car il devient de plus en plus violent». Et à un autre infirmier d'enchaîner : «Ce délinquant se présente à notre polyclinique un jour sur trois et à chaque fois il sème le trouble parmi les malades. Si les responsables n'interviennent pas pour mettre fin à ce genre d'agissements et améliorer nos conditions de travail afin de soigner les malades comme il se doit, nous serons obligés de débrayer.» Le chef de service nous a appris qu'il a saisi toutes les institutions, à savoir l'APC, les services de sécurité et l'administration de l'EPSP de Bordj Ménaïel, sur cette situation qui risque d'avoir des conséquences graves. Et ce n'est pas le seul à venir à la polyclinique pour semer le trouble. Plusieurs autres personnes en état d'ivresse ou sous l'effet de psychotropes se présentent souvent au niveau dudit centre médical. En somme, les malades sont pénalisés par l'ampleur du phénomène qui entrave le bon déroulement du service, notamment la nuit.
Par ailleurs, la délinquance prend de plus en plus de l'ampleur dans cette commune qui a perdu sa quiétude d'antan. Les cambriolages sont devenus légion, et il ne se passe pas une semaine sans qu'une maison où une bijouterie ne soit cambriolée. Ce phénomène s'étend même à plusieurs villages qui étaient dans le passé des havres de paix. Outre cela, les points de vente illicite de vin et d'alcool s'amplifient au su et au vu de tout le monde. «Tant que les services de sécurité n'agissent pas pour mettre fin à ce phénomène, notre commune deviendra un no man's land et sera le lieux où ne fera jamais bon de vivre», tempête un citoyen habitant le chef-lieu. Pour rappel, les services de sécurité avaient démantelé l'été dernier un réseau important de trafiquants et de vente d'alcool composé de plusieurs personnes, dont des femmes. «Mais depuis, le phénomène ne fait qu'accentuer, pourrissant l'entourage», ajoute notre interlocuteur.


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