Athlétisme/Championnat arabe (2e j): 17 nouvelles médailles pour l'Algérie    Le Calife général de la Tariqa Tidjania, Cheikh Ali Belarabi entame une visite au Burkina Faso    Moutons de l'Aïd importés: lancement de l'opération de vente la semaine prochaine dans toutes les wilayas    Palestine/agression sioniste: ce qui se passe à Ghaza "est une abomination"    Plus de 30.000 enfants du sud, des hauts plateaux et de la communauté nationale à l'étranger bénéficieront de camps d'été    Presse écrite et électronique: le statut et le mode de rémunération du président, des membres et du secrétaire général de l'Autorité de régulation publiés au JO    Journée internationale des travailleurs: activités diverses et hommages à des travailleur et des retraités à l'est du pays    Fête du Travail à l'ouest du pays: activités variées et hommages aux travailleurs et aux retraités    Rebiga assiste à "Hô Chi Minh-Ville", à un défilé commémorant le 50e anniversaire de la libération du Sud Vietnam    Merad donne le coup d'envoi de la 2e édition du Festival des Sports d'Alger    Les marchandises usagées importées appartenant à l'Etat exonérées des droits et taxes    Il y a cinq ans, disparaissait Idir après un riche parcours de près d'un demi-siècle    Accident mortel à Bouira : le chauffeur de bus placé en détention provisoire    Hamlaoui reçoit une délégation de l'OAEDC    Agression sioniste: l'ONU met en garde contre l'aggravation de la crise humanitaire à Ghaza    Lazzarini: les allégations visant l'UNRWA menacent la vie et le bien-être de son personnel    CHAN 2025/Algérie-Gambie: séance technico-tactique pour les Verts    APN: Boudjemaa présente le projet de loi relatif à la mobilisation générale    Poursuite du stage à Sidi Moussa avec l'intégration des joueurs du CSC    Domination de la sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar sur le marché parallèle et celui du cours officiel : quelles solutions ?    La responsabilité politique du ministre Bruno Retailleau    De Gustav Landauer à Hassan Nasrallah ou l'universalité de l'esprit de la société    Les représentants de la société civile interpellent les hautes autorités du pays    Ooredoo et l'Association nationale de volontariat organisent une opération de reboisement à Bou Saâda    Lorsque l'on a la bravoure en principe, il n'y a plus d'obstacle    Kiev doit céder les territoires conquis par la Russie    Le championnat national de football se met à jour    L'Algérie clôture sa participation avec un total de 21 médailles    Présentation à Alger des projets associatifs    Quelles est la situation de la balance commerciale et des exportations hors hydrocarbures en 2024 de l'Algérie ?    Des prix « lignes rouges » et des représailles contre les contrevenants    Patriotisme et professionnalisme    Avant-première du documentaire ''Zinet Alger : Le bonheur'' de Mohamed Latrèche    Les renégats du Hirak de la discorde    Un site historique illustrant l'ingéniosité du fondateur de l'Etat algérien moderne    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Bamako souffle le chaud et le froid
Otages français au nord du Mali
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 10 - 2010

Le gouvernement malien souffle le chaud et le froid. Il affirme n'avoir reçu aucune sollicitation officielle de la part de la France, mais se dit prêt à coopérer pleinement pour la libération des otages détenus par Aqmi depuis le 16 septembre dernier.
Le gouvernement malien souffle le chaud et le froid. Il affirme n'avoir reçu aucune sollicitation officielle de la part de la France, mais se dit prêt à coopérer pleinement pour la libération des otages détenus par Aqmi depuis le 16 septembre dernier.
Il précise même qu'aucune médiation n'est engagée pour lancer les pourparlers avec les ravisseurs, alors qu'un ancien rebelle touareg est annoncé auparavant pour entamer les négociations. En attendant, les otages français détenus dans le vaste désert de Timétrine au nord du Mali restent toujours entre les mains d'Aqmi, en dépit des efforts consentis par la France pour les libérer.
Le Mali affiche sa pleine disposition à coopérer avec la France pour la libération des otages, mais dément tout de même avoir envoyé un médiateur pour lancer les négociations, tel que rapporté par la presse de ce pays récemment. Le président malien, Amadou Toumani Touré, dans une interview accordée au journal français Le Figaro , a affirmé que son pays mettra tout en œuvre pour coopérer dans ce sens, laissant même entendre que les troupes armées françaises seraient les bienvenues dans la région. « Si nous ne trouvons pas une solution nous-mêmes aux problèmes du Sahel, d'autres viendront le faire à notre place. Et cela serait dommage », a précisé le président malien, tout en précisant la « clarté » de la position algérienne, hostile à toute intervention militaire occidentale. « Je le comprends et je leur donne raison dans une certaine mesure», a-t-il ajouté dans ce sens, appelant de là même à une large coopération entre les pays de la sous-région du Sahel dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et de déplorer la défection de certains pays qui n'ont pas daigné répondre favorablement à l'organisation d'un sommet de chefs d'Etats sur la question, un projet qui traîne depuis plus de quatre ans.
Néanmoins, Amadou Toumani Touré s'est félicité de la mise en place d'un Comité d'état-major à Tamanrasset, non sans relever «un frémissement» pour la mise en marche de cette structure de lutte contre le terrorisme. Donc, le Mali se montre très flexible au sujet de la lutte antiterroriste et de la chasse aux éléments d'Aqmi qui écument ses territoires.
D'un côté, il soutient le rôle et la position de l'Algérie qui avait justement, récemment rappelé à l'ordre les pays concernés afin qu'ils satisfassent leurs engagements, et de l'autre il se montre d'une disponibilité accrue vis-à-vis de la France, leur conférant même le droit d'engager des manœuvres militaires dans la sous-région.
A présent, si les autorités françaises écartent toute intervention militaire, tout porte à croire qu'ils le feraient dès l'épilogue du feuilleton de rapt de ses ressortissants.
Il précise même qu'aucune médiation n'est engagée pour lancer les pourparlers avec les ravisseurs, alors qu'un ancien rebelle touareg est annoncé auparavant pour entamer les négociations. En attendant, les otages français détenus dans le vaste désert de Timétrine au nord du Mali restent toujours entre les mains d'Aqmi, en dépit des efforts consentis par la France pour les libérer.
Le Mali affiche sa pleine disposition à coopérer avec la France pour la libération des otages, mais dément tout de même avoir envoyé un médiateur pour lancer les négociations, tel que rapporté par la presse de ce pays récemment. Le président malien, Amadou Toumani Touré, dans une interview accordée au journal français Le Figaro , a affirmé que son pays mettra tout en œuvre pour coopérer dans ce sens, laissant même entendre que les troupes armées françaises seraient les bienvenues dans la région. « Si nous ne trouvons pas une solution nous-mêmes aux problèmes du Sahel, d'autres viendront le faire à notre place. Et cela serait dommage », a précisé le président malien, tout en précisant la « clarté » de la position algérienne, hostile à toute intervention militaire occidentale. « Je le comprends et je leur donne raison dans une certaine mesure», a-t-il ajouté dans ce sens, appelant de là même à une large coopération entre les pays de la sous-région du Sahel dans le cadre de la lutte antiterroriste. Et de déplorer la défection de certains pays qui n'ont pas daigné répondre favorablement à l'organisation d'un sommet de chefs d'Etats sur la question, un projet qui traîne depuis plus de quatre ans.
Néanmoins, Amadou Toumani Touré s'est félicité de la mise en place d'un Comité d'état-major à Tamanrasset, non sans relever «un frémissement» pour la mise en marche de cette structure de lutte contre le terrorisme. Donc, le Mali se montre très flexible au sujet de la lutte antiterroriste et de la chasse aux éléments d'Aqmi qui écument ses territoires.
D'un côté, il soutient le rôle et la position de l'Algérie qui avait justement, récemment rappelé à l'ordre les pays concernés afin qu'ils satisfassent leurs engagements, et de l'autre il se montre d'une disponibilité accrue vis-à-vis de la France, leur conférant même le droit d'engager des manœuvres militaires dans la sous-région.
A présent, si les autorités françaises écartent toute intervention militaire, tout porte à croire qu'ils le feraient dès l'épilogue du feuilleton de rapt de ses ressortissants.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.