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Le FMI parle de 4.000 milliards de dollars de dette bancaire à refinancer
Sur une période de deux ans dans les pays industrialisés
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 10 - 2010

Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué, hier, que des progrès ont été moins marqués dans la résolution des tensions imminentes de financement bancaire dans les pays avancés puisque près de 4.000 milliards de dollars de dette bancaire devront être refinancés sur les 24 mois à venir.
Dans son rapport sur la stabilité financière dans le monde 2010, le Fonds a estimé que le système financier mondial continue de traverser une période de profonde incertitude et reste le talon d'Achille de la reprise économique.
Les récentes perturbations des marchés obligataires souverains en Europe ont mis en évidence les vulnérabilités croissantes des bilans des établissements bancaires et des Etats issues de la crise, note le Fonds.
Si la situation financière s'est depuis améliorée grâce à une riposte résolue des pouvoirs publics qui a contribué à stabiliser les marchés de financement et à atténuer les risques extrêmes, de grandes incertitudes persistent sur les marchés, analyse-t-il.
La production mondiale a connu une progression conforme aux prévisions initiales, les pays émergents ayant été particulièrement performants. Cela étant, les bilans des Etats sont fortement exposés aux chocs de croissance, d'où une moindre certitude quant à la viabilité de la dette.
Dans cette conjoncture, le FMI recommande que les pays doivent s'atteler à plusieurs réformes fondamentales pour assurer la viabilité du système financier mondial et préserver la reprise.
Selon le Fonds, les progrès vers la stabilité financière ont été entravés par les turbulences qui ont secoué les marchés de la dette souveraine en Europe, où l'aggravation des vulnérabilités des bilans, tant des banques que des Etats, a suscité des préoccupations croissantes.
Aux problèmes existants de viabilité des dettes souveraines sont venus s'ajouter la concentration des besoins de refinancement à court terme et le manque de diversification des investisseurs. De ce fait, certains Etats de la zone euro se sont vus exposés à des tensions de financement, rendant d'autant plus probable un sombre scénario d'assèchement du crédit, de ralentissement de la croissance et d'affaiblissement des bilans.
La riposte énergique des autorités nationales et supranationales pour faire face aux risques souverains et rehausser la confiance dans le système financier, notamment grâce à la communication d'informations détaillées sur les bilans des banques, a contribué à stabiliser les marchés de financement et à maîtriser les risques, mais la situation reste fragile, avise-t-il.
En Europe, les risques souverains restent élevés car les marchés ne perdent pas de vue le lourd fardeau des dettes publiques, la dynamique défavorable de la croissance et l'intensification des risques de refinancement et des liens avec le système bancaire.
Aux Etats-Unis, la stabilité financière s'est améliorée mais des poches de vulnérabilité subsistent dans le système bancaire. Bien que les banques aient pu mobiliser d'importants volumes de fonds propres, et que les demandes escomptées paraissent gérables, elles pourraient être amenées à mobiliser plus de capitaux pour faire face aux récentes tendances d'inversion du levier financier et éventuellement pour respecter les réformes réglementaires locales, souligne le FMI.
Les faiblesses dans le secteur immobilier représentent un problème de plus pour les Etats-Unis. Dans une grande mesure, les besoins en fonds propres apparemment
modestes des banques américaines s'expliquent par l'ampleur des entreprises bénéficiant de la garantie de l'Etat et par les autres interventions publiques, ce sans quoi ces besoins auraient été nettement supérieurs.
Au Japon, une perturbation à court terme du marché des titres d'Etat reste peu probable. Pour l'instant la stabilité de l'épargne intérieure et la solidité de l'excédent du compte courant rendent d'autant moins nécessaires les financements extérieurs.
Mais pour les pays émergents, le FMI considère que dans l'ensemble, ils ont manifesté une grande résilience face aux tensions souveraines et bancaires des pays avancés, et la plupart d'entre eux ont continué d'accéder aux marchés de capitaux internationaux.
Les effets de débordement se sont principalement limités aux régions qui entretiennent des liens économiques et financiers importants avec la zone euro.
Le Fonds monétaire international (FMI) a indiqué, hier, que des progrès ont été moins marqués dans la résolution des tensions imminentes de financement bancaire dans les pays avancés puisque près de 4.000 milliards de dollars de dette bancaire devront être refinancés sur les 24 mois à venir.
Dans son rapport sur la stabilité financière dans le monde 2010, le Fonds a estimé que le système financier mondial continue de traverser une période de profonde incertitude et reste le talon d'Achille de la reprise économique.
Les récentes perturbations des marchés obligataires souverains en Europe ont mis en évidence les vulnérabilités croissantes des bilans des établissements bancaires et des Etats issues de la crise, note le Fonds.
Si la situation financière s'est depuis améliorée grâce à une riposte résolue des pouvoirs publics qui a contribué à stabiliser les marchés de financement et à atténuer les risques extrêmes, de grandes incertitudes persistent sur les marchés, analyse-t-il.
La production mondiale a connu une progression conforme aux prévisions initiales, les pays émergents ayant été particulièrement performants. Cela étant, les bilans des Etats sont fortement exposés aux chocs de croissance, d'où une moindre certitude quant à la viabilité de la dette.
Dans cette conjoncture, le FMI recommande que les pays doivent s'atteler à plusieurs réformes fondamentales pour assurer la viabilité du système financier mondial et préserver la reprise.
Selon le Fonds, les progrès vers la stabilité financière ont été entravés par les turbulences qui ont secoué les marchés de la dette souveraine en Europe, où l'aggravation des vulnérabilités des bilans, tant des banques que des Etats, a suscité des préoccupations croissantes.
Aux problèmes existants de viabilité des dettes souveraines sont venus s'ajouter la concentration des besoins de refinancement à court terme et le manque de diversification des investisseurs. De ce fait, certains Etats de la zone euro se sont vus exposés à des tensions de financement, rendant d'autant plus probable un sombre scénario d'assèchement du crédit, de ralentissement de la croissance et d'affaiblissement des bilans.
La riposte énergique des autorités nationales et supranationales pour faire face aux risques souverains et rehausser la confiance dans le système financier, notamment grâce à la communication d'informations détaillées sur les bilans des banques, a contribué à stabiliser les marchés de financement et à maîtriser les risques, mais la situation reste fragile, avise-t-il.
En Europe, les risques souverains restent élevés car les marchés ne perdent pas de vue le lourd fardeau des dettes publiques, la dynamique défavorable de la croissance et l'intensification des risques de refinancement et des liens avec le système bancaire.
Aux Etats-Unis, la stabilité financière s'est améliorée mais des poches de vulnérabilité subsistent dans le système bancaire. Bien que les banques aient pu mobiliser d'importants volumes de fonds propres, et que les demandes escomptées paraissent gérables, elles pourraient être amenées à mobiliser plus de capitaux pour faire face aux récentes tendances d'inversion du levier financier et éventuellement pour respecter les réformes réglementaires locales, souligne le FMI.
Les faiblesses dans le secteur immobilier représentent un problème de plus pour les Etats-Unis. Dans une grande mesure, les besoins en fonds propres apparemment
modestes des banques américaines s'expliquent par l'ampleur des entreprises bénéficiant de la garantie de l'Etat et par les autres interventions publiques, ce sans quoi ces besoins auraient été nettement supérieurs.
Au Japon, une perturbation à court terme du marché des titres d'Etat reste peu probable. Pour l'instant la stabilité de l'épargne intérieure et la solidité de l'excédent du compte courant rendent d'autant moins nécessaires les financements extérieurs.
Mais pour les pays émergents, le FMI considère que dans l'ensemble, ils ont manifesté une grande résilience face aux tensions souveraines et bancaires des pays avancés, et la plupart d'entre eux ont continué d'accéder aux marchés de capitaux internationaux.
Les effets de débordement se sont principalement limités aux régions qui entretiennent des liens économiques et financiers importants avec la zone euro.


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