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L'intégration régionale, clé du développement
Le chef de l'Etat au 2è Sommet arabo-africain
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 10 - 2010

«Il est important d'accélérer l'intégration régionale, seule à même de permettre de relever les défis du développement », a estimé, hier, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, dans une allocution prononcée lors de l'ouverture du 2ème sommet arabo-africain qui tient ses travaux à Syrte (Libye). Rappelant que le sommet arabe d'Alger de novembre 1973 a ouvert la voie à l'institutionnalisation des liens de solidarité et de coopération des pays arabes avec l'Afrique, le chef de l'Etat souligne que «cette dynamique qui a conduit à la tenue, en 1977, du premier sommet afro-arabe qui visait notamment à consolider le partenariat politique qui lie le monde arabe au continent africain, à l'approfondir et à l'élargir à d'autres domaines prometteurs de coopération ». Pour Bouteflika, la rencontre d'aujourd'hui nous permettra d'évaluer les réalisations de ce partenariat depuis que ses principes et ses axes d'action ont été consacrés par la Déclaration du Caire. Estimant que les pays africains, comme les pays arabes, ont été durement affectés par la mondialisation accélérée des processus de production des biens et services, des courants d'échanges et des flux de capitaux, il souligne que le nouveau contexte international présente des opportunités, mais que c'est aussi un vecteur d'instabilité. Selon lui, « la première de nos préoccupations devrait concerner les questions de la paix, de la sécurité et de la stabilité ». Ce sont-là, a-t-il affirmé « des domaines où nos deux régions connaissent des difficultés certaines et font encore face à des défis majeurs », soulignant que « cet objectif appelle une concertation politique régulière et plus étroite pour aborder de manière solidaire dans les fora internationaux compétents, notamment, la question palestinienne et celle des conflits en Afrique ». Le chef de l'Etat remarque que l'injustice subie par le peuple palestinien perdure et que les termes d'une solution juste et durable, autour desquels les rangs arabo-africains sont soudés et souligne que la solidarité et l'entente arabo-africaines doivent également encourager l'Afrique à trouver elle-même des solutions à ses problèmes en matière de paix et de sécurité. Selon lui, le partenariat, Monde arabe -Afrique « doit se fonder sur une coopération vigoureuse pour le développement économique et social », identifiant les priorités comme ceux de promouvoir les investissements et le commerce entre les pays des deux régions et, d'autre part, de coopérer davantage dans le domaine de l'agriculture où des complémentarités notables existent et devraient être exploitées au bénéfice de la sécurité alimentaire de l'ensemble de la zone afro-arabe. Rappelant les réalisations dans la promotion de liens économiques multiformes avec les deux régions, Bouteflika souligne l'importance de la valorisation du patrimoine culturel inestimable des deux régions, en tant que facteur de rapprochement et de compréhension entre nos peuples. Il estime que l'institutionnalisation du sommet afro-arabe avec une périodicité triennale et les rencontres régulières des ministres des Affaires étrangères et des comités représentent des mesures susceptibles de répondre à notre souci de traduire nos engagements en réalité sur le terrain. Pour Bouteflika « les conditions les plus favorables sont aujourd'hui réunies pour un essor des relations afro-arabes », d'autant plus qu'avec « ses ressources, son expérience et son compagnonnage traditionnel avec l'Afrique dans les moments difficiles, le Monde arabe est bien placé pour contribuer à l'émergence d'une aire afro-arabe de paix et de prospérité.
«Il est important d'accélérer l'intégration régionale, seule à même de permettre de relever les défis du développement », a estimé, hier, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, dans une allocution prononcée lors de l'ouverture du 2ème sommet arabo-africain qui tient ses travaux à Syrte (Libye). Rappelant que le sommet arabe d'Alger de novembre 1973 a ouvert la voie à l'institutionnalisation des liens de solidarité et de coopération des pays arabes avec l'Afrique, le chef de l'Etat souligne que «cette dynamique qui a conduit à la tenue, en 1977, du premier sommet afro-arabe qui visait notamment à consolider le partenariat politique qui lie le monde arabe au continent africain, à l'approfondir et à l'élargir à d'autres domaines prometteurs de coopération ». Pour Bouteflika, la rencontre d'aujourd'hui nous permettra d'évaluer les réalisations de ce partenariat depuis que ses principes et ses axes d'action ont été consacrés par la Déclaration du Caire. Estimant que les pays africains, comme les pays arabes, ont été durement affectés par la mondialisation accélérée des processus de production des biens et services, des courants d'échanges et des flux de capitaux, il souligne que le nouveau contexte international présente des opportunités, mais que c'est aussi un vecteur d'instabilité. Selon lui, « la première de nos préoccupations devrait concerner les questions de la paix, de la sécurité et de la stabilité ». Ce sont-là, a-t-il affirmé « des domaines où nos deux régions connaissent des difficultés certaines et font encore face à des défis majeurs », soulignant que « cet objectif appelle une concertation politique régulière et plus étroite pour aborder de manière solidaire dans les fora internationaux compétents, notamment, la question palestinienne et celle des conflits en Afrique ». Le chef de l'Etat remarque que l'injustice subie par le peuple palestinien perdure et que les termes d'une solution juste et durable, autour desquels les rangs arabo-africains sont soudés et souligne que la solidarité et l'entente arabo-africaines doivent également encourager l'Afrique à trouver elle-même des solutions à ses problèmes en matière de paix et de sécurité. Selon lui, le partenariat, Monde arabe -Afrique « doit se fonder sur une coopération vigoureuse pour le développement économique et social », identifiant les priorités comme ceux de promouvoir les investissements et le commerce entre les pays des deux régions et, d'autre part, de coopérer davantage dans le domaine de l'agriculture où des complémentarités notables existent et devraient être exploitées au bénéfice de la sécurité alimentaire de l'ensemble de la zone afro-arabe. Rappelant les réalisations dans la promotion de liens économiques multiformes avec les deux régions, Bouteflika souligne l'importance de la valorisation du patrimoine culturel inestimable des deux régions, en tant que facteur de rapprochement et de compréhension entre nos peuples. Il estime que l'institutionnalisation du sommet afro-arabe avec une périodicité triennale et les rencontres régulières des ministres des Affaires étrangères et des comités représentent des mesures susceptibles de répondre à notre souci de traduire nos engagements en réalité sur le terrain. Pour Bouteflika « les conditions les plus favorables sont aujourd'hui réunies pour un essor des relations afro-arabes », d'autant plus qu'avec « ses ressources, son expérience et son compagnonnage traditionnel avec l'Afrique dans les moments difficiles, le Monde arabe est bien placé pour contribuer à l'émergence d'une aire afro-arabe de paix et de prospérité.

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