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Un fléau qui touche 22% de la population
Mila, Anaphalbétisme
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 10 - 2010

L'analphabétisme, ce fléau qui a tant fait de mal à notre pays durant la guerre de Libération, n'en continue pas moins de toucher une bonne frange de la population, principalement celle habitant les zones rurales et montagneuses. La wilaya de Mila, malgré tous les moyens mis en œuvre pour éradiquer ce mal, compte un peu plus de 22% d'analphabètes de tout âge et des deux sexes. Parmi ces derniers, il y a ceux qui n'ont jamais eu la chance de fréquenter l'école ; ce sont généralement les générations d'avant-Indépendance mais également les autres, celles de post- Indépendance dont la mémoire, malgré de brefs passages dans les institutions éducatives algériennes, na rien retenu des leçons de leurs maîtres et qui se sont retrouvées, par la force de l'oubli des chiffres et des lettres appris, analphabètes malgré elles. Aujourd'hui, elles ne savent plus ni lire ni écrire. Le centre d'alphabétisation de Mila contribue par le biais de ses enseignants, trop souvent recrutés parmi les personnes ayant le niveau de troisième année secondaire, à inculquer le savoir à plus de 21 mille apprenants répartis entre les niveaux 1, 2 et 3 dans des locaux de fortune (sièges d'associations), dans des mosquées et dans des écoles primaires. Le grand problème pour ces personnes en mal d'instruction et pour leurs enseignants est l'horaire. En effet, au niveau des écoles primaires, les cours débutent à partir de 17 heures, un horaire vraiment contraignant principalement pour la gent féminine dont le nombre dépasse largement celui de la gent masculine.
L'analphabétisme, ce fléau qui a tant fait de mal à notre pays durant la guerre de Libération, n'en continue pas moins de toucher une bonne frange de la population, principalement celle habitant les zones rurales et montagneuses. La wilaya de Mila, malgré tous les moyens mis en œuvre pour éradiquer ce mal, compte un peu plus de 22% d'analphabètes de tout âge et des deux sexes. Parmi ces derniers, il y a ceux qui n'ont jamais eu la chance de fréquenter l'école ; ce sont généralement les générations d'avant-Indépendance mais également les autres, celles de post- Indépendance dont la mémoire, malgré de brefs passages dans les institutions éducatives algériennes, na rien retenu des leçons de leurs maîtres et qui se sont retrouvées, par la force de l'oubli des chiffres et des lettres appris, analphabètes malgré elles. Aujourd'hui, elles ne savent plus ni lire ni écrire. Le centre d'alphabétisation de Mila contribue par le biais de ses enseignants, trop souvent recrutés parmi les personnes ayant le niveau de troisième année secondaire, à inculquer le savoir à plus de 21 mille apprenants répartis entre les niveaux 1, 2 et 3 dans des locaux de fortune (sièges d'associations), dans des mosquées et dans des écoles primaires. Le grand problème pour ces personnes en mal d'instruction et pour leurs enseignants est l'horaire. En effet, au niveau des écoles primaires, les cours débutent à partir de 17 heures, un horaire vraiment contraignant principalement pour la gent féminine dont le nombre dépasse largement celui de la gent masculine.

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