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Les ménages à rude épreuve
Entre 27 mille et 60 mille DA le mouton de l'Aïd El-Adha
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 11 - 2010

A l'approche de l'Aïd El-Adha, les prix des moutons destinés au sacrifice pour cette année affichent une hausse notable par rapport aux années précédentes.
A l'approche de l'Aïd El-Adha, les prix des moutons destinés au sacrifice pour cette année affichent une hausse notable par rapport aux années précédentes.
Après plusieurs occasions successives : Ramadan, l‘Aïd el-fitr, la rentrée scolaire, qui ont ruiné les ménages algériens, voici venu le tour du dilemme des fêtes de l‘Aïd El-Kebir qui, hélas, est devenu, ces dernières années, une occasion réservée uniquement aux familles aisées qui pourront se permettre des moutons à 27 mille dinars pour le plus «maigre», un prix qui dépasse de beaucoup le revenu de la plupart des Algériens. Cette année même, où l‘élevage est pourtant abondant, les prix eux n‘ont pas attendu les derniers jours qui précèdent l‘Aïd pour s‘envoler et entraîner dans leur sillage le prix de la viande au détail, qui, elle aussi, a atteint des pics inégalés depuis plusieurs mois déjà. Les marchés hebdomadaires de plusieurs wilayas, notamment la capitale, connaissent une flambée des prix des bovins, des ovins et des caprins. Une virée au marché de Sidi Aïssa, par exemple, nous a permis de constater que le prix du mouton est réellement hors de portée des bourses modestes. Le prix du mouton se situe, cette année, dans une fourchette plus élevée par rapport aux années précédentes, oscillant entre 27 mille et 35 mille DA pour des moutons d‘une qualité convenable pour l‘Aïd. Alors que le prix de la brebis varie entre 17 mille et 20 mille DA dans les marchés de la capitale. Les chèvres, quant à elles, «pour les petites bourses», sont vendues entre 7 mille et 9 mille DA. Quant aux moutons «haut de gamme», tel les béliers aux cornes, leur prix varie entre 40 mille et 60 mille DA. Ces bêtes superbes qui assurent pourtant pleinement le spectacle dans les marchés des moutons ces jours-ci, n‘attirent selon, des vendeurs, que les grandes bourses, tandis que les autres ne sont là que pour admirer. «On entend, depuis plusieurs années maintenant, de moins en moins les bêtes bêler dans les balcons, comme autrefois à cette même période de l‘année, où les ménages attendaient cette fête sacrée pour se rapprocher de Dieu et réjouir aussi les enfants et cela à cause de cette flambée qui paralyse les pères de famille», nous diront des citoyens algérois. Il est important de noter que même les régions du centre du pays connues pour l‘élevage des bestiaux, tel Tiaret ou encore El-Djelfa, autrefois refuges des Algériens du Nord, qui allaient souvent fouiner dans les marchés de Sougeur et Aïn Deheb à Tiaret ou encore Sidi Aïssa à Djelfa à la recherche de la bonne affaire en matière de qualité du mouton mais encore les prix jusque-là imbattables, connaissent, elles aussi, cette même situation et les prix des moutons ont pris l‘ascenseur bien avant l‘approche de l‘Aïd. Il faut dire que ce ne sont pas seulement les prix de la viande qui se sont envolés mais aussi les prix des fruits et légumes qui connaissent une véritable flambée depuis bien des mois. Une situation qui pèse de plus en plus lourd sur l‘Algérien «qui n‘a d‘autre choix qu‘obéir et céder à ces commerçants avides de gain rapide en l‘absence totale du contrôle des prix», nous dira désespérément une personne d‘un certain âge. Pour connaître l‘origine de cette hausse des prix, les marchands de moutons jettent la responsabilité sur les éleveurs qui, selon un vendeur à Alger, «eux-mêmes vendent à des tarifs très élevés». Pour des spécialistes du monde de l‘agriculture, le renchérissement insupportable de l‘aliment de bétail et la maladie de la blue tongue ou fièvre catarrhale, qui a frappé cette année le cheptel dans notre pays «a contraint les éleveurs à engager beaucoup de frais qu‘ils espèrent récupérer une fois venues les fêtes de l‘Aïd El-Kebir», ce qui explique la flambér des prix à l‘approche de cette occasion. Par ailleurs, plusieurs bouchers de la capitale prévoient que les prix de la viande rouge au détail vont encore monter jusqu‘à arriver à plus de 800 DA le kilo le dernier week-end précédant l‘Aïd, pourtant un antenais de vingt kilogrammes était cédé, il y a à peine un mois, à moins de dix mille dinars la tête. La question qui se pose est comment les ménages aux revenus modestes pourront-ils faire face à cette cherté de la vie et à cette hausse des prix qui touche pratiquement tous les produits depuis plusieurs mois ? Une politique de contrôle des prix efficace demeure indispensable.
Les prix s'envolent à Béjaia
A quelques jours de la fête de l'Aïd El Adha, les marchés de bétail des différentes communes de la wilaya de Bejaia enregistrent une effervescence particulière. A Amizour, Sidi Aich, Aokas, Tazmalt et Bejaia, c'est la même affluence. Les maquignons proposent leurs moutons à des prix inaccessibles. Le mouton est cher cette année. Les prix varient entre 2 6 mille et 30 mille DA pour un mouton alors que le bélier s'aligne sur 33 mille et 40 mille DA. Au marché du jute à Bejaia, un bélier a été vendu avant-hier à 62 mille DA. Les citoyens confirme que cette année, le prix du mouton est plus élevé que l'année dernière. Le cheptel existe en grande quantité et les prix ne cessent de grimper. Dans les différents quartiers de la ville de Bejaia, certains Béjaouis ont une tradition ancestrale, avec l'organisation de combats de bélier à l'approche de chaque fête de l'Aïd el Adha. Les citoyens ne peuvent satisfaire leurs progénitures avec ces prix inabordables. Les connaisseurs disent qu'avec l'entrée des maquignons des régions de Djelfa, Barika où le cheptel est plus exploité, le prix des moutons peuvent baisser légèrement et les acheteurs auront le choix sur le marché. Ainsi, le citoyen n'est pas prêt de supporter le fardeau des dépenses qui se succèdent. A peine les dépenses des mois de Ramadhan et de l'Aïd El Fitr achevées, celles de l'Aid El Adha arrivent pour gréver de nouveau le budget des familles.
Après plusieurs occasions successives : Ramadan, l‘Aïd el-fitr, la rentrée scolaire, qui ont ruiné les ménages algériens, voici venu le tour du dilemme des fêtes de l‘Aïd El-Kebir qui, hélas, est devenu, ces dernières années, une occasion réservée uniquement aux familles aisées qui pourront se permettre des moutons à 27 mille dinars pour le plus «maigre», un prix qui dépasse de beaucoup le revenu de la plupart des Algériens. Cette année même, où l‘élevage est pourtant abondant, les prix eux n‘ont pas attendu les derniers jours qui précèdent l‘Aïd pour s‘envoler et entraîner dans leur sillage le prix de la viande au détail, qui, elle aussi, a atteint des pics inégalés depuis plusieurs mois déjà. Les marchés hebdomadaires de plusieurs wilayas, notamment la capitale, connaissent une flambée des prix des bovins, des ovins et des caprins. Une virée au marché de Sidi Aïssa, par exemple, nous a permis de constater que le prix du mouton est réellement hors de portée des bourses modestes. Le prix du mouton se situe, cette année, dans une fourchette plus élevée par rapport aux années précédentes, oscillant entre 27 mille et 35 mille DA pour des moutons d‘une qualité convenable pour l‘Aïd. Alors que le prix de la brebis varie entre 17 mille et 20 mille DA dans les marchés de la capitale. Les chèvres, quant à elles, «pour les petites bourses», sont vendues entre 7 mille et 9 mille DA. Quant aux moutons «haut de gamme», tel les béliers aux cornes, leur prix varie entre 40 mille et 60 mille DA. Ces bêtes superbes qui assurent pourtant pleinement le spectacle dans les marchés des moutons ces jours-ci, n‘attirent selon, des vendeurs, que les grandes bourses, tandis que les autres ne sont là que pour admirer. «On entend, depuis plusieurs années maintenant, de moins en moins les bêtes bêler dans les balcons, comme autrefois à cette même période de l‘année, où les ménages attendaient cette fête sacrée pour se rapprocher de Dieu et réjouir aussi les enfants et cela à cause de cette flambée qui paralyse les pères de famille», nous diront des citoyens algérois. Il est important de noter que même les régions du centre du pays connues pour l‘élevage des bestiaux, tel Tiaret ou encore El-Djelfa, autrefois refuges des Algériens du Nord, qui allaient souvent fouiner dans les marchés de Sougeur et Aïn Deheb à Tiaret ou encore Sidi Aïssa à Djelfa à la recherche de la bonne affaire en matière de qualité du mouton mais encore les prix jusque-là imbattables, connaissent, elles aussi, cette même situation et les prix des moutons ont pris l‘ascenseur bien avant l‘approche de l‘Aïd. Il faut dire que ce ne sont pas seulement les prix de la viande qui se sont envolés mais aussi les prix des fruits et légumes qui connaissent une véritable flambée depuis bien des mois. Une situation qui pèse de plus en plus lourd sur l‘Algérien «qui n‘a d‘autre choix qu‘obéir et céder à ces commerçants avides de gain rapide en l‘absence totale du contrôle des prix», nous dira désespérément une personne d‘un certain âge. Pour connaître l‘origine de cette hausse des prix, les marchands de moutons jettent la responsabilité sur les éleveurs qui, selon un vendeur à Alger, «eux-mêmes vendent à des tarifs très élevés». Pour des spécialistes du monde de l‘agriculture, le renchérissement insupportable de l‘aliment de bétail et la maladie de la blue tongue ou fièvre catarrhale, qui a frappé cette année le cheptel dans notre pays «a contraint les éleveurs à engager beaucoup de frais qu‘ils espèrent récupérer une fois venues les fêtes de l‘Aïd El-Kebir», ce qui explique la flambér des prix à l‘approche de cette occasion. Par ailleurs, plusieurs bouchers de la capitale prévoient que les prix de la viande rouge au détail vont encore monter jusqu‘à arriver à plus de 800 DA le kilo le dernier week-end précédant l‘Aïd, pourtant un antenais de vingt kilogrammes était cédé, il y a à peine un mois, à moins de dix mille dinars la tête. La question qui se pose est comment les ménages aux revenus modestes pourront-ils faire face à cette cherté de la vie et à cette hausse des prix qui touche pratiquement tous les produits depuis plusieurs mois ? Une politique de contrôle des prix efficace demeure indispensable.
Les prix s'envolent à Béjaia
A quelques jours de la fête de l'Aïd El Adha, les marchés de bétail des différentes communes de la wilaya de Bejaia enregistrent une effervescence particulière. A Amizour, Sidi Aich, Aokas, Tazmalt et Bejaia, c'est la même affluence. Les maquignons proposent leurs moutons à des prix inaccessibles. Le mouton est cher cette année. Les prix varient entre 2 6 mille et 30 mille DA pour un mouton alors que le bélier s'aligne sur 33 mille et 40 mille DA. Au marché du jute à Bejaia, un bélier a été vendu avant-hier à 62 mille DA. Les citoyens confirme que cette année, le prix du mouton est plus élevé que l'année dernière. Le cheptel existe en grande quantité et les prix ne cessent de grimper. Dans les différents quartiers de la ville de Bejaia, certains Béjaouis ont une tradition ancestrale, avec l'organisation de combats de bélier à l'approche de chaque fête de l'Aïd el Adha. Les citoyens ne peuvent satisfaire leurs progénitures avec ces prix inabordables. Les connaisseurs disent qu'avec l'entrée des maquignons des régions de Djelfa, Barika où le cheptel est plus exploité, le prix des moutons peuvent baisser légèrement et les acheteurs auront le choix sur le marché. Ainsi, le citoyen n'est pas prêt de supporter le fardeau des dépenses qui se succèdent. A peine les dépenses des mois de Ramadhan et de l'Aïd El Fitr achevées, celles de l'Aid El Adha arrivent pour gréver de nouveau le budget des familles.


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