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L'opposition se radicalise
La direction du FLN dans la tourmente
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 11 - 2010

Les prémices d'un «changement» se dessinent clairement à la tête de l'actuelle direction qui risque sérieusement d'être décimée. Les redresseurs prennent du poids alors que les pro-Belkhadem faiblissent. Les militants, dans plusieurs wilayas du pays, affluent massivement étoffant ainsi les rangs des redresseurs.
Les prémices d'un «changement» se dessinent clairement à la tête de l'actuelle direction qui risque sérieusement d'être décimée. Les redresseurs prennent du poids alors que les pro-Belkhadem faiblissent. Les militants, dans plusieurs wilayas du pays, affluent massivement étoffant ainsi les rangs des redresseurs.
La situation de crise dans laquelle s'est confiné le vieux parti se développe très rapidement. Elle semble cependant basculer au profit des redresseurs menés par Mohamed Seghir-Kara, ex-ministre du Tourisme et El-Hadi Khaldi, actuel ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
Les prémices d'un «changement» se dessinent clairement à la tête de l'actuelle direction qui risque sérieusement d'être décimée. Les redresseurs prennent du poids alors que les pro-Belkhadem faiblissent. Les militants, dans plusieurs wilayas du pays, affluent massivement étoffant ainsi les rangs des redresseurs. «Nous sommes en train d'installer nos cellules de base», affirme Mohamed Seghir-Kara dans une déclaration au Midi Libre. Dans les mouhafadhas de M'sila, de Tiaret, de Tlemcen, Tissemsilt pour ne citer que celles-ci, la dissidence a triomphé. Même à Mostaganem, réputé fief de Abdelhamid Si Affif, bras droit d'Abdelaziz Belkhadem, des militants, pas des moindres car il s'agit de députés, ont rallié la fronde, selon les rapports brandis par le mouvement de redressement.
Mieux encore, les militants du parti issus de la communauté algérienne établie en France exigent le départ de l'actuelle direction, l'annulation de l'opération de restructuration des structures de base et l'organisation d'un congrès extraordinaire. Ce qui ajoute du vinaigre à la situation de crise qui prévaut au vieux parti. La direction, elle, consciente du danger qui la guette, a du mal à cacher son affolement.
C'est demain en effet que se tiendra la réunion du bureau politique avec en toile de fond les développements dangereux de la crise. Initialement prévue pour l'évaluation des résultats des votes des bureaux de kasmas et de mouhafadhas, cette réunion décidera de la réplique à donner à la fronde de plus en plus organisée. Une autre réunion suivra mardi prochain, celle-ci concerne le Comité central du parti. Cette agitation, loin d'être fortuite, renseigne, si besoin est, sur les appréhensions de la direction du parti, sentant le jour « J » s'approcher à grands pas. Vraisemblablement, le scénario de 2004 risque imminemment de se reproduire. Alors ira-t-on jusqu'à invalider le 9e congrès du parti ? Tout porte à le croire si les choses se développent avec la cadence imprimée actuellement par les redresseurs. Ces derniers ne semblent toutefois pas s'arrêter en si bon chemin et radicalisent leur mouvement. A présent, la tension est telle que les pro-Belkhadem s'engouffrent dans un mutisme suspect qui en dit long.
Cependant, la situation pourrait perdurer jusqu'à la présidentielle de 2014 comme ce fut le cas en 2004, lorsque Ali Benflis avait été évincé juste après sa débâcle électorale. Donc, Abdelaziz Belkhadem, un potentiel présidentiable, ne subirait-il pas le même sort que celui qu'il avait fait subir à son prédécesseur à la tête du parti ?
La situation de crise dans laquelle s'est confiné le vieux parti se développe très rapidement. Elle semble cependant basculer au profit des redresseurs menés par Mohamed Seghir-Kara, ex-ministre du Tourisme et El-Hadi Khaldi, actuel ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
Les prémices d'un «changement» se dessinent clairement à la tête de l'actuelle direction qui risque sérieusement d'être décimée. Les redresseurs prennent du poids alors que les pro-Belkhadem faiblissent. Les militants, dans plusieurs wilayas du pays, affluent massivement étoffant ainsi les rangs des redresseurs. «Nous sommes en train d'installer nos cellules de base», affirme Mohamed Seghir-Kara dans une déclaration au Midi Libre. Dans les mouhafadhas de M'sila, de Tiaret, de Tlemcen, Tissemsilt pour ne citer que celles-ci, la dissidence a triomphé. Même à Mostaganem, réputé fief de Abdelhamid Si Affif, bras droit d'Abdelaziz Belkhadem, des militants, pas des moindres car il s'agit de députés, ont rallié la fronde, selon les rapports brandis par le mouvement de redressement.
Mieux encore, les militants du parti issus de la communauté algérienne établie en France exigent le départ de l'actuelle direction, l'annulation de l'opération de restructuration des structures de base et l'organisation d'un congrès extraordinaire. Ce qui ajoute du vinaigre à la situation de crise qui prévaut au vieux parti. La direction, elle, consciente du danger qui la guette, a du mal à cacher son affolement.
C'est demain en effet que se tiendra la réunion du bureau politique avec en toile de fond les développements dangereux de la crise. Initialement prévue pour l'évaluation des résultats des votes des bureaux de kasmas et de mouhafadhas, cette réunion décidera de la réplique à donner à la fronde de plus en plus organisée. Une autre réunion suivra mardi prochain, celle-ci concerne le Comité central du parti. Cette agitation, loin d'être fortuite, renseigne, si besoin est, sur les appréhensions de la direction du parti, sentant le jour « J » s'approcher à grands pas. Vraisemblablement, le scénario de 2004 risque imminemment de se reproduire. Alors ira-t-on jusqu'à invalider le 9e congrès du parti ? Tout porte à le croire si les choses se développent avec la cadence imprimée actuellement par les redresseurs. Ces derniers ne semblent toutefois pas s'arrêter en si bon chemin et radicalisent leur mouvement. A présent, la tension est telle que les pro-Belkhadem s'engouffrent dans un mutisme suspect qui en dit long.
Cependant, la situation pourrait perdurer jusqu'à la présidentielle de 2014 comme ce fut le cas en 2004, lorsque Ali Benflis avait été évincé juste après sa débâcle électorale. Donc, Abdelaziz Belkhadem, un potentiel présidentiable, ne subirait-il pas le même sort que celui qu'il avait fait subir à son prédécesseur à la tête du parti ?


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