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Asphyxie et paralysie aux heures de pointe
Transport urbain et trafic routier
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2010

Si vous comptez emprunter le transport en commun pour vous rendre à votre travail ou rentrer chez vous après une dure journée de labeur, ne croyez surtout pas que cela soit une sinécure et préparez-vous à faire face à ce qui peut facilement s'apparenter au parcours du combattant. En effet il ne faut surtout pas dépasser 7 h le matin et 15 h l'après-midi au risque de se retrouver confronté à des aléas multiples. La raison de cette situation est d'abord et avant tout le grave engorgement connu par la capitale en matière de démographie. De plus les prestations de service, en matière de transport urbain, demeurent inchangées à quelques nuances près, alors que le nombre d'habitants ne cesse d'augmenter de façon exponentielle. La situation du transport urbain se trouve encore plus compliquée aux heures de pointe où des foules incroyables se retrouvent au même moment à la recherche d'un transport pour se rendre sur leurs lieux de travail ou rentrer chez eux.
Bus de l'Etusa, ceux privés, trains et même taxis sont pris d'assaut au quotidien par les travailleurs. Cette situation fait qu'aux heures de pointe les stations de bus et de taxis soient toujours archicombles. Ceux qui profitent le plus de ces situations sont, sans conteste, les chauffeurs de taxi lesquels exploitant le désarroi des usagers du transport ferment leurs compteurs et proposent des " coursa ", en termes clairs le tarif habituel multiplié par, au moins, 10. Il faut dire que la majorité des chauffeurs de taxi préfèrent éviter les heures de pointe, qui mettent à mal leurs véhicules pris dans des embouteillages inextricables, laissant ainsi le terrain libre à leurs collègues qui exploitent sans vergogne la détresse des usagers. Les bus, quant à eux, avec la meilleure volonté du monde ne peuvent faire face aux " assauts " des centaines de citoyens.
La foule est tellement compacte au niveau des stations urbaines de la capitale que l'on a l'impression après le passage d'un bus que la foule n'a pas diminué d'un iota. Ces bus quittent d'ailleurs les arrêts tellement pleins qu'ils ne peuvent même pas augmenter de vitesse en empruntant une montée. Cet état de faits est évident lorsque l'on sait que les sociétés, ministères, universités et même hôpitaux centraux sont tous concentrés dans la capitale. « On ne peut se permettre d'acheter un véhicule avec la supression du crédit auto et prendre un taxi quotidiennement est impossible attendu les tarifs élevés de ces derniers.
Il nous reste donc les bus et ce n'est pas du tout évident avec la déferlante humaine aux heures de pointe », nous dira un citoyen abordé à la station de bus de la place Audin. La capitale est littéralement asphyxiée par ses encombrements et embouteillages, cela en dépit des diverses solutions adoptées, notamment les trémies et les ponts, pour tenter d'atténuer l'intensité de ce phénomène. L'usager n'a d'autre choix donc que de prendre son mal en patience en attendant... Godot.
Si vous comptez emprunter le transport en commun pour vous rendre à votre travail ou rentrer chez vous après une dure journée de labeur, ne croyez surtout pas que cela soit une sinécure et préparez-vous à faire face à ce qui peut facilement s'apparenter au parcours du combattant. En effet il ne faut surtout pas dépasser 7 h le matin et 15 h l'après-midi au risque de se retrouver confronté à des aléas multiples. La raison de cette situation est d'abord et avant tout le grave engorgement connu par la capitale en matière de démographie. De plus les prestations de service, en matière de transport urbain, demeurent inchangées à quelques nuances près, alors que le nombre d'habitants ne cesse d'augmenter de façon exponentielle. La situation du transport urbain se trouve encore plus compliquée aux heures de pointe où des foules incroyables se retrouvent au même moment à la recherche d'un transport pour se rendre sur leurs lieux de travail ou rentrer chez eux.
Bus de l'Etusa, ceux privés, trains et même taxis sont pris d'assaut au quotidien par les travailleurs. Cette situation fait qu'aux heures de pointe les stations de bus et de taxis soient toujours archicombles. Ceux qui profitent le plus de ces situations sont, sans conteste, les chauffeurs de taxi lesquels exploitant le désarroi des usagers du transport ferment leurs compteurs et proposent des " coursa ", en termes clairs le tarif habituel multiplié par, au moins, 10. Il faut dire que la majorité des chauffeurs de taxi préfèrent éviter les heures de pointe, qui mettent à mal leurs véhicules pris dans des embouteillages inextricables, laissant ainsi le terrain libre à leurs collègues qui exploitent sans vergogne la détresse des usagers. Les bus, quant à eux, avec la meilleure volonté du monde ne peuvent faire face aux " assauts " des centaines de citoyens.
La foule est tellement compacte au niveau des stations urbaines de la capitale que l'on a l'impression après le passage d'un bus que la foule n'a pas diminué d'un iota. Ces bus quittent d'ailleurs les arrêts tellement pleins qu'ils ne peuvent même pas augmenter de vitesse en empruntant une montée. Cet état de faits est évident lorsque l'on sait que les sociétés, ministères, universités et même hôpitaux centraux sont tous concentrés dans la capitale. « On ne peut se permettre d'acheter un véhicule avec la supression du crédit auto et prendre un taxi quotidiennement est impossible attendu les tarifs élevés de ces derniers.
Il nous reste donc les bus et ce n'est pas du tout évident avec la déferlante humaine aux heures de pointe », nous dira un citoyen abordé à la station de bus de la place Audin. La capitale est littéralement asphyxiée par ses encombrements et embouteillages, cela en dépit des diverses solutions adoptées, notamment les trémies et les ponts, pour tenter d'atténuer l'intensité de ce phénomène. L'usager n'a d'autre choix donc que de prendre son mal en patience en attendant... Godot.


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