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Amazigh Kateb, seul participant algérien
Festival Mondial des Arts Nègres 2010
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 11 - 2010

Le festival Mondial des Arts Nègres, ex FESMAN, le festival si cher au Président Léopold Sédar Senghor, devra se tenir à Dakar du 10 au 31 décembre 2010.
Le festival Mondial des Arts Nègres, ex FESMAN, le festival si cher au Président Léopold Sédar Senghor, devra se tenir à Dakar du 10 au 31 décembre 2010.
Lancé en 1966 par ce dernier, le Festival des arts nègres devait célébrer à ses yeux la marche d'un siècle « qui a célébré avec faste, dans leur grande diversité, les cultures noires d'ici et d'ailleurs, d'Afrique et de la diaspora ».
Au moins 80 pays participent à ce festival à la tête duquel a été placé un Comité consultatif qui comprend entre autres Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie et ancien président de la République du Sénégal, Wole Soyinka, écrivain, Prix Nobel de Littérature et Mme Irina Bokova, Directrice Générale de l'UNESCO.
Le festival prend en charge 30 personnes de chaque délégation. L'Algérie n'est représentée que par un seul artiste : le chanteur du genre gnaoui : Amazigh Kateb. L'ancienneté de ce festival n'a pas pour autant induit sa réédition fréquente et régulière, l'édition de 2010 est seulement la 3e du genre.
Après la première édition de Dakar de 1966, la seconde édition n'a eu lieu qu'onze ans plus tard, soit en 1977 à Lagos au Nigeria. N'empêche les deux festivals avaient souligné leur volonté de rester fidèles au même esprit de défense et d'illustration des civilisations et cultures noires.
Pour certains observateurs, le Panaf d'Alger organisé en 2009 a créé une situation de concurrence, ce qui expliquerait la relance presque au même moment de cet événement resté longtemps en hibernation.
Mais là c'est une autre question. Mais question chiffres, l'événement promet d'être grandiose. Au moins 80 pays y participent, dont les Etats-Unis, Cuba, des pays d'Europe etc., le festival prenant en charge 30 personnes de chaque délégation. Un village devant héberger les festivaliers a été construit sur un terrain de 3 hectares avec une capacité de 800 chambres de deux lits (soit 1600 lits). 2.400 festivaliers dont 3.500 artistes issus du monde entier sont attendus à ce festival dont l'ancien sigle (FESMAN) perçu comme litigieux vient d'être abandonné avec en prime un toilettage de son identité visuelle désormais représentée par un nouveau logo qui donne à voir une carte de l'Afrique qui se veut créative et ouverte sur le monde reconstituée à partir d'une empreinte de doigt.
Une dizaine de sites situés entre Saint-Louis, Gorée, une île au large Dakar et Dakar sont retenus pour abriter les activités du festival qui s'enorgueillit d'accueillir comme invité d'honneur le Brésil, un pays peuplé souligne-t-on par 80 millions d'habitants noirs ou métis, et « qui compte le plus d'habitants noirs ou métis au monde, après le Nigéria ».
Diverses disciplines artistiques sont au menu de l'événement : Artisanat d'art, Arts visuels, Musique, Mode, Littérature, Design, Arts d'Afrique, Culture urbaine, Cinéma, Danse, et Théâtre, le tour ponctué par des débats et un forum.
Lancé en 1966 par ce dernier, le Festival des arts nègres devait célébrer à ses yeux la marche d'un siècle « qui a célébré avec faste, dans leur grande diversité, les cultures noires d'ici et d'ailleurs, d'Afrique et de la diaspora ».
Au moins 80 pays participent à ce festival à la tête duquel a été placé un Comité consultatif qui comprend entre autres Abdou Diouf, secrétaire général de la francophonie et ancien président de la République du Sénégal, Wole Soyinka, écrivain, Prix Nobel de Littérature et Mme Irina Bokova, Directrice Générale de l'UNESCO.
Le festival prend en charge 30 personnes de chaque délégation. L'Algérie n'est représentée que par un seul artiste : le chanteur du genre gnaoui : Amazigh Kateb. L'ancienneté de ce festival n'a pas pour autant induit sa réédition fréquente et régulière, l'édition de 2010 est seulement la 3e du genre.
Après la première édition de Dakar de 1966, la seconde édition n'a eu lieu qu'onze ans plus tard, soit en 1977 à Lagos au Nigeria. N'empêche les deux festivals avaient souligné leur volonté de rester fidèles au même esprit de défense et d'illustration des civilisations et cultures noires.
Pour certains observateurs, le Panaf d'Alger organisé en 2009 a créé une situation de concurrence, ce qui expliquerait la relance presque au même moment de cet événement resté longtemps en hibernation.
Mais là c'est une autre question. Mais question chiffres, l'événement promet d'être grandiose. Au moins 80 pays y participent, dont les Etats-Unis, Cuba, des pays d'Europe etc., le festival prenant en charge 30 personnes de chaque délégation. Un village devant héberger les festivaliers a été construit sur un terrain de 3 hectares avec une capacité de 800 chambres de deux lits (soit 1600 lits). 2.400 festivaliers dont 3.500 artistes issus du monde entier sont attendus à ce festival dont l'ancien sigle (FESMAN) perçu comme litigieux vient d'être abandonné avec en prime un toilettage de son identité visuelle désormais représentée par un nouveau logo qui donne à voir une carte de l'Afrique qui se veut créative et ouverte sur le monde reconstituée à partir d'une empreinte de doigt.
Une dizaine de sites situés entre Saint-Louis, Gorée, une île au large Dakar et Dakar sont retenus pour abriter les activités du festival qui s'enorgueillit d'accueillir comme invité d'honneur le Brésil, un pays peuplé souligne-t-on par 80 millions d'habitants noirs ou métis, et « qui compte le plus d'habitants noirs ou métis au monde, après le Nigéria ».
Diverses disciplines artistiques sont au menu de l'événement : Artisanat d'art, Arts visuels, Musique, Mode, Littérature, Design, Arts d'Afrique, Culture urbaine, Cinéma, Danse, et Théâtre, le tour ponctué par des débats et un forum.


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