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Plus de 160 dont des stars planétaires attendus
TroisièmeFestival mondial des arts nègres à Dakar et à Saint louis
Publié dans Le Maghreb le 13 - 11 - 2010

Les informations qui entourent l'immense rendez -vous du troisième festival des arts nègres qui se teindra à Dakar et Saint louis 10 au 31 décembre se distillent en petite goûte. Il y a un mois, l'Algérie a officiellement confirmé sa participation vivement sollicitée d'ailleurs par le Sénégal à cette manifestation extrêmement attendue. Les organisateurs, pas moins de 160 artistes musiciens, dont de "véritables stars planétaires", sont attendus à cette rencontre. Cette pléiade d'artistes animera les concerts et spectacles prévus dans le programme de cette manifestation, qui verra, par ailleurs, l'organisation d'une exposition internationale des musiques noires, a annoncé la délégation générale en charge de cet événement.
Vivement sollicitée depuis le début des préparatifs il y a plusieurs mois, l'Algérie a finalement répondu oui pour aller à Dakar et à Saint Louis, deux contrées du Sénégal où devrait se dérouler l'essentiel des activités de cette immense rencontre. Cette participation est donc officielle selon la délégation du ministère de la culture qui s'est rendue sur place. Conduite par Zehira Yahi, chef de cabinet du ministère de la Culture, cette délégation a eu une série de rencontres à la faveur d'une visite de travail au Sénégal, consacrée à la préparation de la participation algérienne à cette grande manifestation mondiale. La délégation s'est notamment entretenue avec les responsables sénégalais chargés de l'organisation de cet événement, à leur tête le délégué général du Festival mondial des arts nègres, Abdou Laziz Sow, qui se sont déclarés "impressionnés par la qualité du succès du 2ème Festival culturel panafricain (Panaf2009) qui s'est tenu en juillet 2009 en Algérie". "La partie sénégalaise a exprimé le souhait de bénéficier de l'expérience et du savoir- faire algérien en vue de réussir le Festival mondial des arts nègres", selon Zehira Yahi. Cette rencontre unique en son genre se déroulera du 10 au 31 décembre et comportera un programme hyper riche compte tenu de la longue histoire politique et culturelle de ces arts nègres. Il faut savoir que ce grandiose événement a été suspendu depuis 1977, et en 44 ans après sa naissance en l'an 1966 il est de retour. Il se déroulera dans deux villes symboliques du Sénégal : Saint- Louis qui conserve une colossale mémoire sur la nègritude et Dakar la capitale. Défendu bec et ongles par Léopold Sédar Senghor, le défunt poète et ancien président du Sénégal, le Festival Mondial des Arts Nègres aura donc bel et bien lieu dans cette contrée qui contient toujours des vestiges qui rappellent la triste traite des nègres et leur abominable destinée. Des vestiges comme l'Ile de Gorée d'où devaient partir comme des marchandises des noirs enchaînés pour bâtir impitoyablement le nouveau monde. Le festival des arts nègres est dans ce sens un événement aussi politique que culturel. Il est de ce point de vue particulièrement attendu par la population noire, car ce rendez-vous comme c'était le cas des années auparavant dans les métropoles, serait une occasion d'assumer entièrement un art qui fait partie des premières civilisations du monde. Assumer un art serait pareil que " d'assumer sa négritude " d'après un autre défunt poète de la négritude, Aimé Césaire.
Le flambeau de la négritude
Dakar reprend le flambeau de la négritude grâce à la clairvoyance de Me Abdoulaye Wade, jadis farouche opposant à la politique de Senghor et actuel Chef de l'Etat du Sénégal. C'est une véritable leçon de modestie et d'honnêteté intellectuelle que Me wade donne à ses collègues chefs des Etats du continent africain habitués à tout enterrer lors de leur accession à la magistrature suprême. Cette 3ème édition du Fesman se déroulant durant le cinquantenaire de la majorité des pays africains doit interpeller tout un chacun pour que les peuples nègres sortent de leur léthargie. Une période qui pousse à une méditation sérieuse sur le passé, le présent et l'avenir. Mais que va-t-il se passer durant ce festival plusieurs fois reporté? Le président Abdoulaye Wade prévient que çà ne sera jamais " une addition d'événements, il doit dégager un message. Lequel ? Emis par qui ? Destiné à qui ? Par la voie de la culture, à travers une formulation très nette et très claire . D'où la question soulevée par le président Abdoulaye wade: "Qu'est-ce que l'Afrique veut dire au reste du monde? ".
Déjà, le planning prévoit une série d'activités : Forum-débat, Salon du livre, Gastronomie, Exposition des créateurs, Architecture, Danse et Théâtre, Cinéma, Arts d'Afrique, Arts visuels, Design, Photographie, Artisanat d'art, Expositions : épopée des musiques noires, Sciences et Technologies, Sports (course de 5 km et 10 km), Défilé de mode, Soirées de gala et thématique...Des réflexions vont dans le sens de " L'Apport des peuples noirs à la Science et à la Technologie ; Permanence de la résistance des Peuples noirs ; Les Diasporas africaines: Géographie-Peuplement- Histoire- Situation politique, La participation des peuples noirs à l'avènement du Monde Libre ; quelle place et quel rôle pour l'Afrique dans la gouvernance mondiale? Les anciens Egyptiens étaient-ils ou non des noirs ?
Le Brésil, la star du rendez- vous
S'il y a un pays au monde où la diversité culturelle n'est pas un vain mot, c'est bien le Brésil. Il dispose d'un patrimoine culturel très riche pour le peuple noir. Tous les reliquats de la tradition négro-africaine issus de la traite négrière y sont mis en valeur. Alors que l'Afrique, mère-patrie pour tous, perd de plus en plus son âme aux dépens de la civilisation occidentale. Le Fesman 2010 met le tapis rouge pour le Brésil : avec 80 millions d'habitants Noirs ou métis, le Brésil, symbole de la diversité culturelle, est le pays qui compte le plus d'habitants noirs ou métis, après le Nigeria sera présenté dans toutes les disciplines du Festival, dont le sport. Le Brésil présidera deux soirées musicales ; une soirée lui sera dédiée, pour découvrir ses richesses musicales. Une soirée Lusofonia permettra aux pays d'Afrique lusophone de se réunir autour du Brésil. Durant ses concerts, des spectacles de danses et parades populaires inspirées des traditions festives brésiliennes feront vibrer les rues sénégalaises... Le Festival sera l'occasion de découvrir le Brésil dans toute sa diversité et sa fécondité, et de mettre en valeur son héritage africain. Par ailleurs et selon le délégué général du festival, Aziz Sow le coût du festival est estimé à 18 milliards FCFA (1euro équivaut à 656 FCFA), avant de préciser que "cette somme est déjà inscrite dans le budget 2009 de l'Etat du Sénégal".


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