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Seulement 10 % des hôtels sont aux normes internationales
Le secteur touristique algérien en quête de développement
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 11 - 2010

A l'instar des pays voisins du Maghreb, à savoir la Tunisie et le Maroc, qui ont construit leurs économies sur l'industrie du tourisme qui leur rapporte l'essentiel de leurs rentrées en devises, l'Algérie a relégué au second plan le secteur touristique sachant que la pays est mono exportateur (hydrocarbures, pétrole et gaz). Donc, le développement du tourisme est encore embryonnaire en dépit d'une volonté ferme de l'Etat de stimuler ce secteur qui peut rapporter à l'Algérie des millions de dollars, sachant que la stratégie nationale en matière de tourisme prévoit l'afflux de plus de 15 millions de touristes à l'horizon 2020.
A l'instar des pays voisins du Maghreb, à savoir la Tunisie et le Maroc, qui ont construit leurs économies sur l'industrie du tourisme qui leur rapporte l'essentiel de leurs rentrées en devises, l'Algérie a relégué au second plan le secteur touristique sachant que la pays est mono exportateur (hydrocarbures, pétrole et gaz). Donc, le développement du tourisme est encore embryonnaire en dépit d'une volonté ferme de l'Etat de stimuler ce secteur qui peut rapporter à l'Algérie des millions de dollars, sachant que la stratégie nationale en matière de tourisme prévoit l'afflux de plus de 15 millions de touristes à l'horizon 2020.
L'Algérie est toujours considérée comme un grand pays à vocation touristique, notamment pour ses paysages fantastiques et féériques du désert qui fascinent toujours des millions de touristes étrangers. Mais ce secteur pourtant prometteur et capable d'attirer, non seulement des visiteurs du monde entier, mais également des investisseurs potentiels, n'arrive pas à se moderniser et se mettre au diapason de ses énormes opportunités de développement.
Des actions des pouvoirs publics ont récemment commencé à donner un tonus à ce secteur resté longtemps en hibernation, avec l'encouragement des promoteurs et investisseurs nationaux, notamment privés qui ont montré des aptitudes concrètes pour monter des projets touristiques (construction d'hôtels de haut standing, aménagement de zones à expansion touristique…).
Récemment, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smail Mimoune, a déclaré, devant les députés, que «sur 1.200 hôtels que compte le parc hôtelier national qui est d'une capacité d'accueil de 93.000 lits, 10 % seulement répondaient au standard international ».
A l'instar des pays voisins du Maghreb, à savoir la Tunisie et le Maroc, qui ont construit leurs économies sur l'industrie du tourisme qui leur rapporte l'essentiel de leurs rentrées en devises, l'Algérie a relégué au second plan le secteur touristique sachant que la pays est mono exportateur (hydrocarbures, pétrole et gaz). Donc, le développement du tourisme est encore embryonnaire en dépit d'une volonté ferme de l'Etat de stimuler ce secteur qui peut rapporter à l'Algérie des millions de dollars, sachant que la stratégie nationale en matière de tourisme prévoit l'afflux de plus de 15 millions de touristes à l'horizon 2020.
Le ministre reconnaît les imperfections et les incuries existant dans ce secteur stratégique pour l'économie du pays. Il a, en effet, précisé que ce secteur fait l'objet de programmes structurels de réhabilitation tout en relevant des carences inhérentes à la gestion touristique. Mimoune souligne que « le produit touristique algérien ne jouit pas d'une définition précise alors que la promotion demeure insuffisante concernant la destination Algérie. Aussi, le déficit en matière d'infrastructures hôtelières s'ajoute à une qualité de services ne répondant pas aux normes internationales sans oublier le manque de qualification et de savoir-faire des employés du secteur».
La problématique générale montre que les instituts supérieurs de formation en tourisme ne manquent pas en Algérie pour pourvoir ce secteur en personnels hautement capables de diriger des infrastructures touristiques.
Cependant, le démarrage réel des activités tardent à se dessiner en raison «d'un manque de professionnalisme des gestionnaires et d'absence de traditions touristiques de haut niveau », selon des observateurs versés dans ce domaine.
Malgré ces insuffisances et ces contreperformances, «l'Etat, précise, Mimoune, maintient sa stratégie à long terme de relance du tourisme en s'articulant, notamment, sur le plan destination Algérie, le développement de pôles d'excellence touristique, la promotion de l'offre touristique et le développement du partenariat public et privé entre les secteurs, ainsi que le financement touristique».
La convention signée dernièrement entre le ministère du Tourisme et des promoteurs privés pour la réalisation de nombreux hôtels de luxe à travers certaines wilayas du pays illustre bien la stratégie des pouvoirs publics de contribuer activement à l'épanouissement de ce secteur.
Mesures incitatives pour développer le tourisme
Le ministre a rappelé que « le tourisme saharien a bénéficié de l'élargissement de ses capacités d'hébergement à travers la réalisation de 9 hôtels dans les Oasis et la Saoura d'un coût de 2 milliards de dollars. Pour ce qui est du tourisme médical, de détente et de bien-être, une étude globale a concerné 10 stations à caractère national ». Les villes côtières du pays et les sites touristiques du Nord, notamment les montagnes (Tikjda, Tala Guilef et Chréa) méritent une attention particulière concernant la réalisation d'importantes infrastructures dans la mesure où ces régions attirent des milliers de touristes en période estivale et hivernale.
Au sujet du tourisme balnéaire, Mimoune a décelé « un déficit en matière de structures d'hébergement au niveau de 14 wilayas côtières » indiquant, toutefois, que « les capacités d'accueil ont enregistré une hausse de 22% en 2009 ».
Concernant le volet des prestations de service et les prix pratiqués dans les établissements hôteliers, Mimoune reconnaît la cherté de la tarification des prestations hôtelières, qui indique t-il, « est onéreuse pour le citoyen qui opte pour l'étranger pour passer ses vacances ».
Néanmoins, il souligne « qu'une étude est en cours de réalisation avec l'entreprise de gestion hôtelière (Gestour) pour réviser les prix appliqués, notamment, dans le secteur public».
Les pouvoirs publics ont élaboré une panoplie de mesures incitatives pour la promotion du tourisme, selon Mimoune, « telle que l'exonération de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour le chiffre d'affaires en devises pour les services touristiques et hôteliers dont l'objectif consiste à contribuer à baisser les prix ».
Notons que pas moins de 2 millions de touristes étrangers ont visité le Grand Sahara algérien en 2009, notamment les régions du Hoggar et du Tassili toujours attrayantes et attirantes pour les amateurs de longs séjours en bivouac aux côtés des Touaregs et des populations autochtones connues pour leur merveilleux accueil et leur légendaire hospitalité.
Le spot publicitaire de l'ex-star de football Zineddine Zidane sur la destination Algérie (diffusé sur la télévision nationale et sur la chaîne en information continue France 24) a, apparemment, boosté le tourisme saharien qui reçoit des milliers de touristes européens surtout durant la période automnale où il existe un grand flux de touristes arrivant directement de Paris vers Djanet et Tamanrasset.
L'Algérie est toujours considérée comme un grand pays à vocation touristique, notamment pour ses paysages fantastiques et féériques du désert qui fascinent toujours des millions de touristes étrangers. Mais ce secteur pourtant prometteur et capable d'attirer, non seulement des visiteurs du monde entier, mais également des investisseurs potentiels, n'arrive pas à se moderniser et se mettre au diapason de ses énormes opportunités de développement.
Des actions des pouvoirs publics ont récemment commencé à donner un tonus à ce secteur resté longtemps en hibernation, avec l'encouragement des promoteurs et investisseurs nationaux, notamment privés qui ont montré des aptitudes concrètes pour monter des projets touristiques (construction d'hôtels de haut standing, aménagement de zones à expansion touristique…).
Récemment, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smail Mimoune, a déclaré, devant les députés, que «sur 1.200 hôtels que compte le parc hôtelier national qui est d'une capacité d'accueil de 93.000 lits, 10 % seulement répondaient au standard international ».
A l'instar des pays voisins du Maghreb, à savoir la Tunisie et le Maroc, qui ont construit leurs économies sur l'industrie du tourisme qui leur rapporte l'essentiel de leurs rentrées en devises, l'Algérie a relégué au second plan le secteur touristique sachant que la pays est mono exportateur (hydrocarbures, pétrole et gaz). Donc, le développement du tourisme est encore embryonnaire en dépit d'une volonté ferme de l'Etat de stimuler ce secteur qui peut rapporter à l'Algérie des millions de dollars, sachant que la stratégie nationale en matière de tourisme prévoit l'afflux de plus de 15 millions de touristes à l'horizon 2020.
Le ministre reconnaît les imperfections et les incuries existant dans ce secteur stratégique pour l'économie du pays. Il a, en effet, précisé que ce secteur fait l'objet de programmes structurels de réhabilitation tout en relevant des carences inhérentes à la gestion touristique. Mimoune souligne que « le produit touristique algérien ne jouit pas d'une définition précise alors que la promotion demeure insuffisante concernant la destination Algérie. Aussi, le déficit en matière d'infrastructures hôtelières s'ajoute à une qualité de services ne répondant pas aux normes internationales sans oublier le manque de qualification et de savoir-faire des employés du secteur».
La problématique générale montre que les instituts supérieurs de formation en tourisme ne manquent pas en Algérie pour pourvoir ce secteur en personnels hautement capables de diriger des infrastructures touristiques.
Cependant, le démarrage réel des activités tardent à se dessiner en raison «d'un manque de professionnalisme des gestionnaires et d'absence de traditions touristiques de haut niveau », selon des observateurs versés dans ce domaine.
Malgré ces insuffisances et ces contreperformances, «l'Etat, précise, Mimoune, maintient sa stratégie à long terme de relance du tourisme en s'articulant, notamment, sur le plan destination Algérie, le développement de pôles d'excellence touristique, la promotion de l'offre touristique et le développement du partenariat public et privé entre les secteurs, ainsi que le financement touristique».
La convention signée dernièrement entre le ministère du Tourisme et des promoteurs privés pour la réalisation de nombreux hôtels de luxe à travers certaines wilayas du pays illustre bien la stratégie des pouvoirs publics de contribuer activement à l'épanouissement de ce secteur.
Mesures incitatives pour développer le tourisme
Le ministre a rappelé que « le tourisme saharien a bénéficié de l'élargissement de ses capacités d'hébergement à travers la réalisation de 9 hôtels dans les Oasis et la Saoura d'un coût de 2 milliards de dollars. Pour ce qui est du tourisme médical, de détente et de bien-être, une étude globale a concerné 10 stations à caractère national ». Les villes côtières du pays et les sites touristiques du Nord, notamment les montagnes (Tikjda, Tala Guilef et Chréa) méritent une attention particulière concernant la réalisation d'importantes infrastructures dans la mesure où ces régions attirent des milliers de touristes en période estivale et hivernale.
Au sujet du tourisme balnéaire, Mimoune a décelé « un déficit en matière de structures d'hébergement au niveau de 14 wilayas côtières » indiquant, toutefois, que « les capacités d'accueil ont enregistré une hausse de 22% en 2009 ».
Concernant le volet des prestations de service et les prix pratiqués dans les établissements hôteliers, Mimoune reconnaît la cherté de la tarification des prestations hôtelières, qui indique t-il, « est onéreuse pour le citoyen qui opte pour l'étranger pour passer ses vacances ».
Néanmoins, il souligne « qu'une étude est en cours de réalisation avec l'entreprise de gestion hôtelière (Gestour) pour réviser les prix appliqués, notamment, dans le secteur public».
Les pouvoirs publics ont élaboré une panoplie de mesures incitatives pour la promotion du tourisme, selon Mimoune, « telle que l'exonération de la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) pour le chiffre d'affaires en devises pour les services touristiques et hôteliers dont l'objectif consiste à contribuer à baisser les prix ».
Notons que pas moins de 2 millions de touristes étrangers ont visité le Grand Sahara algérien en 2009, notamment les régions du Hoggar et du Tassili toujours attrayantes et attirantes pour les amateurs de longs séjours en bivouac aux côtés des Touaregs et des populations autochtones connues pour leur merveilleux accueil et leur légendaire hospitalité.
Le spot publicitaire de l'ex-star de football Zineddine Zidane sur la destination Algérie (diffusé sur la télévision nationale et sur la chaîne en information continue France 24) a, apparemment, boosté le tourisme saharien qui reçoit des milliers de touristes européens surtout durant la période automnale où il existe un grand flux de touristes arrivant directement de Paris vers Djanet et Tamanrasset.


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