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« Le FLN n'est pas un parti de fraction »
Belkhadem épingle les « redresseurs » et déclare :
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 11 - 2010

Le secretaire général du FLN s'est longuement étalé sur la crise interne qui secoue le parti en ne manquant pas de descendre en flammes les opposants à sa ligne politique. C'est la première fois, depuis l'apparition du mouvement de redressement, que Abdelaziz Belkhadem, qui reconnaît ainsi implicitement l'existence de cette crise, monte au créneau alors qu'il avait juste l'habitude d'effleurer le sujet comme pour minimiser son ampleur. « Le FLN n'est pas une mamelle à traire ou un dos de chameau à monter » a-t-il, en effet, indiqué hier dans une allocution prononcée devant les «superviseurs» et les secrétaires de mouhafadhas au cours d'une réunion d'évaluation de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas avant d'ajouter « qu'il est légitime de vouloir être aux commandes, mais tout de même il ne faut pas cracher sur la main qui te nourrit ». Belkhadem, qui a été fortement applaudi par l'assistance, faisait ainsi allusion à certains animateurs du mouvement de redressement qui lui doivent leur ascension et même leur désignation à des fonctions supérieures au niveau des institutions de l'Etat. Le patron du FLN a aussi laissé clairement entendre que cette agitation est surtout due au fait que les concernés n'ont pas été désignés au bureau politique. « Après le 9e congrès les consultations pour choisir les 15 membres du bureau politique ont duré plus d'un mois. Et c'est juste après avoir dévoilé la liste, entérinée par le comité central, qu'ont commencé les récriminations, œuvre des mécontents » dira-t-il encore en n'hésitant point à qualifier cette attitude de travail fractionnaire. « On n'accepte pas ce travail fractionnaire qui affaiblit non seulement le FLN, mais l'Algérie aussi » a-t-il estimé sous les applaudissements de l'auditoire en donnant l'exemple des évènements d'octobre 1988 car pour lui « le FLN n'et pas un parti de factions ». Brandissant une menace à peine voilée il dira : « Par conséquent il ne faut pas être indulgent » avant d'inviter ses détracteurs à exposer tous les problèmes devant le comité dont la prochaine session est prévue les 23 et 24 décembre. Considérant que la propagation des rumeurs, très nombreuses au demeurant, ne sert pas les intérêts de ceux qui en sont à l'origine. Le secretaire général du vieux parti, voulant sans doute minimiser la portée de ce mouvement de fronde, a affirmé que « le parti a connu par le passé plusieurs secousses, mais celle-ci est loin d'en être une ». Ce bras de fer à distance entre Belkhadem et ses partisans et les animateurs du mouvement de redressement, emmenés par le duo Mohamed Seghir Kara-El Hadi Khaldi, qui courent le risque d'être traduits devant la commission de discipline du parti, promet de connaître son point d'orgue lors du face-à-face des deux camps à l'occasion de la réunion du comité central le 23 décembre prochain. On rappelle que ce mouvement de fronde est née suite au fiasco de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. Une opération, qui a tournée dans plusieurs kasmas, en de véritables batailles rangées entre les militants et certains de ces derniers, qui ont rejoint le mouvement de fronde, n'ont pas manqué d'accuser la direction du parti d'avoir procédé à l'exclusion de cadres et militants qui ont pourtant fait leurs preuves. D'ailleurs c'est en partie à cause de ces incidents graves que l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas, qui a été entamée au mois de juin et devait s'achever au mois d'octobre passé, a été retardée. Selon Belkhadem 1.514 kasmas sur un nombre total de 1.594 ont pu renouveler leurs bureaux et qu'il ne reste que 80 kasmas actuellement. L'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas débutera, quant à elle, au mois de janvier prochain, a annoncé hier Abdelaziz Belkhadem. Après cela Belkhadem a indiqué que son parti pourra préparer les échéances électorales, les élections législatives et locales, prévues en 2012. À ce titre, et après avoir fait cas de l'amendement de la Constitution en vue de favoriser une plus grande participation de la femme dans la vie politique, il a lancé un appel aux cadres et militants pour se préparer à cette perspective.
Le secretaire général du FLN s'est longuement étalé sur la crise interne qui secoue le parti en ne manquant pas de descendre en flammes les opposants à sa ligne politique. C'est la première fois, depuis l'apparition du mouvement de redressement, que Abdelaziz Belkhadem, qui reconnaît ainsi implicitement l'existence de cette crise, monte au créneau alors qu'il avait juste l'habitude d'effleurer le sujet comme pour minimiser son ampleur. « Le FLN n'est pas une mamelle à traire ou un dos de chameau à monter » a-t-il, en effet, indiqué hier dans une allocution prononcée devant les «superviseurs» et les secrétaires de mouhafadhas au cours d'une réunion d'évaluation de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas avant d'ajouter « qu'il est légitime de vouloir être aux commandes, mais tout de même il ne faut pas cracher sur la main qui te nourrit ». Belkhadem, qui a été fortement applaudi par l'assistance, faisait ainsi allusion à certains animateurs du mouvement de redressement qui lui doivent leur ascension et même leur désignation à des fonctions supérieures au niveau des institutions de l'Etat. Le patron du FLN a aussi laissé clairement entendre que cette agitation est surtout due au fait que les concernés n'ont pas été désignés au bureau politique. « Après le 9e congrès les consultations pour choisir les 15 membres du bureau politique ont duré plus d'un mois. Et c'est juste après avoir dévoilé la liste, entérinée par le comité central, qu'ont commencé les récriminations, œuvre des mécontents » dira-t-il encore en n'hésitant point à qualifier cette attitude de travail fractionnaire. « On n'accepte pas ce travail fractionnaire qui affaiblit non seulement le FLN, mais l'Algérie aussi » a-t-il estimé sous les applaudissements de l'auditoire en donnant l'exemple des évènements d'octobre 1988 car pour lui « le FLN n'et pas un parti de factions ». Brandissant une menace à peine voilée il dira : « Par conséquent il ne faut pas être indulgent » avant d'inviter ses détracteurs à exposer tous les problèmes devant le comité dont la prochaine session est prévue les 23 et 24 décembre. Considérant que la propagation des rumeurs, très nombreuses au demeurant, ne sert pas les intérêts de ceux qui en sont à l'origine. Le secretaire général du vieux parti, voulant sans doute minimiser la portée de ce mouvement de fronde, a affirmé que « le parti a connu par le passé plusieurs secousses, mais celle-ci est loin d'en être une ». Ce bras de fer à distance entre Belkhadem et ses partisans et les animateurs du mouvement de redressement, emmenés par le duo Mohamed Seghir Kara-El Hadi Khaldi, qui courent le risque d'être traduits devant la commission de discipline du parti, promet de connaître son point d'orgue lors du face-à-face des deux camps à l'occasion de la réunion du comité central le 23 décembre prochain. On rappelle que ce mouvement de fronde est née suite au fiasco de l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas. Une opération, qui a tournée dans plusieurs kasmas, en de véritables batailles rangées entre les militants et certains de ces derniers, qui ont rejoint le mouvement de fronde, n'ont pas manqué d'accuser la direction du parti d'avoir procédé à l'exclusion de cadres et militants qui ont pourtant fait leurs preuves. D'ailleurs c'est en partie à cause de ces incidents graves que l'opération de renouvellement des bureaux des kasmas, qui a été entamée au mois de juin et devait s'achever au mois d'octobre passé, a été retardée. Selon Belkhadem 1.514 kasmas sur un nombre total de 1.594 ont pu renouveler leurs bureaux et qu'il ne reste que 80 kasmas actuellement. L'opération de renouvellement des bureaux des mouhafadhas débutera, quant à elle, au mois de janvier prochain, a annoncé hier Abdelaziz Belkhadem. Après cela Belkhadem a indiqué que son parti pourra préparer les échéances électorales, les élections législatives et locales, prévues en 2012. À ce titre, et après avoir fait cas de l'amendement de la Constitution en vue de favoriser une plus grande participation de la femme dans la vie politique, il a lancé un appel aux cadres et militants pour se préparer à cette perspective.

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