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«Nous allons vers un dépistage universel,tel que le préconise l'OMS»
Docteur Madjid Ben Makhlouf, Chargé du Programme National de Lutte Contre Le VIH, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 12 - 2010

Midi Libre : Quels sont les moyens de prévention contre le VIH ?
Dr Ben Makhlouf : L'une des caractéristiques de lutte contre le sida en Algérie est d'introduire l'éducation sexuelle à l'école, afin d'informer les enfants sur les risques de contamination et changer de comportement face à ce virus du sida. La lutte contre le sida n'est pas seulement le devoir de la santé mais doit être multisectorielle, à travers touts les ministères et certaines associations qui luttent contre cette maladie.
La prévention contre le sida découle également de la connaissance des modes de transmission, au moment où l'on informe sur ces modes, il est facile de réduire la transmission. Pour la transmission par les voies sexuelles, nos messages ont toujours été l'abstinence et le port du préservatif dans le cas où la personne a été infectée.
Concernant la voie sanguine, il s'agit de suivre les précautions internationales, à chaque fois qu'il est question de manipuler des objets susceptibles de nous provoquer une blessure. Lorsqu'on prend les précautions nécessaires, il n'y a pas de risque de transmission. Quant au don du sang, en Algérie, il est à 100% sécurisé.
Quels sont, donc, les modes de transmission ?
Les modes de transmission les plus importants sont les voies sexuelles, la voie sanguine et la transmission mère-enfant. Il est évident que certains objets personnels, tels que la brosse à dents… ne doivent être ni partagés ni échangés.
Le mode de transmission par voie sanguine est le plus souvent enregistré chez les utilisateurs de drogue et c'est, en effet, le deuxième moyen de transmission du sida après la voie sexuelle.
Même si l'utilisation de drogue par voie d'injection n'est pas très répandue en Algérie, cependant cette méthode commence à s'installer et il faut mettre en garde les personnes ayant recours à ce procédé.
Comment peut-on éviter la transmission mère-enfant ?
Ce serait bien que la future maman connaisse son statut virologique lorsqu'elle est enceinte, et si elle est séropositive, il y a des précautions à prendre. Elle va avoir une prise en charge correcte afin d'éviter la transmission à son fœtus. Lors de l'accouchement également, on effectue une césarienne. La transmission se fait également par l'allaitement, dans ce cas-là, l'allaitement est proscrit.
De façon générale, le test est-il obligatoire ?
Le test n'est jamais obligatoire. Il relève du médecin traitant de demander à son patient, en cas de doute, de faire un dépistage. En cas de mariage par exemple, le médecin est tenu d'informer le couple des risques de transmission par voie sexuelle du VIH. Si l'un des deux est séropositif, rien ne les empêchera de se marier, mais il faut une prise en charge.
Qu'en est-il de la prise en charge en Algérie ?
Dès qu'une personne est diagnostiquée atteinte de sida ou séropositive, elle est orientée vers des centres spécialisés pour les sidéens et les séropositifs. Ces centres sont au nombre de huit en Algérie. Lorsqu'on est séropositif, on doit être dirigé vers un centre spécialisé en VIH et à ce niveau, le patient est suivi et devra faire un certain nombre de tests et d'analyses biologiques pour savoir où en est son immunité face au sida et on lui administre le traitement adéquat en temps voulu.
Les centres de soins sont-ils suffisants pour la prise en charge ?
Au niveau d'Alger, il existe deux centres de prévention VIH : un au niveau d'El-Kettar et l'autre au CHU militaire de l'armée.
Il y a également un centre de prévention au niveau du CHU d'Oran, du CHU de Sétif, Constantine, Annaba, ainsi qu'à l'hôpital de Tamanrasset et l'hôpital de Béchar, ce qui fait huit centres de prévention sur le territoire national.
Tous les centres cités disposent de ces traitements, et les patients sont bien pris en charge. Les médecins sont là pour veiller à leur bien-être et agir en cas d'intolérance au traitement. Tous les moyens nécessaires sont déployés pour les soins des patients : à savoir les médicaments adéquats, le matériel nécessaire pour mesurer la charge virale, ainsi que les procèdes d'énumération des lymphocytes, pour avoir une idée de l'immunité de la personne et la mettre sous traitement au bon moment.
La trithérapie est-elle gratuite aux malades ?
La trithérapie a été introduite en Algérie depuis 1998 ; elle est gratuite pour tous les sidéens de même que toutes les techniques biologiques.
Dès que la personne est mise sous traitement, elle ne constitue plus une menace pour elle-même, cela permet également d'allonger sa durée de vie et de bénéficier d'un certain confort de vie et peut vivre plus ou moins normalement, comme d'autres personnes vivant avec des maladies chroniques.
Traiter un séropositif ou un sidéen cela revient-il cher ?
Le traitement est particulièrement cher et c'est pour cela qu'il faut faire de la prévention une priorité et éviter au maximum les nouvelles infections. Si on fait de la promotion du dépistage un axe essentiel de la prévention, pour ramener le maximum de personnes à se faire dépister, on connaîtra son statu sérologique, ce qui permettra aux gens, s'ils sont saints, de bénéficier d'informations essentielles pour éviter toute contamination, et dans le cas où ils sont séropositifs, ils éviteront de contaminer une autre personne et en plus ils seront pris en charge
A-t-on élaboré un programme pour contrer cette pandémie ?
Nous allons vers un dépistage universel comme le préconise l'OMS, c'est-à-dire nous n'attendrons pas que les gens viennent se faire dépister, mais c'est nous qui irons vers eux pour leur proposer des dépistages, avec leur consentement bien sûr, car nous n'avons pas le droit de les forcer.
Ce programme est-il déjà mis en œuvre ?
Oui, puisque des médecins proposent à leurs patients des tests, comme par exemple au niveau des consultations prénatales. On le fait dans les pré-nuptiaux, les pré-opératoires et on le fait systématiquement dans le cadre du contrôle.
Les gens prennent-ils assez leurs précautions ?
Il est vrai que les gens commencent à prendre conscience de cette maladie et les risques liés à la contamination mais malheureusement, ils ne prennent pas assez de précautions. Comme c'est un sujet tabou, les personnes se disent «ça n'arrive qu'aux autres» et ils prennent des risques, tout en sachant qu'il y a des moyens de prévention.
Il y a des idées qu'il faut éliminer, et ne pas croire qu'il faut avoir plusieurs rapports sexuels avec des personnes à risque pour être contaminé. Il suffit malheureusement d'un seul rapport avec une personne séropositive pour être atteint. En plus, un seul accident par une seringue ou un objet contaminé, utilisé par une personne atteinte, peut entraîner une infection à une autre personne qui est saine.
Quels sont les chiffres concernant le nombre de séropositifs et de malades atteints de sida ?
Nous avons des chiffres qui nous parviennent du laboratoire national de référence de l'infection au VIH qui est à l'Institut pasteur. Au 30 septembre dernier, nous avons comptabilisé 4.500 cas de séropositifs en Algérie et 1.118 cas de malades atteints du sida maladie, cela depuis 1985, et ce sont là des chiffres cumulés.
L'Algérie est-elle menacée par d'autres pays ?
C'est une pandémie qui touche l'ensemble des pays du monde. Il est vrai que les deux tiers des cas dans le monde sont au niveau de l'Afrique subsaharienne et 90% des nouvelles infections et cas de décès sont dans les pays pauvres. Le fait qu'il y ait une proportion aussi importante au niveau de l'Afrique subsaharienne, menace la proximité de notre pays et pour cel, il faut beaucoup de précaution et de prévention.
Midi Libre : Quels sont les moyens de prévention contre le VIH ?
Dr Ben Makhlouf : L'une des caractéristiques de lutte contre le sida en Algérie est d'introduire l'éducation sexuelle à l'école, afin d'informer les enfants sur les risques de contamination et changer de comportement face à ce virus du sida. La lutte contre le sida n'est pas seulement le devoir de la santé mais doit être multisectorielle, à travers touts les ministères et certaines associations qui luttent contre cette maladie.
La prévention contre le sida découle également de la connaissance des modes de transmission, au moment où l'on informe sur ces modes, il est facile de réduire la transmission. Pour la transmission par les voies sexuelles, nos messages ont toujours été l'abstinence et le port du préservatif dans le cas où la personne a été infectée.
Concernant la voie sanguine, il s'agit de suivre les précautions internationales, à chaque fois qu'il est question de manipuler des objets susceptibles de nous provoquer une blessure. Lorsqu'on prend les précautions nécessaires, il n'y a pas de risque de transmission. Quant au don du sang, en Algérie, il est à 100% sécurisé.
Quels sont, donc, les modes de transmission ?
Les modes de transmission les plus importants sont les voies sexuelles, la voie sanguine et la transmission mère-enfant. Il est évident que certains objets personnels, tels que la brosse à dents… ne doivent être ni partagés ni échangés.
Le mode de transmission par voie sanguine est le plus souvent enregistré chez les utilisateurs de drogue et c'est, en effet, le deuxième moyen de transmission du sida après la voie sexuelle.
Même si l'utilisation de drogue par voie d'injection n'est pas très répandue en Algérie, cependant cette méthode commence à s'installer et il faut mettre en garde les personnes ayant recours à ce procédé.
Comment peut-on éviter la transmission mère-enfant ?
Ce serait bien que la future maman connaisse son statut virologique lorsqu'elle est enceinte, et si elle est séropositive, il y a des précautions à prendre. Elle va avoir une prise en charge correcte afin d'éviter la transmission à son fœtus. Lors de l'accouchement également, on effectue une césarienne. La transmission se fait également par l'allaitement, dans ce cas-là, l'allaitement est proscrit.
De façon générale, le test est-il obligatoire ?
Le test n'est jamais obligatoire. Il relève du médecin traitant de demander à son patient, en cas de doute, de faire un dépistage. En cas de mariage par exemple, le médecin est tenu d'informer le couple des risques de transmission par voie sexuelle du VIH. Si l'un des deux est séropositif, rien ne les empêchera de se marier, mais il faut une prise en charge.
Qu'en est-il de la prise en charge en Algérie ?
Dès qu'une personne est diagnostiquée atteinte de sida ou séropositive, elle est orientée vers des centres spécialisés pour les sidéens et les séropositifs. Ces centres sont au nombre de huit en Algérie. Lorsqu'on est séropositif, on doit être dirigé vers un centre spécialisé en VIH et à ce niveau, le patient est suivi et devra faire un certain nombre de tests et d'analyses biologiques pour savoir où en est son immunité face au sida et on lui administre le traitement adéquat en temps voulu.
Les centres de soins sont-ils suffisants pour la prise en charge ?
Au niveau d'Alger, il existe deux centres de prévention VIH : un au niveau d'El-Kettar et l'autre au CHU militaire de l'armée.
Il y a également un centre de prévention au niveau du CHU d'Oran, du CHU de Sétif, Constantine, Annaba, ainsi qu'à l'hôpital de Tamanrasset et l'hôpital de Béchar, ce qui fait huit centres de prévention sur le territoire national.
Tous les centres cités disposent de ces traitements, et les patients sont bien pris en charge. Les médecins sont là pour veiller à leur bien-être et agir en cas d'intolérance au traitement. Tous les moyens nécessaires sont déployés pour les soins des patients : à savoir les médicaments adéquats, le matériel nécessaire pour mesurer la charge virale, ainsi que les procèdes d'énumération des lymphocytes, pour avoir une idée de l'immunité de la personne et la mettre sous traitement au bon moment.
La trithérapie est-elle gratuite aux malades ?
La trithérapie a été introduite en Algérie depuis 1998 ; elle est gratuite pour tous les sidéens de même que toutes les techniques biologiques.
Dès que la personne est mise sous traitement, elle ne constitue plus une menace pour elle-même, cela permet également d'allonger sa durée de vie et de bénéficier d'un certain confort de vie et peut vivre plus ou moins normalement, comme d'autres personnes vivant avec des maladies chroniques.
Traiter un séropositif ou un sidéen cela revient-il cher ?
Le traitement est particulièrement cher et c'est pour cela qu'il faut faire de la prévention une priorité et éviter au maximum les nouvelles infections. Si on fait de la promotion du dépistage un axe essentiel de la prévention, pour ramener le maximum de personnes à se faire dépister, on connaîtra son statu sérologique, ce qui permettra aux gens, s'ils sont saints, de bénéficier d'informations essentielles pour éviter toute contamination, et dans le cas où ils sont séropositifs, ils éviteront de contaminer une autre personne et en plus ils seront pris en charge
A-t-on élaboré un programme pour contrer cette pandémie ?
Nous allons vers un dépistage universel comme le préconise l'OMS, c'est-à-dire nous n'attendrons pas que les gens viennent se faire dépister, mais c'est nous qui irons vers eux pour leur proposer des dépistages, avec leur consentement bien sûr, car nous n'avons pas le droit de les forcer.
Ce programme est-il déjà mis en œuvre ?
Oui, puisque des médecins proposent à leurs patients des tests, comme par exemple au niveau des consultations prénatales. On le fait dans les pré-nuptiaux, les pré-opératoires et on le fait systématiquement dans le cadre du contrôle.
Les gens prennent-ils assez leurs précautions ?
Il est vrai que les gens commencent à prendre conscience de cette maladie et les risques liés à la contamination mais malheureusement, ils ne prennent pas assez de précautions. Comme c'est un sujet tabou, les personnes se disent «ça n'arrive qu'aux autres» et ils prennent des risques, tout en sachant qu'il y a des moyens de prévention.
Il y a des idées qu'il faut éliminer, et ne pas croire qu'il faut avoir plusieurs rapports sexuels avec des personnes à risque pour être contaminé. Il suffit malheureusement d'un seul rapport avec une personne séropositive pour être atteint. En plus, un seul accident par une seringue ou un objet contaminé, utilisé par une personne atteinte, peut entraîner une infection à une autre personne qui est saine.
Quels sont les chiffres concernant le nombre de séropositifs et de malades atteints de sida ?
Nous avons des chiffres qui nous parviennent du laboratoire national de référence de l'infection au VIH qui est à l'Institut pasteur. Au 30 septembre dernier, nous avons comptabilisé 4.500 cas de séropositifs en Algérie et 1.118 cas de malades atteints du sida maladie, cela depuis 1985, et ce sont là des chiffres cumulés.
L'Algérie est-elle menacée par d'autres pays ?
C'est une pandémie qui touche l'ensemble des pays du monde. Il est vrai que les deux tiers des cas dans le monde sont au niveau de l'Afrique subsaharienne et 90% des nouvelles infections et cas de décès sont dans les pays pauvres. Le fait qu'il y ait une proportion aussi importante au niveau de l'Afrique subsaharienne, menace la proximité de notre pays et pour cel, il faut beaucoup de précaution et de prévention.


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