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«La Coupe du monde nous servira d'expérience pour les prochaines échéances»
Djaafer Ait Mouloud, Président de la FAHB, au Midi Libre
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2010

Djaâfer Aït Mouloud, président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), ingénieur en gestion et organisation, nous dresse dans cet entretien le premier bilan de cette instance nationale, à deux jours seulement de l'achèvement de l'année 2010. Interviewé au siège de la fédération, l'ancien président de la section handball de la JS Kabylie, humble serviteur de la discipline, affirme que le travail effectué depuis son installation à la tête de cette instance suprême du handball algérien est très satisfaisant, et l'année 2010 est une année de réalisations. Quelque chose d'historique, ajoute le même responsable, a eu lieu pendant cette période. Il s'agit de la qualification de deux équipes nationales juniors et seniors à la Coupe du monde, chose qui n'est pas faite, selon lui, auparavant. Cette figure très connue dans le milieu du sport pour son sérieux, sa volonté et notamment sa générosité au sens propre du mot revient sur les meilleurs moments qui ont marqué cette première période de son mandat et le principal objectif fixé dans cette joute internationale en Suède. Ecoutons-le.
Djaâfer Aït Mouloud, président de la Fédération algérienne de handball (FAHB), ingénieur en gestion et organisation, nous dresse dans cet entretien le premier bilan de cette instance nationale, à deux jours seulement de l'achèvement de l'année 2010. Interviewé au siège de la fédération, l'ancien président de la section handball de la JS Kabylie, humble serviteur de la discipline, affirme que le travail effectué depuis son installation à la tête de cette instance suprême du handball algérien est très satisfaisant, et l'année 2010 est une année de réalisations. Quelque chose d'historique, ajoute le même responsable, a eu lieu pendant cette période. Il s'agit de la qualification de deux équipes nationales juniors et seniors à la Coupe du monde, chose qui n'est pas faite, selon lui, auparavant. Cette figure très connue dans le milieu du sport pour son sérieux, sa volonté et notamment sa générosité au sens propre du mot revient sur les meilleurs moments qui ont marqué cette première période de son mandat et le principal objectif fixé dans cette joute internationale en Suède. Ecoutons-le.
Midi Libre : Pour commencer, pouvez-vous nous dresser un bilan sur cette année qui s'achève ?
Djaâfer Aït Mouloud : Tout d'abord, à l'approche du nouvel an, je voudrai avant tout souhaiter une bonne année à tous les Algériens en général, aux sportifs en particulier, notamment les handballeurs, ainsi que à toutes les personnes qui veillent à ce que la petite balle algérienne s'améliore du jour en jour. Maintenant, pour ce qui concerne le bilan, l'année 2010 était une année remarquable dans l'histoire du handball algérien. Après la bonne prestation de nos équipes nationales, féminine et masculine, au dernier championnat d'Afrique des nations tenu, comme tout le monde le sait, au Caire, lors duquel nous avons bel et bien représenté les couleurs nationales, chose qui ne s'est pas faite auparavant, ce qui est déjà en soi une réussite extraordinaire non seulement pour la fédération, mais également pour tout le pays. Le handball algérien a repris sa place parmi les meilleures sélections africaines, voire même mondiales de grande renommée.
Aujourd'hui, la petite balle algérienne retrouve sa place d'antan, comme l'atteste évidemment la troisième place arrachée par la sélection nationale messieurs au Caire et la sélection nationale féminine qui a terminé la même compétition en beauté avec à la clé une honorable à la quatrième place. Justement, cette équipe féminine, conduite pas Mourad Aït Ouarab, a été totalement rajeunie et préparée spécialement pour ce rendez-vous africain.
Ça fait un bon moment que le handball algérien n'a pas atteint ce seuil, notamment chez les filles qui ont pu accéder pour la première fois au carré d'as, en dépit des circonstances dans lesquelles s'est déroulée cette compétition en égypte. Les messieurs, de leur côté, ont réalisé l'essentiel, en se qualifiant au Cchampionnat du monde qui se déroulera dans moins d'une quinzaine de jours en Suède. Si les équipes nationales ont atteint ce niveau-là devant plusieurs autres sélections un peu plus expérimentées dans ce genre de compétition dont le niveau est très élevé, cela veut dire qu'un travail sérieux a até effectué par les entraîneurs. Dans l'ensemble, la mission est largement réussie, et la sélection nationale est sur la bonne dynamique de progression. De notre côté, nous allons continuer nos programmes comme il se doit pour aller encore de l'avant avec bien évidemment la contribution et la volonté de tous les responsables régionaux.
Au plan national, comment évaluez-vous l'année hand-ballistique, tout en sachant que la première phase du championnat national a pris fin il y a quelques jours de cela ?
Effectivement, le rideau est tombé sur la première phase de notre championnat national scindé, rappelons-le, en deux groupes. Je pense que nous avons assisté à de belles affiches.
C'est vrai que le niveau de notre handball a régressé. Il a traversé des moments difficiles durant une certaine période, mais à présent, tout le monde a constaté le retour de la petite balle algérienne sur la scène continentale, notamment avec le club algérois le GS Pétroliers qui s'est illustré à maintes reprises ces derniers temps, en dominant de bout en bout ses adversaires. Au moins deux de nos clubs ont pris part aux différentes échéances continentales, à l'image du GS Pétroliers messieurs et dames et la JSE Skikda.
C'est vrai avec les Pétroliers on aurait souhaité avoir le trophée encore une nouvelle fois cette année, mais ils ont raté le coche... Concernant la JSE Skikda qui a remporté la troisième place au classement final, cela reste une belle prestation qui lui permet d'aller encore de l'avant. Cela dit, je crois qu'ils étaient heureux d'être arrivés là. Cela prouve aussi qu'il y a un travail qui s'est effectué pendant toute cette période par les clubs eux-mêmes. Maintenant, nous pouvons dire que la relève existe, c'est de bon augure. Je pense que la discipline a besoin encore de travail pour la reconstruire solidement. Pour cela, nous devons s'intéresser davantage à la base.
Doit-on comprendre que vous êtes satisfait du niveau des clubs…
Pas tout à fait, mais tout le monde a constaté une certaine amélioration du niveau ces derniers temps. Plusieurs ligues ne cessent de donner le meilleur d'elles-mêmes pour que cette discipline se développe davantage. Mais ce n'est pas tout, beaucoup de travail reste à faire dans les années à venir.
Y a-t-il des moyens particuliers pour réussir une telle compétition ?
Bien entendu, nous avons déjà mis tout ce qui est en notre pouvoir à la disposition des clubs ; un excellent travail a été fait dans cette optique. Mais d'abord, nous avons procédé à la réorganisation du staff dirigeant, et puis par la suite se consacrer à l'amélioration du niveau de cette compétition nationale chose qui n'est pas facile, mais on tentera quand même de mettre tous les moyens qu'il faut pour réussir cette organisation.
Mais certains clubs ont déclaré forfait à cause justement des moyens ; qu'en pensez-vous ?
Je penses qu'il y'avait un seul club qui a déclaré forfait, ce sont des choses qui arrivent dans tous les championnats, je peux vous assurer que ce n'est pas nouveau, on aurait souhaité que ce genre de chose n'arrive jamais, mais il faut s'attendre à tout et puis ça ne dépend pas de la volonté uniquement de la fédération ; les clubs doivent aussi mettre les moyens surtout ceux qui évoluent en division Une. Lles clubs doivent, néanmoins, se doter de moyens nécessaires dignes de leurs statuts.
L'Algérie participera dans quelques jours à la 22e édition de la Coupe du monde en Suède ; que représente cette participation pour vous ?
Participer à un Championnat de monde, je pense que peut-être c'est l'évènement le plus important de notre histoire. C'est le souhait de tous les pays du monde. La sélection nationale participera à cette édition avec bien sûr un autre visage, c'est-à-dire avec celui d'une équipe qui se construit de jour en jour. Cette participation va nous permettre d'améliorer notre niveau tout en côtoyant les autres sélections qui vont participer. J'estime que nous sommes sur la bonne voie pour réaliser un résultat probant en Suède.
Beaucoup de stages ont été programmés depuis la qualification de la sélection nationale messieurs au Championnat du monde en Suède ; êtes-vous satisfait du travail de l'entraîneur Salah Bouchekriou ?
Certainement, et puis je pense que ne nous sommes pas trompés sur le choix de cet entraîneur avec lequel, d'ailleurs, nous avons renouvelé la confiance encore une fois. Les résultats sont là, ils s'améliorent au fur et à mesure grâce à la bonne volonté et le sérieux de ce coach. Depuis son arrivée à la tête de cette sélection, nous avons constaté un certain changement appréciable surtout au niveau de la cohésion. Nous avons bel et bien constaté qu'un groupe homogène, composé d'anciens joueurs forgés d'une certaine expérience et de jeunes talents pleins de volonté, est en train de se construire.
Derrière chaque participation, un objectif est fixé d'avance ; votre objectif consiste en quoi exactement ?
Gagner cette édition (rire). Je pense que c'est difficile voire même impossible, mais je dirai tout simplement que nous allons donner le meilleur visage possible de la petite balle algérienne en Suède. Nous allons négocier match par match, tout en essayant d'aller le plus loin possible dans cette compétition. Notre principal objectif reste l'amélioration de notre jeu et pourquoi pas améliorer notre classement mondial. Cette participation va nous servir beaucoup plus d'expérience pour les prochaines échéances.
Peut-on connaître votre programme après cette Coupe du monde prévue en Suède à partir de la mi-janvier prochaine ?
Notre travail ne s'arrêtera pas en si bon chemin, puisque après cette participation en Suède, nos équipes nationales seront de nouveau devant de différentes échéances internationales, à savoir les Jeux africains et le Championnat d'Afrique des nations. Nous allons préparer la suite de notre chemin étape par étape. Mais nous allons procéder d'abord à faire le bilan de toutes les sorties que nous avons faites pendant cette année pour voir réellement ce qui a marché et ce qui n'était pas le cas, tout en essayant de corriger les lacunes et faire en sorte que les erreurs commises par le passé ne se répètent pas.
L'Algérie possède-t-elle les moyens nécessaires qui lui permettent l'organisation d'une compétition internationale ?
Cette optique a été bel et bien inscrite dans notre plan d'action et l'un des objectifs majeur de la fédération. Actuellement, et après une opération d'inspection effectuée dans pas mal de régions, nous sommes en train de penser à organiser une manifestation internationale qui regroupera plusieurs pays africains. Cette opération va nous permettre de promouvoir cette discipline en Algérie et aller chercher les titres qui nous manquent. J'ai eu la chance d'assister à une manifestation dans la capitale des Aurès, à Batna. J'ai été impressionné par la volonté des gens de cette région qui compte uniquement deux salles omnisports dont une peut accueillir jusqu'à trois mille supporters, une autre grande salle est en voie de réalisation, elle sera prête dans les prochains jours.
L'année 2010, c'est aussi la nomination de Habib Laban en tant qu'ambassadeur de l'Algérie par la Fédération internationale de handball (IHF) ; quel a été votre sentiment en apprenant cette nouvelle ?
La désignation du secrétaire général de la FAHB, Habib Laban, comme ambassadeur de l'Algérie par l'IHF est un évènement important non seulement pour la fédération elle-même, mais également pour toute l'Algérie. La nomination de Laban, c'est aussi un message pour tous les responsables algériens pour leur dire que même le handball algérien occupe une place significative sur la scène internationale. Nous avons de très bonnes relations avec les responsables de l'IHF, avec lesquels nous sommes en contact permanant. De mon côté en tant que premier responsable de la petite balle algérienne, je ferai tout pour satisfaire tous ceux qui ont mis leur confiance en nous et nous allons tous participé à la promotion et au développement de cette discipline dans notre pays.
Contrairement aux garçons, le handball féminin souffre de plusieurs problèmes ; qu'en pensez-vous ?
Le problème du handball féminin est un peu particulier, mais une nette amélioration a été enregistrée ces dernières années. Pour réussir dans cette catégorie, il faut d'abord sensibiliser les filles à venir pratiquer cette discipline. Pour se faire, une autre politique s'impose. Il faut d'abord, faire un diagnostic de tout ce qui se fait dans toutes les régions, car chaque région a ses spécificités. A partir de là, nous allons dénicher les meilleurs athlètes qui devraient être retenues par la suite dans l'équipe nationale. Je sais pertinemment qu'un long travail nous attend de ce côté-là.
Midi Libre : Pour commencer, pouvez-vous nous dresser un bilan sur cette année qui s'achève ?
Djaâfer Aït Mouloud : Tout d'abord, à l'approche du nouvel an, je voudrai avant tout souhaiter une bonne année à tous les Algériens en général, aux sportifs en particulier, notamment les handballeurs, ainsi que à toutes les personnes qui veillent à ce que la petite balle algérienne s'améliore du jour en jour. Maintenant, pour ce qui concerne le bilan, l'année 2010 était une année remarquable dans l'histoire du handball algérien. Après la bonne prestation de nos équipes nationales, féminine et masculine, au dernier championnat d'Afrique des nations tenu, comme tout le monde le sait, au Caire, lors duquel nous avons bel et bien représenté les couleurs nationales, chose qui ne s'est pas faite auparavant, ce qui est déjà en soi une réussite extraordinaire non seulement pour la fédération, mais également pour tout le pays. Le handball algérien a repris sa place parmi les meilleures sélections africaines, voire même mondiales de grande renommée.
Aujourd'hui, la petite balle algérienne retrouve sa place d'antan, comme l'atteste évidemment la troisième place arrachée par la sélection nationale messieurs au Caire et la sélection nationale féminine qui a terminé la même compétition en beauté avec à la clé une honorable à la quatrième place. Justement, cette équipe féminine, conduite pas Mourad Aït Ouarab, a été totalement rajeunie et préparée spécialement pour ce rendez-vous africain.
Ça fait un bon moment que le handball algérien n'a pas atteint ce seuil, notamment chez les filles qui ont pu accéder pour la première fois au carré d'as, en dépit des circonstances dans lesquelles s'est déroulée cette compétition en égypte. Les messieurs, de leur côté, ont réalisé l'essentiel, en se qualifiant au Cchampionnat du monde qui se déroulera dans moins d'une quinzaine de jours en Suède. Si les équipes nationales ont atteint ce niveau-là devant plusieurs autres sélections un peu plus expérimentées dans ce genre de compétition dont le niveau est très élevé, cela veut dire qu'un travail sérieux a até effectué par les entraîneurs. Dans l'ensemble, la mission est largement réussie, et la sélection nationale est sur la bonne dynamique de progression. De notre côté, nous allons continuer nos programmes comme il se doit pour aller encore de l'avant avec bien évidemment la contribution et la volonté de tous les responsables régionaux.
Au plan national, comment évaluez-vous l'année hand-ballistique, tout en sachant que la première phase du championnat national a pris fin il y a quelques jours de cela ?
Effectivement, le rideau est tombé sur la première phase de notre championnat national scindé, rappelons-le, en deux groupes. Je pense que nous avons assisté à de belles affiches.
C'est vrai que le niveau de notre handball a régressé. Il a traversé des moments difficiles durant une certaine période, mais à présent, tout le monde a constaté le retour de la petite balle algérienne sur la scène continentale, notamment avec le club algérois le GS Pétroliers qui s'est illustré à maintes reprises ces derniers temps, en dominant de bout en bout ses adversaires. Au moins deux de nos clubs ont pris part aux différentes échéances continentales, à l'image du GS Pétroliers messieurs et dames et la JSE Skikda.
C'est vrai avec les Pétroliers on aurait souhaité avoir le trophée encore une nouvelle fois cette année, mais ils ont raté le coche... Concernant la JSE Skikda qui a remporté la troisième place au classement final, cela reste une belle prestation qui lui permet d'aller encore de l'avant. Cela dit, je crois qu'ils étaient heureux d'être arrivés là. Cela prouve aussi qu'il y a un travail qui s'est effectué pendant toute cette période par les clubs eux-mêmes. Maintenant, nous pouvons dire que la relève existe, c'est de bon augure. Je pense que la discipline a besoin encore de travail pour la reconstruire solidement. Pour cela, nous devons s'intéresser davantage à la base.
Doit-on comprendre que vous êtes satisfait du niveau des clubs…
Pas tout à fait, mais tout le monde a constaté une certaine amélioration du niveau ces derniers temps. Plusieurs ligues ne cessent de donner le meilleur d'elles-mêmes pour que cette discipline se développe davantage. Mais ce n'est pas tout, beaucoup de travail reste à faire dans les années à venir.
Y a-t-il des moyens particuliers pour réussir une telle compétition ?
Bien entendu, nous avons déjà mis tout ce qui est en notre pouvoir à la disposition des clubs ; un excellent travail a été fait dans cette optique. Mais d'abord, nous avons procédé à la réorganisation du staff dirigeant, et puis par la suite se consacrer à l'amélioration du niveau de cette compétition nationale chose qui n'est pas facile, mais on tentera quand même de mettre tous les moyens qu'il faut pour réussir cette organisation.
Mais certains clubs ont déclaré forfait à cause justement des moyens ; qu'en pensez-vous ?
Je penses qu'il y'avait un seul club qui a déclaré forfait, ce sont des choses qui arrivent dans tous les championnats, je peux vous assurer que ce n'est pas nouveau, on aurait souhaité que ce genre de chose n'arrive jamais, mais il faut s'attendre à tout et puis ça ne dépend pas de la volonté uniquement de la fédération ; les clubs doivent aussi mettre les moyens surtout ceux qui évoluent en division Une. Lles clubs doivent, néanmoins, se doter de moyens nécessaires dignes de leurs statuts.
L'Algérie participera dans quelques jours à la 22e édition de la Coupe du monde en Suède ; que représente cette participation pour vous ?
Participer à un Championnat de monde, je pense que peut-être c'est l'évènement le plus important de notre histoire. C'est le souhait de tous les pays du monde. La sélection nationale participera à cette édition avec bien sûr un autre visage, c'est-à-dire avec celui d'une équipe qui se construit de jour en jour. Cette participation va nous permettre d'améliorer notre niveau tout en côtoyant les autres sélections qui vont participer. J'estime que nous sommes sur la bonne voie pour réaliser un résultat probant en Suède.
Beaucoup de stages ont été programmés depuis la qualification de la sélection nationale messieurs au Championnat du monde en Suède ; êtes-vous satisfait du travail de l'entraîneur Salah Bouchekriou ?
Certainement, et puis je pense que ne nous sommes pas trompés sur le choix de cet entraîneur avec lequel, d'ailleurs, nous avons renouvelé la confiance encore une fois. Les résultats sont là, ils s'améliorent au fur et à mesure grâce à la bonne volonté et le sérieux de ce coach. Depuis son arrivée à la tête de cette sélection, nous avons constaté un certain changement appréciable surtout au niveau de la cohésion. Nous avons bel et bien constaté qu'un groupe homogène, composé d'anciens joueurs forgés d'une certaine expérience et de jeunes talents pleins de volonté, est en train de se construire.
Derrière chaque participation, un objectif est fixé d'avance ; votre objectif consiste en quoi exactement ?
Gagner cette édition (rire). Je pense que c'est difficile voire même impossible, mais je dirai tout simplement que nous allons donner le meilleur visage possible de la petite balle algérienne en Suède. Nous allons négocier match par match, tout en essayant d'aller le plus loin possible dans cette compétition. Notre principal objectif reste l'amélioration de notre jeu et pourquoi pas améliorer notre classement mondial. Cette participation va nous servir beaucoup plus d'expérience pour les prochaines échéances.
Peut-on connaître votre programme après cette Coupe du monde prévue en Suède à partir de la mi-janvier prochaine ?
Notre travail ne s'arrêtera pas en si bon chemin, puisque après cette participation en Suède, nos équipes nationales seront de nouveau devant de différentes échéances internationales, à savoir les Jeux africains et le Championnat d'Afrique des nations. Nous allons préparer la suite de notre chemin étape par étape. Mais nous allons procéder d'abord à faire le bilan de toutes les sorties que nous avons faites pendant cette année pour voir réellement ce qui a marché et ce qui n'était pas le cas, tout en essayant de corriger les lacunes et faire en sorte que les erreurs commises par le passé ne se répètent pas.
L'Algérie possède-t-elle les moyens nécessaires qui lui permettent l'organisation d'une compétition internationale ?
Cette optique a été bel et bien inscrite dans notre plan d'action et l'un des objectifs majeur de la fédération. Actuellement, et après une opération d'inspection effectuée dans pas mal de régions, nous sommes en train de penser à organiser une manifestation internationale qui regroupera plusieurs pays africains. Cette opération va nous permettre de promouvoir cette discipline en Algérie et aller chercher les titres qui nous manquent. J'ai eu la chance d'assister à une manifestation dans la capitale des Aurès, à Batna. J'ai été impressionné par la volonté des gens de cette région qui compte uniquement deux salles omnisports dont une peut accueillir jusqu'à trois mille supporters, une autre grande salle est en voie de réalisation, elle sera prête dans les prochains jours.
L'année 2010, c'est aussi la nomination de Habib Laban en tant qu'ambassadeur de l'Algérie par la Fédération internationale de handball (IHF) ; quel a été votre sentiment en apprenant cette nouvelle ?
La désignation du secrétaire général de la FAHB, Habib Laban, comme ambassadeur de l'Algérie par l'IHF est un évènement important non seulement pour la fédération elle-même, mais également pour toute l'Algérie. La nomination de Laban, c'est aussi un message pour tous les responsables algériens pour leur dire que même le handball algérien occupe une place significative sur la scène internationale. Nous avons de très bonnes relations avec les responsables de l'IHF, avec lesquels nous sommes en contact permanant. De mon côté en tant que premier responsable de la petite balle algérienne, je ferai tout pour satisfaire tous ceux qui ont mis leur confiance en nous et nous allons tous participé à la promotion et au développement de cette discipline dans notre pays.
Contrairement aux garçons, le handball féminin souffre de plusieurs problèmes ; qu'en pensez-vous ?
Le problème du handball féminin est un peu particulier, mais une nette amélioration a été enregistrée ces dernières années. Pour réussir dans cette catégorie, il faut d'abord sensibiliser les filles à venir pratiquer cette discipline. Pour se faire, une autre politique s'impose. Il faut d'abord, faire un diagnostic de tout ce qui se fait dans toutes les régions, car chaque région a ses spécificités. A partir de là, nous allons dénicher les meilleurs athlètes qui devraient être retenues par la suite dans l'équipe nationale. Je sais pertinemment qu'un long travail nous attend de ce côté-là.


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