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Le coach, cet éternel bouc émissaire
Valse des entraîneurs
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 01 - 2011

En Algérie, la fin de mission des entraîneurs a lieu en cours de saison. Le coach est devenu l'idéal bouc émissaire en cas de mauvais résultats. En un mot, c'est un fusible qu'on peut facilement sauter.
En Algérie, la fin de mission des entraîneurs a lieu en cours de saison. Le coach est devenu l'idéal bouc émissaire en cas de mauvais résultats. En un mot, c'est un fusible qu'on peut facilement sauter.
Le début de la première année du professionnalisme en Algérie est très mouvementé. Mis à part quelques clubs connus pour la stabilité de leur staff technique, à l'image de Djamel Menad à la JSM Bejaia, Boualem Charef à l'USM Harrach, la plupart des autres clubs, notamment ceux qui évoluent dans la ligue 1, ont changé au moins une fois leur entraîneur durant cette phase aller du championnat national. Les raisons de leur départ sont multiples, mais la majorité est unanime à dire que cela est dû aux mauvais résultats.
Pour Abdelkader Amrani, qui vient justement de prendre en main les commandes du Widad de Tlemcen, après un passage cette saison seulement de l'ASO Chlef où il a passé plus de cinq saisons, et à l'USM Annaba, « le changement d'entraîneur n'est pas un phénomène algérien, seulement dans notre pays cette histoire devient de plus en plus embarrassante. Les raisons sont multiples. Nous trouvons du mal à les citer d'ailleurs. Ma meilleure expérience était celle que j'ai vécue avec l'ASO Chlef. Je pense que le président Medouar est un homme de métier, il ne m'a à en aucun moment fait de pression dans mon travail. Maintenant, pour mon bref passage à l'USM Annaba, je dirai tout simplement que ne nous pouvions pas réaliser un objectif bien précis avec une équipe totalement rajeunie. Certes, les responsables voulaient reconstruire une nouvelle équipe, mais il lui faut quand même du temps pour atteindre le haut niveau. L'autre raison qui influence beaucoup, à mon avis, la décision des présidents c'est bien l'entourage. Le moindre faux pas coûtera cher à l'entraîneur. La seule chose qui nous protège peut-être c'est le résultat. Sinon il y a ni association ni une autre structure dans ce sens. Et puis les entraîneurs ne sont pas unis, chacun travaille pour ses propres objectifs, pas pour l'intérêt général » a indiqué, hier, l'entraîneur Abdelkader Amrani sur les ondes de la radio nationale. Pour Djamel Menad, qui est intervenu sur les mêmes ondes, les résultats dépendent de la stabilité administrative. « On ne peut pas réaliser un objectif bien précis dans des situations particulières. Contrairement à ce qui se passe dans notre pays, en Europe, par exemple, les responsables des clubs ont plus de patience dans leur travail. Aucun coach n'a été limogé dès le premier revers. En Algérie, tous les présidents, sans exception aucune, cèdent rapidement à la pression des supporters qui exigent, quelles que soient les conditions, des résultats probants. Nous n'avons pas cette culture de laisser le technicien faire son travail dans le sérénité totale » a déclaré l'entraîneur de la JSM Bejaia. Du côté des présidents, Mohamed Laib, le boss de l'USM El Harrach estime que l'entraîneur doit aimer son métier et doit faire également preuve d'une certaine compétence. « La stabilité n'a pas touché uniquement le football, mais tous les secteurs sont néanmoins concernés. Les entraîneurs doivent assumer la mission pour laquelle ils ont été recrutés. L'amour du métier doit primer sur tout » a-t-il souligné. Le président de la ligue nationale du football professionnel, Mohamed Mechrara, estime que «le recrutement se fait sur beaucoup de critères, avant d'arriver à une telle situation. D'abord la compétence. L'entraîneur doit subir une formation. Chose qui n'est pas faite dans pas mal de clubs. Il y a même des entraîneurs qui n'ont pas touché la balle. Ensuite, il faut qu'il y ait une certaine confiance entre les deux parties concernées. L'entraîneur chez nous ne signe aucun contrat si il ne reçoit pas son argent immédiatement ». Sur un autre volet, le président de la ligue algérienne de football a confirmé que la clôture de la première phase du championnat prévu le 15 janvier a été reportée pour le 21 du même mois. Les matches programmés pour ce week-end auront lieu le week-end prochain soit les 14 et 15 janvier tandis que la dernière journée aura bel et bien lieu le 21 janvier. Le mardi sera consacré pour les matchs retard.
Le début de la première année du professionnalisme en Algérie est très mouvementé. Mis à part quelques clubs connus pour la stabilité de leur staff technique, à l'image de Djamel Menad à la JSM Bejaia, Boualem Charef à l'USM Harrach, la plupart des autres clubs, notamment ceux qui évoluent dans la ligue 1, ont changé au moins une fois leur entraîneur durant cette phase aller du championnat national. Les raisons de leur départ sont multiples, mais la majorité est unanime à dire que cela est dû aux mauvais résultats.
Pour Abdelkader Amrani, qui vient justement de prendre en main les commandes du Widad de Tlemcen, après un passage cette saison seulement de l'ASO Chlef où il a passé plus de cinq saisons, et à l'USM Annaba, « le changement d'entraîneur n'est pas un phénomène algérien, seulement dans notre pays cette histoire devient de plus en plus embarrassante. Les raisons sont multiples. Nous trouvons du mal à les citer d'ailleurs. Ma meilleure expérience était celle que j'ai vécue avec l'ASO Chlef. Je pense que le président Medouar est un homme de métier, il ne m'a à en aucun moment fait de pression dans mon travail. Maintenant, pour mon bref passage à l'USM Annaba, je dirai tout simplement que ne nous pouvions pas réaliser un objectif bien précis avec une équipe totalement rajeunie. Certes, les responsables voulaient reconstruire une nouvelle équipe, mais il lui faut quand même du temps pour atteindre le haut niveau. L'autre raison qui influence beaucoup, à mon avis, la décision des présidents c'est bien l'entourage. Le moindre faux pas coûtera cher à l'entraîneur. La seule chose qui nous protège peut-être c'est le résultat. Sinon il y a ni association ni une autre structure dans ce sens. Et puis les entraîneurs ne sont pas unis, chacun travaille pour ses propres objectifs, pas pour l'intérêt général » a indiqué, hier, l'entraîneur Abdelkader Amrani sur les ondes de la radio nationale. Pour Djamel Menad, qui est intervenu sur les mêmes ondes, les résultats dépendent de la stabilité administrative. « On ne peut pas réaliser un objectif bien précis dans des situations particulières. Contrairement à ce qui se passe dans notre pays, en Europe, par exemple, les responsables des clubs ont plus de patience dans leur travail. Aucun coach n'a été limogé dès le premier revers. En Algérie, tous les présidents, sans exception aucune, cèdent rapidement à la pression des supporters qui exigent, quelles que soient les conditions, des résultats probants. Nous n'avons pas cette culture de laisser le technicien faire son travail dans le sérénité totale » a déclaré l'entraîneur de la JSM Bejaia. Du côté des présidents, Mohamed Laib, le boss de l'USM El Harrach estime que l'entraîneur doit aimer son métier et doit faire également preuve d'une certaine compétence. « La stabilité n'a pas touché uniquement le football, mais tous les secteurs sont néanmoins concernés. Les entraîneurs doivent assumer la mission pour laquelle ils ont été recrutés. L'amour du métier doit primer sur tout » a-t-il souligné. Le président de la ligue nationale du football professionnel, Mohamed Mechrara, estime que «le recrutement se fait sur beaucoup de critères, avant d'arriver à une telle situation. D'abord la compétence. L'entraîneur doit subir une formation. Chose qui n'est pas faite dans pas mal de clubs. Il y a même des entraîneurs qui n'ont pas touché la balle. Ensuite, il faut qu'il y ait une certaine confiance entre les deux parties concernées. L'entraîneur chez nous ne signe aucun contrat si il ne reçoit pas son argent immédiatement ». Sur un autre volet, le président de la ligue algérienne de football a confirmé que la clôture de la première phase du championnat prévu le 15 janvier a été reportée pour le 21 du même mois. Les matches programmés pour ce week-end auront lieu le week-end prochain soit les 14 et 15 janvier tandis que la dernière journée aura bel et bien lieu le 21 janvier. Le mardi sera consacré pour les matchs retard.


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