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41% d'exonération d'impôts pour calmer la contestation sociale
Mesures conjoncturelles pour enrayer l'augmentation des prix
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 01 - 2011

Dans l'objectif essentiel d'enrayer la hausse vertigineuse des prix du sucre et de l'huile qui a pris une tournure dramatique ayant sombré dans le désastre social et économique, le gouvernement a agi, en conséquence, en prenant un certain nombre de mesures, à savoir la suppression pure et simple des différentes taxes et droits de douanes au profit des opérateurs économiques.
Dans l'objectif essentiel d'enrayer la hausse vertigineuse des prix du sucre et de l'huile qui a pris une tournure dramatique ayant sombré dans le désastre social et économique, le gouvernement a agi, en conséquence, en prenant un certain nombre de mesures, à savoir la suppression pure et simple des différentes taxes et droits de douanes au profit des opérateurs économiques.
Il a procédé à la réduction de 41% des charges des prix de revient de l‘huile et du sucre, mais néanmoins pour une période limitée dans le temps puisque ces mesures sont valables uniquement du début janvier 2011 à la fin août 2011.Le communiqué du Premier ministère qui reprend les conclusions de la réunion interministériel indique que les pouvoirs publics ont décidé la suspension des droits de douanes qui sont de 5% représentant les taxes inhérentes à l‘importation du sucre rouge et des matières premières de base incluses dans la production des huiles végétales et alimentaires. Aussi, une autre mesure concerne la suppression de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est de l‘ordre de 17% et qui a toujours été revendiquée par le patronat car affectant considérablement leur marge bénéficiaire. Même l‘Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), qui représente 19% pour ce qui est de l‘activité de production et de 25% pour les activités inhérentes à la distribution, a été carrément suspendu pour une période de neuf mois. Comme l‘a souvent répété le président du Forum des chefs d‘entreprise, il devient impérieux de maintenir un dialogue fécond et permanent entre les autorités et les entrepreneurs afin de mieux jauger la situation économique du pays en décelant les besoins et les aspirations. La concertation avec les autorités a donc de tout temps été le cheval de bataille des opérateurs économiques qui souhaitent contribuer à la stabilisation du marché et des circuits de distribution des produits agroalimentaires.
La guerre des prix du sucre et de l‘huile est, donc, actuellement et conjoncturellement résolue en ce sens que l‘Etat, les opérateurs économiques et les producteurs et transformateurs sont d‘accord pour mettre de l‘ordre et ordonnancer une situation ambiguë concernant la pratique des prix des produits alimentaires de large consommation. Cette action draconienne destinée à réguler les prix et à stabiliser le marché, et par voie de conséquence, apaiser la contestation sociale, (véritable pomme de discorde), ramènera, en principe, la paix et la sérénité dans le marché récemment sujet à des fluctuations… Cela signifie que la libéralisation totale des prix des produits de première nécessité n‘est pas pour bientôt dans la mesure où l‘Etat continue de subventionner certains produits de base, cependant avantageux pour les consommateurs, tels que le pain, le lait, le sucre, l‘huile, la farine… Même la farine a connu des tensions et une certaine pénurie ces derniers jours alors que la distribution et l‘approvisionnement des minoteries par l‘OAIC a été jugée régulière.
Plus de pragmatisme et de bon sens
Une réunion ayant rassemblé, hier le ministre du Commerce et les opérateurs économiques concernés, a pour objet essentiel de traduire sur le terrain l‘ensemble de ces mesures, mais également pour inciter les producteurs et distributeurs de formaliser immédiatement les effets sur les prix de vente en détail aux consommateurs. Afin de prévenir et s‘adapter aux fluctuations et à l‘évolution des prix des produits alimentaires et des matières premières sur le marché international, le gouvernement instruira les opérateurs concernés (en concertation permanente) sur l‘adoption et le suivi d‘un système de stabilisation continue des prix du sucre et des huiles végétales et alimentaires. Enfin, cette précaution de prévision et d‘anticipation vise à prévenir et à juguler une éventuelle hausse des prix des produits alimentaires de base à partir de septembre prochain. Le communiqué ajoute que le plus important dans ces mesures consiste également à réduire, ou du moins, éliminer le monopole local sur l‘importation du sucre en précisant qu‘à compter de janvier, et ce jusqu‘à la fin août, une suspension temporaire et exceptionnelle des taxes et droits de douanes et de la TVA exigibles à l‘importation du sucre blanc. Par ailleurs, les pouvoirs publics agissent dans le sens de rendre plus fluide le marché national des produits alimentaires de base en contraignant les opérateurs économiques à respecter scrupuleusement la législation et la réglementation, notamment pour ce qui concerne les procédures en vigueur et les délais normaux pour l‘approvisionnement des grossistes et distributeurs. Dorénavant, la fonction de régulation, de prévention et d‘analyse du marché des produits alimentaires de large consommation, mais surtout le contrôle et la maîtrise des prix de ces produits de première nécessité devient indispensable pour anticiper toute réaction des consommateurs dont le credo consiste à protéger leur pouvoir d‘achat.
Il a procédé à la réduction de 41% des charges des prix de revient de l‘huile et du sucre, mais néanmoins pour une période limitée dans le temps puisque ces mesures sont valables uniquement du début janvier 2011 à la fin août 2011.Le communiqué du Premier ministère qui reprend les conclusions de la réunion interministériel indique que les pouvoirs publics ont décidé la suspension des droits de douanes qui sont de 5% représentant les taxes inhérentes à l‘importation du sucre rouge et des matières premières de base incluses dans la production des huiles végétales et alimentaires. Aussi, une autre mesure concerne la suppression de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui est de l‘ordre de 17% et qui a toujours été revendiquée par le patronat car affectant considérablement leur marge bénéficiaire. Même l‘Impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS), qui représente 19% pour ce qui est de l‘activité de production et de 25% pour les activités inhérentes à la distribution, a été carrément suspendu pour une période de neuf mois. Comme l‘a souvent répété le président du Forum des chefs d‘entreprise, il devient impérieux de maintenir un dialogue fécond et permanent entre les autorités et les entrepreneurs afin de mieux jauger la situation économique du pays en décelant les besoins et les aspirations. La concertation avec les autorités a donc de tout temps été le cheval de bataille des opérateurs économiques qui souhaitent contribuer à la stabilisation du marché et des circuits de distribution des produits agroalimentaires.
La guerre des prix du sucre et de l‘huile est, donc, actuellement et conjoncturellement résolue en ce sens que l‘Etat, les opérateurs économiques et les producteurs et transformateurs sont d‘accord pour mettre de l‘ordre et ordonnancer une situation ambiguë concernant la pratique des prix des produits alimentaires de large consommation. Cette action draconienne destinée à réguler les prix et à stabiliser le marché, et par voie de conséquence, apaiser la contestation sociale, (véritable pomme de discorde), ramènera, en principe, la paix et la sérénité dans le marché récemment sujet à des fluctuations… Cela signifie que la libéralisation totale des prix des produits de première nécessité n‘est pas pour bientôt dans la mesure où l‘Etat continue de subventionner certains produits de base, cependant avantageux pour les consommateurs, tels que le pain, le lait, le sucre, l‘huile, la farine… Même la farine a connu des tensions et une certaine pénurie ces derniers jours alors que la distribution et l‘approvisionnement des minoteries par l‘OAIC a été jugée régulière.
Plus de pragmatisme et de bon sens
Une réunion ayant rassemblé, hier le ministre du Commerce et les opérateurs économiques concernés, a pour objet essentiel de traduire sur le terrain l‘ensemble de ces mesures, mais également pour inciter les producteurs et distributeurs de formaliser immédiatement les effets sur les prix de vente en détail aux consommateurs. Afin de prévenir et s‘adapter aux fluctuations et à l‘évolution des prix des produits alimentaires et des matières premières sur le marché international, le gouvernement instruira les opérateurs concernés (en concertation permanente) sur l‘adoption et le suivi d‘un système de stabilisation continue des prix du sucre et des huiles végétales et alimentaires. Enfin, cette précaution de prévision et d‘anticipation vise à prévenir et à juguler une éventuelle hausse des prix des produits alimentaires de base à partir de septembre prochain. Le communiqué ajoute que le plus important dans ces mesures consiste également à réduire, ou du moins, éliminer le monopole local sur l‘importation du sucre en précisant qu‘à compter de janvier, et ce jusqu‘à la fin août, une suspension temporaire et exceptionnelle des taxes et droits de douanes et de la TVA exigibles à l‘importation du sucre blanc. Par ailleurs, les pouvoirs publics agissent dans le sens de rendre plus fluide le marché national des produits alimentaires de base en contraignant les opérateurs économiques à respecter scrupuleusement la législation et la réglementation, notamment pour ce qui concerne les procédures en vigueur et les délais normaux pour l‘approvisionnement des grossistes et distributeurs. Dorénavant, la fonction de régulation, de prévention et d‘analyse du marché des produits alimentaires de large consommation, mais surtout le contrôle et la maîtrise des prix de ces produits de première nécessité devient indispensable pour anticiper toute réaction des consommateurs dont le credo consiste à protéger leur pouvoir d‘achat.


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