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Le projet Desertec, une dimension multilatérale
Apres la jonction des banques italiennes UniCredit et Intesa San Paolo
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 02 - 2011

Après les institutions et les entreprises allemandes qui ont manifesté leur intérêt pour participer activement au développement du projet des énergies renouvelables «Desertec» pour la production de l'électricité à partir de l'énergie solaire, deux banques italiennes ont rejoint cet énorme et ambitieux projet qui devrait alimenter l`Europe en énergie nucléaire à hauteur de 15 % d'ici à 2025.
Après les institutions et les entreprises allemandes qui ont manifesté leur intérêt pour participer activement au développement du projet des énergies renouvelables «Desertec» pour la production de l'électricité à partir de l'énergie solaire, deux banques italiennes ont rejoint cet énorme et ambitieux projet qui devrait alimenter l`Europe en énergie nucléaire à hauteur de 15 % d'ici à 2025.
Ainsi, les deux plus grandes banques italiennes, en l`occurrence UniCredit et Intesa San Paolo, bien implantées en Italie, notamment dans la région de la Lombardie (Milan), viennent d'annoncer qu'elles rejoignaient le projet Desertec de centrales solaires géantes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.L'Algérie qui est partie intégrante de ce gigantesque projet en concluant récemment des accords et contrats avec des firmes allemandes, peut se réconforter après la volonté affichée par les Transalpins de mener à bien ce projet sachant que les rapports économiques et commerciaux entre l'Algérie et l'Italie sont excellents, notamment par le biais du gazoduc transméditerranéen reliant les champs gaziers de Hassi R'Mel déjà la péninsule italienne, via la Sicile. Désormais, la coopération énergétique entre ces deux pays aura une dimension plus importante avec Desertec.En effet, la banque UniCredit souligne dans un communiqué «qu'elle prenait part à Desertec en devenant actionnaire de la société DII, qui chapeaute le projet, sans préciser le niveau de sa participation».
Pour sa part, la banque Intesa San Paolo a indiqué qu'elle rejoignait «Desertec en tant que partenaire associé et sponsor» précisant que sa division banque de financement et d'investissement prendra part aux activités et aux phases de réalisation du projet.
Ambitieux projet multilatéral
Rappelons que le projet Desertec a pour objectif essentiel de créer, d'ici 40 ans, un vaste réseau d'installations de stations éoliennes et solaires en Afrique du Nord, notamment en Algérie, dans la région du Sud et du Sahara (Adrar) et au Moyen-Orient, censées fournir à terme plus de 15% de la consommation d'électricité de l'Union européenne. Les ressources monétaires seront importantes pour la réalisation de cet immense projet multilatéral nécessitant la coopération de plusieurs pays européens et l'Algérie. L'investissement nécessaire à consentir pour ce projet est évalué à plus de 400 milliards d'euros. C'est l'investissement européen le plus important en Afrique du Nord. D'ici une année, le projet DII va s' assigner comme objectif principal «d'avoir défini les grandes lignes de Desertec : emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien», selon les promoteurs de ce projet. Aussi, les principaux initiateurs du projet lancé, il y a deux années, sont des Allemands qui détiennent des technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables, particulièrement solaires. Les initiateurs de ce projet précisent que parmi eux figurent le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank, et au fur et à mesure, d'autres groupes ont pris une part du projet comme les italiens Enel Green Power et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica. Par ailleurs, de nombreux autres groupes ont rejoint le projet en tant que partenaires associés sans prendre de part de DII. Avec la coopération féconde et bénéfique des entreprises espagnoles spécialisées dans les énergies renouvelables dont le ministre de l`Energie et des Mines, Youcef Yousfi vient de leur lancer un appel pour investir en Algérie, le projet Desertec pourra révolutionner l'utilisation des énergies renouvelables, propres et inépuisables qui intéressent énormément les pays européens.La collaboration dans le domaine des énergies renouvelables insufflera un nouveau souffle au développement des relations économiques et commerciales entre l`Algérie et ses partenaires européens en s'efforçant d`accélérer les projets de développement durable. La construction d`une usine de panneaux solaires à Rouiba et d'autres réalisations liées au projet Desertec pourront générer des milliers d'emplois.
Ainsi, les deux plus grandes banques italiennes, en l`occurrence UniCredit et Intesa San Paolo, bien implantées en Italie, notamment dans la région de la Lombardie (Milan), viennent d'annoncer qu'elles rejoignaient le projet Desertec de centrales solaires géantes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.L'Algérie qui est partie intégrante de ce gigantesque projet en concluant récemment des accords et contrats avec des firmes allemandes, peut se réconforter après la volonté affichée par les Transalpins de mener à bien ce projet sachant que les rapports économiques et commerciaux entre l'Algérie et l'Italie sont excellents, notamment par le biais du gazoduc transméditerranéen reliant les champs gaziers de Hassi R'Mel déjà la péninsule italienne, via la Sicile. Désormais, la coopération énergétique entre ces deux pays aura une dimension plus importante avec Desertec.En effet, la banque UniCredit souligne dans un communiqué «qu'elle prenait part à Desertec en devenant actionnaire de la société DII, qui chapeaute le projet, sans préciser le niveau de sa participation».
Pour sa part, la banque Intesa San Paolo a indiqué qu'elle rejoignait «Desertec en tant que partenaire associé et sponsor» précisant que sa division banque de financement et d'investissement prendra part aux activités et aux phases de réalisation du projet.
Ambitieux projet multilatéral
Rappelons que le projet Desertec a pour objectif essentiel de créer, d'ici 40 ans, un vaste réseau d'installations de stations éoliennes et solaires en Afrique du Nord, notamment en Algérie, dans la région du Sud et du Sahara (Adrar) et au Moyen-Orient, censées fournir à terme plus de 15% de la consommation d'électricité de l'Union européenne. Les ressources monétaires seront importantes pour la réalisation de cet immense projet multilatéral nécessitant la coopération de plusieurs pays européens et l'Algérie. L'investissement nécessaire à consentir pour ce projet est évalué à plus de 400 milliards d'euros. C'est l'investissement européen le plus important en Afrique du Nord. D'ici une année, le projet DII va s' assigner comme objectif principal «d'avoir défini les grandes lignes de Desertec : emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien», selon les promoteurs de ce projet. Aussi, les principaux initiateurs du projet lancé, il y a deux années, sont des Allemands qui détiennent des technologies de pointe en matière d'énergies renouvelables, particulièrement solaires. Les initiateurs de ce projet précisent que parmi eux figurent le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank, et au fur et à mesure, d'autres groupes ont pris une part du projet comme les italiens Enel Green Power et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica. Par ailleurs, de nombreux autres groupes ont rejoint le projet en tant que partenaires associés sans prendre de part de DII. Avec la coopération féconde et bénéfique des entreprises espagnoles spécialisées dans les énergies renouvelables dont le ministre de l`Energie et des Mines, Youcef Yousfi vient de leur lancer un appel pour investir en Algérie, le projet Desertec pourra révolutionner l'utilisation des énergies renouvelables, propres et inépuisables qui intéressent énormément les pays européens.La collaboration dans le domaine des énergies renouvelables insufflera un nouveau souffle au développement des relations économiques et commerciales entre l`Algérie et ses partenaires européens en s'efforçant d`accélérer les projets de développement durable. La construction d`une usine de panneaux solaires à Rouiba et d'autres réalisations liées au projet Desertec pourront générer des milliers d'emplois.


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